Source ADIT, L'Ademe veut faire la chasse aux déperditions
thermiques des bâtiments
Dans le cadre du Salon de l'habitat de Dunkerque, l'Ademe et la Communauté Urbaine de Dunkerque ont rendu public une carte réalisée thermographie aérienne par infrarouge pour sensibiliser le grand public des déperditions thermiques des bâtiments: http://www.actu-environnement.com/ae/news/782.php4 |
Source Energie-Environnement74: de la "HQE" à New York
Les concepteurs de la "freedom tower" qui s'élèvera bientôt en lieu et place des "Twin Towers", prévoient la mise en place d'une éolienne qui couvrira 20% des besoins en électricité de la tour. D'une manière générale le bâtiment sera en dessous des normes Leadership in Energy and Environnemental Design (LEED). L'eau de pluie sera récupérée, l'isolation sera réalisée avec des matériaux recyclés ou à partir de sources renouvelables comme des arbres à croissance rapide, etc. Le tout pour un surcoût annoncé de 3 à 5%: en France on appelle ça de la HQE (Haute Qualité Environnementale)... |
http://www.arer.org
La région Réunion, qui compte déjà plus de 50.000 chauffe-eau solaires, s’est donnée pour objectif d’être autonome en énergie vers 2025 en privilégiant le recours aux énergies renouvelables. |
De nombreuses actions de recherche ont été engagées dans tous les secteurs faisant de la région un pôle de recherche et de co-développement pour les énergies renouvelables. |
Source ADIT, France: les Français ont accru
de près de 4 % leur consommation d'électricité en
2003
LE MONDE | 07.01.04 La vague de froid puis la canicule sont en partie à l'origine de cette hausse, paradoxale compte tenu de la faible croissance économique. Les importations de courant ont doublé. Simple décrochage passager ou amorce d'une nouvelle tendance ? Les importations d'électricité en France ont quasiment doublé en volume, en 2003, à 7 millions de mégawattheures (ou térawattheures : TWh), tandis que les exportations fléchissaient de 10 %, à 73,1 TWh, selon les chiffres qui devaient être rendus publics, mercredi 7 janvier, par RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité (lignes à haute tension). Le solde net exportateur des échanges physiques d'électricité avec l'étranger reste très largement positif, avec 66,1 TWh, mais "cela représente une baisse de 14 % par rapport aux valeurs atteintes en 2002", relève RTE dans son bilan 2003. André Merlin, le directeur de RTE, voit dans ces chiffres "la preuve que le marché se met en place", six mois avant son ouverture à la concurrence pour l'ensemble des professionnels, le 1er juillet. Les deux pays où les prix de gros ont le plus baissé, la Grande-Bretagne et l'Espagne, ont été en 2003, souligne-t-il, largement utilisés comme fournisseurs par la France. Les importations de courant britannique ont quadruplé, alors que les exportations au-delà de la Manche ont chuté de 40 %. L'Espagne, elle, a réduit de 29 % ses tirages sur le réseau français. En clair : les électriciens français, notamment le premier d'entre eux, EDF, et leurs grands clients industriels n'ont pas hésité à aller s'approvisionner là où les prix étaient les plus bas. |
L'année 2003 demeurera, il est vrai, atypique,
ayant commencé en France par une vague de froid pour se poursuivre
durant l'été par une canicule de triste mémoire. Deux
phénomènes climatiques qui font flamber les prix en même
temps que la consommation. Celle-ci a atteint 467,3 TWh en 2003, contre
449,9 TWh en 2002, soit une croissance de 3,9 %. Les vagues de froid ont
généré une surconsommation d'environ 4,5 TWh, celle
de chaleur a eu un impact de l'ordre de 1 TWh, "lié à
une utilisation plus importante des appareils de production de froid",
précise RTE.
ÉQUIPEMENT DES MÉNAGES Cette forte croissance de la consommation intérieure française d'électricité, même corrigée des aléas climatiques - ce qui ramène la hausse à 2,1 % -, laisse perplexe M. Merlin : "Dans nos prévisions, nous avions tablé sur des chiffres plus faibles, de l'ordre de 1,3 % à 1,5 % de hausse, hors aléas climatiques". Et d'observer qu'en 2002, année très stable du point de vue du climat, la croissance était, après correction des aléas, aussi de 2,1 %, "mais il y avait alors une croissance économique plus soutenue". Visiblement, les Français, quel que soit le climat, météorologique ou économique, consomment toujours plus d'électricité. Il ressort nettement du bilan de RTE que, si la consommation des grands industriels - ceux déjà "éligibles" à la concurrence - était en baisse de 1 % en 2003, reflet de la mauvaise conjoncture, celle des particuliers a affiché une hausse de 5,6 % (avant correction des aléas climatiques). L'explication de cette boulimie n'est pas bien cernée, reconnaît le directeur de RTE, qui suppose "un équipement accru des ménages en appareils électriques de toutes sortes : climatiseurs, téléviseurs, ordinateurs, téléphones..."Pascal Galinier |