CONTROVERSES NUCLEAIRES !
ACTUALITE NUCLEAIRE
2009
octobre
Incident sur l'installation nucléaire ATPu
2) LIBERATION:
Plutonium de Cadarache: ASN et CEA s'affrontent

     L'affaire du plutonium de Cadarache, et la crise qu'il a déclenché laissera des traces dans le milieu nucléaire français.

     Des traces pratiques, puisque se pose nécessairement la question de savoir si l'usine Melox (Areva), de Marcoule, doit être passée au peigne fin pour vérifier si le même phénomène s'y produit. Mais aussi pour les relations entre l'Autorité de Sûreté Nucléaire et le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA), qui ont pris une tournure assez virulente, et dont on peut espérer que l'affrontement se traduira non par une méfiance armée réciproque, mais par une rigueur accrue dans le débat technique et la transmission des informations. Quant à l'information... du public, on peut malheureusement considérer que l'épisode n'aura pas franchement amélioré la situation.
     Pour Libération, j'ai poursuivi l'enquête. A Cadarache, où j'ai décortiqué le volet technique de l'affaire avec les responsables du démantèlement de l'Atelier Technologie du Plutonium, avec le directeur du centre Serge Durand. A Paris, où j'ai rencontré Marie Pierre Comets, l'une des cinq commissaires de l'ASN... et avec de nombreux coups de fils. Cette enquête a donné lieu à un article, publié hier dans Libération. Le voici ci dessous, augmenté d'informations qui n'ont pu y figurer faute de place et de liens internet. Et exempt d'une erreur qui a été introduite à mon insu: le mot "ingénieur" mis à la place du "il" que j'avais écrit. Ce "il" représentait le texte de l'ASN. Cette intervention intempestive sur mon texte a pu faire croire aux lecteurs de Libération que l'ingénieur suretée de l'ATPu se contredisait sur les marges de sécurité alors qu'il s'agissait du texte de l'ASN qui affirmait qu'elles étaient fortement réduites.
     L'affaire du plutonium de Cadarache plonge le nucléaire français dans la crise. Une crise faite d'incident technique, certes, mais surtout des relations entre l'Autorité de Sûreté Nucléaire et le Commissariat à l'Energie Atomique. Entre contrôleur et contrôlés surgissent des différents sur l'interprétation des lois, des nuances dans l'appréciation de tel ou tel dossier technique. Mais un tel affrontement où le contrôlé refuse d'envisager d'avoir fauté, si peu que cela soit, est sans précédent.
     L'écho médiatique et politique n'a pas apaisé les choses. La secrétaire d'Etat à l'écologie, Chantal Jouano, est sommée par Christophe Hondelatte de nommer "les têtes qui doivent tomber". Après avoir considéré comme «scandaleux» que "le gouvernement n'ait pas été informé", elle élude sur le thème, "on verra si l'on doit faire tomber des têtes". Cadarache aurait caché "six bombes nucléaires", proclame de son côté Sortir du Nucléaire. SDN accuse même le CEA de «trafic avec les USA» et de conserver du plutonium militaire américain dans son installation (en fait il s'agit d'une démonstration de la possibilité de fabrication de MOX à partir de plutonium issu du démantèlement d'ogives nucléaires, une opération baptisée Eurofab, menée en 2004. Le tonnage - 140 kg de plutonium - est sans rapport avec le plutonium resté dans les boîtes à gants de l'ATPu (39 kg), l'accusation est donc assez ridicule). Bigre!, oserait-on, si le sujet n'était si sérieux (cette remarque ironique a disparue dans l'article publié dans Libération).
     Est-on passé à deux doigts d'une explosion nucléaire à Cadarache? D'où vient ce plutonium «découvert» lors du démantèlement? Le CEA et Areva ont-il caché quelque chose à l'Autorité de Sûreté Nucléaire? Que leur reproche exactement l'ASN?
     Pour répondre à ces questions, il faut d'abord se rendre à Cadarache. Ce 21 octobre, lorsque j'y pénètre, il pleut... mais l'affaire née dans l'Atelier technologie du plutonium joue un plus grand rôle que la météo dans la gravité de certains visages.
     Dans cet atelier, on a fabriqué, depuis 1964, des combustibles nucléaires à base de plutonium. A l'arrêt depuis 2004, il est en démantèlement. Et pourtant, il vaut au CEA et à Areva une sévère punition de l'Autorité de Sûreté Nucléaire. Motif: le 6 octobre, le CEA expédie un formulaire de déclaration d'incident selon lequel il renferme 39 kg de plutonium de plus que ce qui était attendu selon la comptabilité de cette matière sensible.
