Réseau SOL(id)AIRE des Energies !
TOUT CE QUE VOUS VOULIEZ SAVOIR SUR
LA MAITRISE DE L'ENERGIE,
économies, éducation...
2005
juillet
Source ADIT, La première ville "bioclimatique" d'Espagne
    La construction de la première ville "bioclimatique" d'Espagne devrait débuter au mois de février 2006, à Bernuy de Porreros (province de Segovie). 267 logements, familiaux ou collectifs, feront partie de ce nouveau concept urbain.
    La société Nireo S.L sera l'éxécutrice du projet. Les bâtiments, de deux étages au maximum afin de conserver un environnement agréable pour les futurs locataires, seront bâtis avec des matériaux non contaminants (bois, thermo-argile, pierre). Ils intègreront des systèmes de recyclage et de récupération d'eau ainsi que des panneaux solaires.
    Selon les estimations des experts, l'architecture "bioclimatique" favorisera l'économie d'énergie, 80% de gain énergétique par rapport à un bâtiment conventionnel.
    Les logements devraient être disponibles en octobre 2006 et feront l'objet d'une promotion immobiliere particulière. Leur prix ne dépassera pas les 1.800 €/m2 et 10% des habitations, "de protection officielle", seront réservées à des collectifs précis (des jeunes ou des personnes âgés, par exemple).
    Le choix des promoteurs s'est porté sur la localité de Bernuy de Porreros, située à huit kilomètres de Segovie et à plus de 1.000 mètres au-dessus du niveau de la mer, afin de démontrer que ce type d'architecture urbaine peut être envisagé dans des zones géographiques ne bénéficiant pas spécialement de conditions favorables.
    Ce projet, dont le budget est estimé a 50 millions €, entre dans le cadre de la politique menée par le gouvernement pour réduire les émissions de dioxyde de carbone et pour atteindre les objectifs fixés par le protocole de Kyoto.
    Contact:
- Juan Florentino de la Heras Gomez, Mairie de Bernuy de Porreros, C/Mayor, 1, 40190 Bernuy de Porreros, tel : +34 921 400 001
Source: La Razon, 05/07/05
juin
Source ADIT, L'habitat aussi doit se préparer à affronter la canicule
AFP
[lundi 27 juin 2005 - 15h27]
    PARIS (AFP) - Penser à son habitat, le concevoir ou l'améliorer en fonction de la nouvelle donne climatique, devient une nécessité à laquelle le secteur du bâtiment se prépare grâce à de nouveaux matériaux intelligents et de nouvelles technologies.
    Le retour de la chaleur donne un avant-goût de ce à quoi il faut se préparer dans le futur, sachant que l'habitat n'est généralement pas adapté aux situations extrêmes, comme l'a démontré la canicule meurtrière de 2003, et que les solutions prennent du temps et de l'argent à être mises en oeuvre.
    Le point noir est l'isolation des murs qui se fait en France par l'intérieur et non par l'extérieur comme en Allemagne ou en Belgique.
    Cette isolation par doublage intérieur des murs est efficace l'hiver mais contreproductive l'été, indique un ingénieur du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), José Fontan.
    Une trop grande exposition au soleil, de grandes baies vitrées sans brise-soleil extérieur ont été autant de circonstances aggravantes pour les personnes âgées, premières victimes de la canicule de 2003 (15.000 morts), selon des enquêtes de l'Institut de veille sanitaire (InVS).
    Ces faiblesses des constructions modernes ou l'absence d'isolation sous les combles des immeubles anciens peuvent devenir dramatiques en cas de réchauffement de la planète.
    L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), un organisme public qui lutte notamment contre le réchauffement climatique, a lancé cette année un programme spécifique de recherche sur des matériaux plus performants et poursuit une mission d'information et de sensibilisation du public.
    "Les professionnels du secteur (industriels, bureaux d'étude, architectes) ont pris en compte cette situation depuis l'an 2000", a indiqué à l'AFP Pierre Hérant, chef du département Bâtiment et Urbanisme de l'Ademe.
    Un panel très large de solutions économes d'énergie est maintenant offert pour construire ou améliorer l'habitat "que ce soit en vitrages, en produits d'isolation, en équipements thermiques ou climatiques", explique cet ingénieur.
    Outre les matériaux intelligents (comme les "smart glass" qui protègent du soleil), les ingénieurs aident les architectes à concevoir des logements ou maisons en fonction de l'orientation du soleil grâce à des logiciels de calcul très sophistiqués, évitant ainsi "naturellement" la surchauffe des intérieurs.
    "Un bâtiment bien conçu peut éviter les besoins de climatisation pendant l'été. Une maison de retraite vient d'être construite ainsi près de Toulon", indique M. Hérant.
    Mais ces technologies ont un coût plus élevé de l'ordre de 10% à 20%, qui dissuade les maîtres d'ouvrage (promoteurs ou offices HLM) de les adopter.
    Les Français eux-mêmes, pas toujours conscients des enjeux écologiques, ne sont pas toujours prêts à payer les surcoûts d'une architecture et d'une technologie plus efficaces.
    Pour sensibiliser toutes les professions du bâtiment aux conséquences immédiates et à long terme sur l'environnement et la santé de l'acte de construire, la notion de "Haute Qualité Environnementale" (HQE) appliquée au bâtiment a été lancée par quelques précurseurs.
    C'est devenu depuis un label, en voie de certification, qui est le signe de ralliement de tous les intervenants du bâtiment s'engageant à fabriquer des bâtiments sains pour leurs habitants et l'environnement.

page d'origine
année précédenteannée suivanteretour vers le FUTUR de la maitrise de l energie!
Toute l actualité des énergies renouvelables