Source ADIT, février 2006:
à se passer du pétrole Source: CORDIS
Nouvelles
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Parmi les autres acteurs clés de cette
initiative visant à abandonner l'énergie basée sur
le pétrole, l'on trouve l'Islande, qui a l'avantage de disposer
d'importantes ressources géothermiques, mais qui espère doter
son parc d'automobiles et de navires de moteurs à hydrogène
d'ici 2050, et le Brésil qui vise à faire fonctionner 80%
de ses moyens de transport avec de l'éthanol dérivé
de la canne à sucre d'ici cinq ans.
L'UE n'ayant pas, pour le moment, de politique énergétique, chaque pays prend ses propres décisions quant à la voie à suivre et aux secteurs où seront concentrés les investissements de recherche en matière d'énergie. Certains ont indiqué que le retour à l'énergie nucléaire était un moyen de satisfaire "facilement" les besoins énergétiques et d'atteindre les cibles fixées dans le cadre du protocole de Kyoto sur le réchauffement climatique. Toutefois, l'UE a fixé des cibles en matière de recours aux sources d'énergie renouvelables, et son leadership dans ce domaine est mondialement reconnu. La décision de la Suède fait de celle-ci le premier pays à se prononcer ouvertement pour un monde sans pétrole. Le pétrole bon marché, qui est l'un des fondements de notre civilisation moderne, a permis la production d'une électricité à faible coût, celle-ci ayant à son tour permis le développement de presque tous les types de technologies, outre les secteurs du plastique, de l'ingénierie et les laboratoires pharmaceutiques. La Suède pourrait être l'un des quelques pays disposant d'un appoint en sources d'énergie suffisamment diversifié pour parvenir à renoncer au pétrole. Depuis 1994, la production industrielle en Suède a augmenté de 70 pour cent, alors que la consommation de pétrole des ménages et du secteur des services a diminué de manière significative et que la consommation industrielle de pétrole restait stable. Actuellement, la Suède satisfait ses besoins en électricité principalement grâce à l'énergie nucléaire, hydroélectrique et d'autres formes d'énergie renouvelable. Les sources renouvelables assurent 26% du total de son approvisionnement en énergie. Par ailleurs, si la Suède a pris en 1980 la décision de renoncer à l'énergie nucléaire, elle possède encore des réacteurs en service. |
Source ADIT, septembre 2005:
Dans le dernier numéro de Courrier International (article payant): Etats - Unis: Le réchauffement de la planète; les mensonges du lobby EXXON (première compagnie pétrolière du monde, aussi connue sous le nom de ESSO) Une quarantaine de groupes de pression et de think tanks s'évertuent à présenter le réchauffement climatique comme un canular ou une manipulation: ils ont tous un point commun, celui d'émarger chez ExxonMobil, première compagnie pétrolière du monde. |
Source ADIT, octobre 2005:
Réactivée par la flambée des prix, la prospection pétrolière reprend dans le Bassin parisien: en France, il y a du forage dans l'air Libération, Florent LATRIVE, mercredi 05 octobre |
Source T-T, décembre 2003:
“PETROLE: Le choc est pour demain", écrit Yves Cochet dans Vert Contact (nov 03, p. 12). Nous reproduisons l'article in extenso. Le Queen Mary II et l'Airbus A380 sont mort-nés. Ces deux transporteurs géants de passagers, fleurons des industries navales et aéronautique francaises, n'ont aucun avenir, avant même que d'être lancés. Pourquoi? Parce que, dans les années 2008-2012, c'est-à-dire demain, deux courbes vont se croiser. La première de ces courbes est celle de l'offre mondiale de pétrole depuis 150 ans, qui a toujours été supérieure à la seconde, la courbe de la demande mondiale de pétrole. Bientôt, donc, l'offre ne pourra satisfaire la demande pour des raisons géologiques inéluctables, qu'aucun volontarisme industriel ou politique ne pourra contrarier. Que se passera-t-il alors? Les milliards d'utilisateurs quotidiens de produits pétroliers, drogués depuis des décennies à un pétrole abondant et bon marché (le prix du pétrole en 2003 est inférieur à celui de 1974, année du "premier choc pétrolier"), exerceront une pression à la hausse par leurs besoins excessifs. Le déficit st:ructurel d'accès au pétrole provoquera un choc auquel nos économies ne sont pas du tout préparées, un choc plus considérable que le quadruplement du prix du brut par'l'OPPEP fin 1973, un choc qui rappelle l'extinction de l'espèce homo hydrocarbonum, apparue sur terre au XIXe siècle. |
Pour différer l'arrivée de ce cauchemar, quelques économistes
proposent d'augmenter le prix du pétrole afin d'en ralentir la demande.
Pourquoi pas? Mais à quelle hauteur?
Contrairement à toute intuition, l'étude statistique de l'évolution de la demande en fonction du prix fait apparaître une demande croissante quand les prix montent. Cela s'appelle savamment "l'élasticité inverse". Jusqu'à 60 ou 70 $ le baril (le double d'aujourd'hui), la sacro-sainte "croissance économique" serait dopée par de tels prix du pétrole. Cependant, il ne faut pas que les prix montent trop. Si, en 2010 par exemple, les prix s'envolent durablement au-delà de 80 ou 100 $ le baril, les économies hydrocarbonées amorceront leur effondrement (inflation + récession). Pour autant, la diminution des émissions de gaz à effet de serre qui pourra en résulter sera relative. D'abord parce que la rémanence est longue, dans l'atmosphère, des émissions accumulées dues au pétrole. Ensuite parce que le pétrole sera remplacé, dans les années 2010-2025, par le gaz, qui atteindra alors, à son tour, son pic de production (croisement des deux courbes pour le gaz), puis par le charbon, encore abondant sur la planète. Le Queen Mary II converti au charbon pour son 20e anniversaire? Techniquement possible, financièrement improbable. Et l'A380 aussi? Non. Faute de pétrole bon marché, il n'y aura plus d'aviation civile de masse en 2030. |
Source ADIT:
Le FIGARO a publié au début de l'été 2003 une série d'articles sur le pétrole. Résumé: "Notre série est passée chez les Texans qui se demandent où trouver le pétrole nécessaire à étancher leur grande soif. Chez les Azéris qui se demandent comment expédier leur or noir à l'Ouest. Chez les Géorgiens qui se demandent s'il y a dans leur pays en voie de décomposition un endroit sûr pour poser un pipeline. |
Chez les Turcs qui se demandent comment
réduire la quantité de pétrole qui traverse le Bosphore
et les effraie. Et voici les Russes. Eux ne se posent pas de question.
Ils pompent et ils exportent."
(on pourrait aussi parler des projets pétroliers dans la mer de Barentz, déjà très affectée par les installations nucléaires...) |