     La punition est tombée le 12 octobre, avec une décision classant au niveau 2 - sur l'échelle de gravité des incidents et accidents nucléaires qui en compte 7 - l'incident déclaré par le CEA. Le niveau 2? "C'est rare, entre zéro et deux par an", précise Marie-Pierre Comets, physicienne, l'une des cinq Commissaires de l'ASN. Puis, le 14 octobre, tombe la décision de suspendre le démantèlement. Enfin, le 16, l'ASN s'exprime, affirmant que "la sous-estimation de la quantité de plutonium a conduit à réduire fortement les marges de sécurité prévues à la conception pour prévenir un accident de criticité dont les conséquences potentielles pour les travailleurs peuvent être importantes". Et ajoute que sa décision se justifie aussi par un "retard" de l'information au regard de la loi Transparence et sûreté nucléaire de 2006, retard dont le procureur d'Aix-en Provence est alerté, ce qui déclenche une enquête judiciaire. Illégalité? Accident de criticité? "C'est sérieux", assène la commissaire.
     "Nous aussi sommes sérieux", rétorque, droit dans ses bottes, Serge Durand, le directeur du centre. Bernard Bigot, l'Administrateur général du CEA, conteste l'ensemble des affirmations de l'ASN: "la situation n'a pas entraîné de risque pour la sûreté ou la protection des travailleurs dans la phase de démantèlement, nous avons donc respecté nos obligations légales, et le démantèlement n'est pas sorti des normes de son référentiel approuvé par l'ASN!".
     Ces questions sont nées dans un espace de 700 mètres carrés où sont rangées les "cellules" de l'Atelier technologie plutonium (ATPu). Isolé du reste du centre par une protection sévère, il abrite une spécialité nucléaire française. Ici ont été fabriqués jusqu'en 2003 des combustibles au plutonium, d'abord pour les réacteurs à neutrons rapides (Phénix et Superphénix) puis les MOX - mélange d'oxydes d'uranium et de plutonium issus du retraitement des combustibles usés à La Hague - utilisés par EDF. "Nous avons traité 50 tonnes de plutonium", précise Michel Mellone (Areva), le directeur de l'ATPu, pour fabriquer 150 tonnes de combustible.
     Aujourd'hui, le maitre des lieux, c'est Alain Cordoba (Areva), le chef du démantèlement. Un parfait connaisseur de l'ATPu, où il travaille depuis 1993. Depuis 2003, il est chef de l'opération de démantèlement. Ordre, rigueur, respect des consignes, validation signée de chaque étape, sécurité avant tout - et notamment avant les délais - voilà son vocabulaire d'homme de l'art. "Dans notre métier, il n'y a rien d'improvisé", lâche t-il. Dans la cellule 7, il montre les désormais fameuses "boîtes à gants". Le processus de fabrication consiste à mélanger des poudres d'oxydes d'uranium et de plutonium, à les comprimer en petites pastilles et à les "fritter" (cuire). Des opérations qui sont effectuées dans des boîtes à gants, reliées entre elles, qui confinent ces matières nucléaires. Des sortes d'énormes aquariums dotés d'une structure métallique et de parois transparentes percés de trous où sont accroché les "gants" qui permettent aux opérateurs de manipuler matières, outils et équipements.
     A l'oeil, cette installation soulève un curieux sentiment, le mélange d'une technologie de pointe et de matériels rustiques. Pots métalliques, balances, outils de mécanos, chaînes, scies circulaires, fours, tamis...
     Désignant la boîte 073D, Alain Cordoba, éclaire de sa lampe un équipement ouvert, où l'on distingue un engrenage. Et là, on saisit le coeur technique de l'affaire: toute la surface interne de l'engin est recouverte d'une fine pellicule noire, la poudre d'uranium et de plutonium.
     Avec des grains de quelques microns, la poudre de plutonium et d'uranium, très volatile, s'est déposée partout. Sur les surfaces des boîtes, sur, sous et à l'intérieur des équipements, dans tous les interstices. C'est dans ce poste - le plus chargé en matière sur 450 boîtes - que l'on estime maintenant à 10,5 kg la poussière de plutonium, soit le volume d'un litre de matière (le plutonium et l'uranium c'est vraiment très dense, 20 fois l'eau environ). Certes, lors de l'exploitation, des nettoyages à sec - au pinceau - ont été conduits. Mais seul le démantèlement final pouvait permettre d'accéder à ces endroits confinés et cachés. C'est d'ailleurs là un problème de conception, qui pose deux questions : existait-il un moyen de faire autrement et le problème se pose t-il à Melox, l'usine de Marcoule qui à pris la succession de l'ATPu?
