7 sept. 2006 | Hebdo - n°827 | source:
Wissenschaft aktuell
Un chercheur allemand a trouvé un moyen de diviser par 100 la durée de vie des déchets radioactifs. Leur gestion devient enfin un problème soluble Pendant que les politiques se chamaillent pour savoir où stocker leurs déchets radioactifs en toute sécurité et pour plusieurs millénaires, des chercheurs allemands de l’université de Bochum [en Rhénanie-du-Nord / Westphalie] proposent de réduire la durée de vie des éléments radioactifs à quelques centaines d’années, à l’aide d’un processus de fusion provoqué artificiellement. Ils espèrent ainsi réduire sensiblement la demi-vie des éléments émetteurs de rayonnement alpha – les particules a ont une activité élevée et sont particulièrement néfastes pour les cellules vivantes. Après avoir réalisé quelques expériences préliminaires en laboratoire, les physiciens ont décrit leur méthode dans plusieurs revues spécialisées. Même si l’idée était vérifiée, il faudrait encore surmonter de nombreux obstacles techniques avant de pouvoir la mettre en pratique. Le jeu en vaut la chandelle. “Grâce à cette technique, les déchets radioactifs pourraient être complètement éliminés dans un laps de temps équivalant à la durée de vie des personnes qui les ont produits”, explique Claus Rolfs, de l’université de Bochum, dans la revue spécialisée Physics World. Lorsqu’il était astrophysicien, Claus Rolfs était parvenu à reproduire les réactions de fusion qui interviennent au cœur des étoiles en utilisant un accélérateur de particules. Il avait constaté que la fusion survenait nettement plus rapidement lorsque l’expérience était réalisée à basse température. Le procédé s’avérait aussi beaucoup plus efficace lorsque les noyaux bombardés étaient placés dans un confinement métallique. |
Le chercheur allemand a appliqué le
même procédé à la radioactivité des déchets.
Selon Claus Rolfs, les électrons se rapprochent du noyau à
des températures proches du zéro absolu (– 273 °C environ),
ce qui renforce la probabilité d’obtenir la réaction de fusion
souhaitée et favorise l’éjection des particules radioactives.
Si les particules alpha peuvent être émises plus rapidement,
cela a pour conséquence d’accélérer la désintégration
des noyaux, et donc de réduire la durée de vie des éléments
radioactifs.
Claus Rolfs a soumis cette hypothèse à différents tests, effectués par une équipe germano-italo-chinoise: les noyaux radioactifs confinés dans le métal et refroidis à une température de quelques kelvins [– 270 °C environ] ont réagi comme prévu au bombardement, selon un article paru dans la revue spécialisée European Physical Journal A. Après des expériences conduites avec du béryllium 7, du sodium 22 et du polonium 210, les scientifiques veulent désormais appliquer cette théorie au produit de combustion des centrales nucléaires, le radium 226. D’après Claus Rolfs, cette méthode pourrait réduire sa demi-vie, actuellement de 1.600 ans, à 100 ans, voire à 1 an dans le meilleur des cas. Il ne voit aucun obstacle insurmontable à la mise en pratique de sa méthode – bien que de nombreuses recherches soient encore nécessaires. Mais il lui faudra convaincre ses collègues incrédules, qui restent pour l’instant très nombreux. Pour en savoir plus, contacts: - http://www.heise.de/newsticker/meldung/76255 - http://www.physicsweb.org/articles/news/10/7/13/1 Source: Depeche idw, communique de presse de la Fachhochschule de Bielefeld - 07/08/2006 |
Comme
cette nouvelle fait réfléchir voici ce que nous avons concocté
ensemble
Monique et Raymond Séné (GSIEN) Quelques éléments
de réflexion, à défaut de réponse (phrases
en italiques = texte original):
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Le processus de désintégration
radioactive étant l'opposé exact de celui de la fusion
(?! Comment l'auteur peut écrire cela?!), M. Rolfs a également
«tiré» dans le collisionneur des noyaux radioactifs
enfermés dans du métal et refroidis afin de voir si les électrons
libres étaient susceptibles d'accélérer l'éjection
de particules chargées positivement depuis un noyau radioactif.
