* Les réacteurs de "4ème génération"
Sources ADIT/Le Figaro, janvier 2006, France,
La
France invente le nucléaire du futur
Le projet du réacteur
nucléaire de quatrième génération correspond
à des développements de grande ampleur pour l'industrie de
l'atome. A la mesure de la croissance exponentielle de la consommation
énergétique mondiale.
LES DÉCLARATIONS du président
de la République, qui a annoncé voici dix jours le lancement
d'un prototype de réacteur nucléaire de quatrième
génération en France d'ici à 2020, ont accéléré
le calendrier des chercheurs du Commissariat à l'énergie
atomique (CEA) qui planchent sur les réacteurs nucléaires
du futur.
Pour qu'un tel prototype puisse être
mis en service en France en 2020, sa construction doit en effet démarrer
autour de 2015. Autrement dit, la France doit très rapidement, cette
année ou l'année prochaine, choisir celui des trois modèles
de réacteurs qu'elle étudie pour le lancer à titre
expérimental sur son territoire. Et l'effort national consacré
à ces recherches (400 personnes et 40 millions d'euros par an) devrait
connaître une inflation à la hauteur de l'enjeu.
L'heure du choix technologique
La France n'est pas engagée isolément
dans ce processus. Elle fait partie du Forum international Génération
IV qui planche sur six concepts de réacteurs représentant
une rupture technologique majeure. On a pu dire du futur réacteur
EPR, qui sera mis en service en France en 2020 sur le site de Flamanville
dans la Manche, qu'il serait plus sûr, plus propre, moins cher que
les réacteurs actuellement présents dans l'Hexagone.
Ce sera le cas, de façon plus radicale
encore, de ces réacteurs qui devraient être commercialisés
à l'échelle industrielle à partir de 2040.
Ces derniers sont notamment caractérisés
par une baisse de la production de déchets à vie longue non
retraitables. Certains, comme les réacteurs à neutrons rapides
refroidis au sodium ou au gaz, devraient même être en mesure
de recycler tout le combustible afin de valoriser les matières fissiles
(uranium et plutonium). Le cycle du combustible permettra ainsi de limiter
les risques de prolifération nucléaire.
Mais ces réacteurs du futur seront
bien plus que des producteurs d'électricité. Le réacteur
à très haute température sera par exemple capable
de produire de l'hydrogène et de dessaler l'eau de mer pour fournir
de l'eau potable. Autant d'atouts très séduisants pour les
pays émergents connaissant un fort accroissement de leur demande
énergétique et souffrant de pénurie d'eau.
Lequel des trois concepts sur lesquels travaille
la France verra le jour dans l'Hexagone? Le CEA choisira-t-il de valoriser
l'expérience acquise dans les réacteurs à neutrons
rapides, avec les surgénérateurs Phénix et Superphénix,
et d'opter pour un réacteur à neutrons rapides refroidi au
sodium ou au gaz? Ou privilégiera-t-il la voie du réacteur
à très haute température, mieux adapté aux
attentes des pays émergents? Réponse dans quelques mois.
Les énergies renouvelables encore marginales (*)
En attendant, le débat autour du nucléaire
n'a jamais été aussi animé, à la fois en France,
en Europe et dans le monde. A cela une bonne raison : la fin du pétrole
est désormais ouvertement appréhendée, même
si cela fait quarante ans que le tarissement des réserves d'hydrocarbures
est annoncé pour dans quarante ans.
Aujourd'hui, la France est loin d'être
le seul pays nucléariste. Aux États-Unis, le plan Bush pour
l'énergie a décrété un mouvement massif de
lancement de nouvelles centrales dans le pays. S'il reste encore largement
à un stade théorique, le programme adopté en 2003
par la Chambre des représentants table sur la construction de près
de 1.500 centrales électriques sur vingt ans. Avec, dans ce cadre,
une part prépondérante pour le nucléaire.
La Chine aussi s'est prononcée en faveur
d'un gigantesque chantier nucléaire, avec le lancement, à
l'horizon 2020, de deux ou trois réacteurs chaque année.
L'objectif étant de quadrupler le nombre des centrales et de porter
la génération d'électricité nucléaire
à 40.000 mégawatts, soit 4% de la consommation d'énergie
du pays. Toutefois, pour le moment, l'appel d'offres lancé auprès
de fournisseurs étrangers depuis plus d'un an est toujours en suspens.
