12 thèmes:
Développement urbain durable Croissance urbaine et développement durable Bilan écologique des villes et qualité d’ambiance des espaces urbains Qualité sociale des quartiers Impact environnemental Efficacité énergétique Gestion de l’eau Préservation de l’environnement et des ressources Confort Confort hygrothermique Confort visuel Confort acoustique Santé Conditions sanitaires des espaces Qualité de l’air intérieur Qualité de l’eau |
50 stratégies de conception:
La ville durable (4) Choix du site et analyse du site (2) Conception urbaine des espaces extérieurs (8) Espaces verts et paysage (3) Conception bioclimatique des bâtiments (5) Energies nouvelles et renouvelables, et systèmes innovants (7) Organisation interne des bâtiments (4) Enveloppe (5) Systèmes énergétiques performants (4) Technologies de l’eau (2) Qualité de l’air intérieur (1) Produits et matériaux (3) Chantier (1) Déchets d’activité (1) |
Des faits incontournables
Les prix de l’énergie – et donc des charges de chauffage et d’eau chaude sanitaire – sont orientés durablement à la hausse. Ils créent déjà et vont continuer à créer de la précarité énergétique. Si l’amélioration énergétique des logements existants est une priorité, chaque construction nouvelle doit affranchir ses futurs occupants de la vulnérabilité énergétique et limiter ainsi le coût en aide sociale des ménages précaires. De plus, selon la loi de programme fixant les orientations de la politique énergétique du 13 juillet 2005, nous devons diviser par 4 - d’où l’appellation «facteur 4»- nos émissions de CO2 d’ici 2050. Cela veut dire diviser environ par 3 nos consommations énergétiques. Des objectifs ambitieux sont annoncés en matière d’énergie renouvelable pour la chaleur, à savoir une augmentation de 50% d’ici 2010. Nous avons donc une opportunité unique de mettre en œuvre ces principes à grande échelle. Ce qui suppose que la construction de logement sociaux soit pensée du point de vue de leurs performances énergétiques et climatiques, et des coûts associés pour le chauffage et l’électricité qui pèseront sur les locataires pendant la durée de vie de ces futurs bâtiments - 50 années au minimum. Discours schizophrène
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Pourtant, les solutions techniques sont connues, les surcoûts
d’investissement amortissables par le fonctionnement. Il ne s’agit plus
de faire «moins mal», mais «beaucoup mieux».
Trois objectifs
Gérard Magnin
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Imaginez sur la chaussée un ralentisseur
de vitesse d'un genre particulier: trois plaques de métal articulées.
Chaque véhicule qui roule dessus les met en mouvement du seul fait
de son poids et, par la grâce d'un ingénieux mécanisme
souterrain, déclenche un générateur qui produit de
l'électricité gratuitement.
La quantité d'énergie gratuite varie, selon la masse du véhicule, entre 5 kW et 30 kW. Cette électricité peut ensuite alimenter les divers systèmes d'éclairage et de signalisation qui fonctionnent dans une agglomération: lampadaires publics, feux de circulation, panneaux routiers lumineux, tableaux d'affichage à l'entrée des parkings, etc. Elle peut aussi être stockée ou, en cas de surplus, approvisionner le réseau national. Cette installation, appelée "rampe routière électrocinétique", a été élaborée, après douze ans de recherches, par un ingénieur britannique, Peter Hughes. Celui qui dit appartenir à "la cinquième génération d'une famille d'inventeurs" vante tous les avantages de sa trouvaille : la rampe est silencieuse et exige peu d'entretien. Elle a un effet d'amortisseur et ne perturbe pas le confort des passagers. |
Judicieusement placée dans des lieux où
les conducteurs sont de toute façon obligés de rouler au
pas, à l'approche d'un feu ou près d'un rond-point, elle
ne leur fait pas perdre de temps supplémentaire. Ecologiquement
impeccable, elle ne consomme aucun surplus de carburant. Elle est recouverte
d'une membrane spéciale qui rend son usage sûr, notamment
pour les deux roues en tout genre.
Ce ralentisseur est testé dans une unité de recherches créée en 2002 au centre d'essais des hélicoptères Westland dans le Somerset, au sud-ouest de l'Angleterre. Reste maintenant l'essentiel: commercialiser cette invention qui devra, au préalable, être agréée par les autorités après une nouvelle série de tests. En Grande-Bretagne, plus de 200 conseils locaux et municipaux ont fait part de leur intérêt. Mais M. Hughes compte aussi sur le marché américain, au niveau des Etats fédérés. Il a reçu des milliers de demandes de renseignements en provenance des Etats-Unis et espère pouvoir entreprendre une production beaucoup plus massive qu'il ne l'espérait initialement. Cela devrait, entre autres avantages, réduire de deux à trois fois le prix de vente d'une rampe, qui avoisinera les 15.000 €. |
Le certificat énergétique
des bâtiments, développé par l'agence allemande de
l'énergie (Dena), va bientôt devenir officiel. Avec l'introduction
de ce certificat, la consommation énergétique de chaque bâtiment
sera clairement indiquée aux consommateurs, comme c'est déjà
le cas pour les voitures et les appareils ménagers.
Ce certificat contiendra des informations sur l'isolation thermique, les installations de chauffage et d'eau chaude, la ventilation et les sources d'éclairage. Il devrait proposer également des recommandations pour améliorer l'efficacité énergétique du bâtiment. Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'une directive européenne sur les performances énergétiques des bâtiments (directive EPBD). Dans l'union européenne, les bâtiments consomment 40% de l'energie totale produite en Europe et sont responsable de 40% des émission de CO2. Cette directive a pour objectif de diminuer cette consommation de 20% d'ici à 2010. |
Cette directive aurait dû entrer en
vigueur en début d'année mais, suite au changement gouvernemental
allemand, son introduction ne devrait avoir lieu qu'au printemps prochain.
Pour en savoir plus, contacts:
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