Comme prévu, il a observé que la désintégration
radioactive se produisait et était considérablement accélérée
par les conditions de basse température et de confinement métallique.
Selon C. Rolfs, la technique pourrait permettre de diviser, par 100 ou
davantage, la demi-vie des matériaux radioactif le temps qu'il faut
à un isotope radioactif pour perdre la moitié de sa radioactivité.
boff !!! «Nous examinons actuellement le radium 226, un corps dangereux résultant de la combustion de carburant nucléaire et qui possède une demi-vie de 1.600 ans. radium 226 ... résultant de la combustion de carburant nucléaire >>>> NON Le radium 226 est un des maillons (il y en a 13) de la chaîne de désintégration de l'uranium 238 En utilisant cette technique, on pourrait réduire la demi-vie à 100 ans. Dans la meilleure des hypothèses, j'ai calculé que la demi-vie pourrait être ramenée à pas plus de deux ans. On ne serait donc plus obligé d'enfouir les déchets nucléaires dans des dépôts profonds, une méthode extrêmement coûteuse et ardue, explique M. Rolfs. Ce n'est pas le radium qui pose des problèmes en matière de combustibles irradiés. Par contre il pose un énorme problème dans les résidus miniers, et, compte tenu des volumes concernés (50 millions de tonnes), une technique de ce genre est totalement illusoire, voire utopique. De plus amples recherches seront toutefois nécessaires pour valider entièrement la technique , Nous nous employons actuellement à tester l'hypothèse sur plusieurs noyaux radioactifs et les premiers résultats sont prometteurs , Nous n'en sommes qu'au tout début. De vastes recherches en ingénierie seront encore nécessaires pour mettre cette idée en pratique, mais je ne crois pas qu'il y aura de barrières techniques insurmontables. C'est comme pour la fusion thermonucléaire à confinement magnétique, les barrières techniques ne sont pas insurmontables !!!! , dans 10 ans, dans 20 ans cela va marcher .... c'est ce que nous disent leurs promoteurs depuis 50 ans, à chaque fois qu'ils demandent de nouveaux crédits. Quand il est écrit:
d + X >>> n + Y p + Y' ou n'importe quoi... On est dans , ce qu'on appelle "officiellement", la transmutation. Si, comme je crois le comprendre dans son papier, il a réussi à faire capturer un électron de la première couche (capture K), ce qui donne: Donc, la signature de son effet par une diminution de la période aurait dû être confirmée par la mesure des X correspondants. (*) C'est aussi de la transmutation. La rédaction peut donner à penser que le corps, en restant lui-même, change de période. Ce qui n'aurait pas de sens. Que l'on change de corps, c'est une autre histoire, que par ce moyen on y arrive, c'est encore une autre histoire. Finalement c'est toujours la même problématique: les physiciens s'imaginent que réussir une expérience sur une cible de qq mg permet de rêver à la taille industrielle: mieux vaut ne pas créer de déchets...... Et c'est valable aussi bien pour le nucléaire que pour la chimie (l'amiante et le plomb ont une période infinie !) (*) nota: la mesure de deux signaux est essentielle. Dans le cas de fusion froide, Fleishman et Pons annonçaient une mesure de dégagement de chaleur, chaque réaction de fusion produisant une certaine quantité d'énergie. Mais ils ne mesuraient pas le nombre de neutrons produits, directement corrélé à la quantité d'energie. Une simple règle de trois donnaient comme résultat que, au vu du nombre de neutrons produits, les opérateurs faisant les mesures de calorimétrie étaient morts irradiés depuis longtemps!!! Monique et Raymond Sené, 2 rue François Villon, 91400 Orsay, 01 60 10 03 49 |