Quant à savoir si l'épuisement
programmé du pétrole et la montée en puissance de
l'atome pourront favoriser la montée en puissance du renouvelable,
les avis sont partagés.
A l'heure actuelle, les énergies
vertes ne couvrent que 20% de la consommation mondiale d'électricité.
Et encore, plus de 90% de cette énergie provient de l'hydraulique,
dont le potentiel est aujourd'hui largement exploité. Le reste,
regroupé depuis plus de trente ans sous l'étiquette d'énergies
nouvelles (biomasse 5,5%, géothermie 1,5%, éolien 0,5% et
solaire 0,05%) demeure largement marginal.
Avec l'explosion de la demande d'énergie
dans le monde, la part relative de ces énergies vertes dans les
bilans énergétiques des pays ne cesse de décroître.
Dès lors, plus que jamais, tous les regards sont tournés
vers le nucléaire.
Caroline de Malet et Frédéric
de Monicault
(*) Commentaire du webmaistre:
Le sous-titre est quelque peu anachronique
et pour deux raisons principales:
- Moins de 25% de cette partie font allusion
aux énergies renouvelables...
- Déclarer que "A l'heure actuelle,
les énergies vertes ne couvrent que 20% de la consommation mondiale
d'électricité", c'est (feindre? d') ignorer que le nucléaire
n'en couvre, lui, que moins de 17% ("curieusement", en France elle représentait
un peu plus de 30% de l'énergie primaire consommée 2000,
et... 16% depuis 2001, suite à la "mise en cohérence" avec
le système de mesure européen!) et surtout moins
de 5% des énergies primaires mondiales!
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* Disparition des déchets par bactéries
Arthur Gohin, Docteur en physique chimie
1, chemin de la Vedrenne 23200 Aubusson
05 55 67 71 49 / Arthur Gohin@aol.com
L'enseignement scolaire, universitaire et professionnel
d'un seul cœur ne laissent pas de place pour le doute: rien ne se perd,
rien ne se crée, tout se transforme. Et cette lumineuse inspiration
de Lavoisier éclaire soit disant toute la chimie et toute la biologie.
Ces deux sciences seraient donc impuissantes pour éliminer les déchets
nucléaires.
Mais peut-on rêver d'un amalgame aussi
peu objectif ? Voyez plutôt: En chimie le principe de Lavoisier a
été depuis le départ vérifié avec sérieux
au point que s'il y a des exceptions elles sont certainement bien cachées.
En biologie par contre il a été observé et publié
depuis le départ que se principe n'est pas suivi, et ces publications…
sont tombées dans l'oubli! Celui ci règne donc en usurpateur
sur la biologie. Il s'est imposé comme n'importe quel gouvernement:
pour des raisons passionnelles et non pas objectives.
Pour vous donner une idée du climat
lucide dans lequel cela s'est fait, sachez que Berthelot, chimiste comblé
d'honneurs, grand pourfendeur dans un esprit scientiste anticlérical
de l'idée de force vitale pour la biologie, taxait en même
temps la théorie atomique de conception mystique. Il a finalement
cédé sur ce point, mais comme ses détracteurs il a
du ignorer jusqu'à sa mort (1907) les premières expériences
ici rapportées, qui auraient sinon tout changé. La pensée
occidentale s'est ainsi verrouillée autour de la notion d'atome.
Bref, il y a donc toutes les raisons de croire
que l'être vivant peut "perdre" au sens de Lavoisier les éléments
radioactifs alors que cela relève purement de la science fiction
pour la quasi totalité du monde scientifique. Et l'on se prépare
ainsi par ignorance à commettre une erreur écologique sans
précédant: empoisonner le sol pour des durées géologiques.
Soyez donc au courant de ce travail énorme
accompli de puis plus de 200 ans, et soyez conscients de ce à coté
de quoi nous passons si vous ne réagissez pas. Voici les faits.
Vauquelin, l'un des pères de la chimie,
publia en 1799 une étude sur la ponte des œufs de poule: une poule
isolée 10 jours et nourrie exclusivement à l'avoine a pondu
4 œufs. Tout ayant été analysé y compris les fientes,
le bilan s'établi comme suit:
|
Entrée |
Sortie |
Carbonate de chaux |
0,00 g |
20,26 g |
Phosphate de chaux |
5,94 g |
7,89 g |
Silice |
9,18 g |
8,07 g |
Et Vauquelin de conclure "qu'une somme considérable
de chaux s'est formée dans les organes de la poule et qu'une certaine
quantité de silice a disparu". Ces chiffres correspondent à
ce que l'on mesure aujourd'hui.
Pertes et créations ont aussi été
observées aussi par Chaubard dès 1831 sur la germination
des graines. Von Herzeele a publié de 1875 à 1883 un travail
systématique considérable dans ce domaine; notons en particulier
la perte de phosphore et la création de soufre lors de la germination
des pois.
En 1924-1925 Freundler observe une augmentation
de 50 à 150% de l'iode par l'algue Laminaria isolée en bassin.
Il utilise trois méthodes d'analyses très différentes
qui se recoupent à 1% et pourtant ne concluent pas à la création.
La théorie atomique avait depuis longtemps perdu ses derniers opposants,
comment aller contre? Combien n'ont ainsi même pas publié
de semblables observations? G.Bertrand publie toutefois en 1948 dans la
revue "Atome" que des cultures en laboratoire ne suivent pas le principe
de Lavoisier.
En 1933 Terroine montre avec plus de 50 références
à l'appui un bilan négatif de l'azote de15 à 30% dans
des cultures diverses quelles que soient les précautions prises
(culture sous cloche etc…), mais préfère conclure … qu'il
faut abandonner ces analyses!
Moyse en 1950 publie que le fanage de feuilles
sous cloche augmente l'azote total de 70% et diminue le carbone total (en
masse 9 fois plus de variation que l'azote).
Geoffroy en 1967 publie des analyses de fruits
et légumes avant et après séchage.Les rapports des
éléments phosphore, soufre, magnésium, calcium, fer,
zinc, cuivre et manganèse varient de 15 à 40% , en bon accord
avec les résultats de Randoin.
Pochon en 1958 reprend la question de Terroine
et publie un bilan semblable: quels que soient les protocoles et les méthodes,
rendus encore plus variés par l'apparition des dosages par des mesures
physiques, tous les chercheurs observent une perte de 15 à 30%.
Les jardiniers savent qu'une terre de bruyère
dans laquelle on cultive des plantes calcifuges (inhibées par le
calcium) devient impropre à cette culture en quelques années:
elle se calcifie; mais d'où vient le calcium? N'est-il pas créé
par ces mêmes plantes calcifuges?
A la suite des travaux de Kervran et après
dix années de recherches menées avec une extrême rigueur
sur la germination de l'avoine, plante calcifuge, Zündel publie en
1979 ses résultats: Il y a augmentation de 50 à 600% du calcium
total selon les conditions.
En 1968 ce même Kervran montre que le
homard mis en bac après sa mue augmente le calcium (+359%), le phosphore
(+13%), et le cuivre (+95%), ces bilans globaux étant effectués
au bout de 17 jours.
En 1964, M.P..Fusey publie que dans
la dégradation d'un temple d'Angkor la silice passe de 63 à
36%, la chaux de 1,4 à17%, le sulfate de 0 à 16%, et l'oxyde
de fer de 4,5 à 2%. En gros création de gypse et perte de
silice. En 1967, B.Monnet publie la même conclusion sur la cathédrale
de Strasbourg. Kervran note que l'eau de javel stoppe cette dégradation:
il s'agit bien d'une maladie bactérienne;
Observant aussi que la formation du salpêtre
dans nos caves comprend la création de potassium et de magnésium,
il montre que les bactéries qui accomplissent ce travail de plus
perdent du calcium. A Rome en 1973 il montre qu'elles dégradent
le marbre des monuments en dolomite ce qui implique la perte de calcium
et la création de magnésium.
Dès 1962 on a ainsi compris que le
pourrissement volontaire de l'argile stockée par les faïenceries
permet la modification de sa composition élémentaire par
les bactéries.
En 1965 le japonais Komaki publiait que la
levure de bière dont le milieu nutritif est quasiment dépourvu
de potassium crée ce potassium (multiplication par 150 en trois
jours). Son expérience a été reproduite par le Centre
d'Etudes Nucléaires de Saclay.
Cette liste n'est pas exhaustive! Le bon sens
indique d'ailleurs que si l'être vivant ne suit pas la chimie, cela
doit se voir partout. Les derniers exemples toutefois sont les plus intéressants
car les bactéries sont les plus rapides et les plus rustiques des
êtres vivants. Ce sont ainsi des candidats tout désignés
pour opérer la disparition des déchets nucléaires.
Le principe est d'une simplicité si extrême que la mise au
point d'un tel procédé est une affaire non pas d'années
mais de mois, si nous nous y mettons. |