     Ce plutonium dispersé a t-il "conduit à réduire fortement les marges de sécurité prévues à la conception pour prévenir un accident de criticité", c'est à dire une bouffée de réaction en chaîne, comme l'affirme l'ASN? Un tel accident n'a pas la dimension d'une bombe, mais peut se traduire - comme à Tokaï Mura (Japon) en 1999 par des morts (deux) et des irradiations intenses parmi le personnel. L'interrogation porte sur le passé, la période d'exploitation, révolue depuis 2003. L'ASN répond positivement, et y voit "une lacune dans la culture de sûreté", justifiant le classement en niveau 2. S'agissant de physique nucléaire, on s'attend à ce que contrôleur et contrôlé soient d'accord. Or, non.
     L'ingénieur sûreté de l'ATPu, n'en démord pas: "raisonnons en masse sûre, qui nous garantit d'éviter la criticité, pour cet équipement où l'on a retrouvé le maximum de matière dispersée. En exploitation, le chargement était de 12 kg. Nous avions intégré le risque de double chargement, soit 24 kg, ce qui ne s'est pas produit. Même en cas de double chargement nous n'aurions pas dépassé 51% de la masse sûre. En plus, ce calcul est fait pour une matière réunie en une sphère, avec un taux d'humidité de 4% et l'hypothèse pénalisante que 100% des neutrons émis reviennent dans la matière. Or le plutonium supplémentaire était dispersé en fine couche partout» (Chiffres du Pu mélangé à l'uranium). Pour lui, les marges de sécurité en terme de criticité n'ont donc été que «très faiblement entamées".
     La divergence avec le texte de l'ASN est énorme puisqu'il affirme que ces marges ont été "fortement" réduites... mais lorsque l'on interroge Marie-Pierre Comets sur ce point précis, avec insistance, on obtient une autre musique. Elle ne conteste pas les chiffres de l'ingénieur sûreté d'Areva, mais explique que "dès lors qu'il s'agit de criticité entamer si peu que ce soit les marges de sécurité reste très sérieux et justifie notre réaction et c'est à l'ASN que revient le pouvoir de décision sur ce point". Je dois dire que pour le citoyen, c'est plutôt rassurant que l'ASN adopte ce point de vue, même si l'on comprend que c'est très exigeant pour les exploitants.

suite:
     Il peut sembler étrange que l'on ne sache pas où se trouvent 39 kg de plutonium, une matière qui se compte au gramme près. Et dont la comptabilité est régulièrement transmise au Haut fonctionnaire de défense et de sécurité concerné. Jusqu'au 17 septembre dernier, il s'agissait d'Emmanuel Sartorius, au ministère de l'industrie, depuis il s'agit de Claude Azam à celui de l'environnement (chez Borloo et Chantal Jouano), qui surveille le plutonium. Curieusement, cela n'entre pas dans les attributions de l'ASN, "seule autorité de sûreté dans ce cas avec celle de la Corée du Sud" me fait remarquer Marie-Pierre Comets.
     Ce dispositif de contrôle, très strict, vise surtout à s'assurer que du plutonium n'est pas parti vers de mauvaises mains. Outre la pesée fréquente des matières, le logiciel (Concerto) qui tient les comptes est alimenté par les déclarations des opérateurs, estimant à l'oeil la matière perdue dans les boîtes à gants lors des opérations. La somme de toutes ces déclarations au fil des près de 40 ans d'exploitation de l'ATPu donnait un total de 8 kg à la fin des activités, en 2003.
     Même si mes interlocuteurs ne suivent pas mon hypothèse, il me semble que le CEA et Areva, depuis le début de l'exploitation de l'ATPu sont beaucoup plus soucieux de prouver au HFDS que nul plutonium ne s'est évaporé de l'ATPu plutôt que de mesurer avec exactitude ce qui reste dans les boîtes à gants. Cette démarche suit une pente de raisonnement logique: le plus grave, c'est la prolifération possible, la "fuite" de plutonium. En outre, la chronologie des informations transmises (lire plus loin) et l'insistance avec laquelle on me dit "le HFDS était au courant et il nous a écrit cet été pour nous dire de continuer à démanteler pour savoir exactement combien de plutonium il reste" me font penser que leur souçi majeur était là. Et, malheureusement pour eux, pas dans la déclaration écrite, au fûr et à mesure des découvertes, à l'ASN. Mais n'y avait-il que 8 kg? Et surtout le CEA et Areva l'ont-ils caché, ont-il tardé à informer de leurs découvertes?
     Dès janvier 2008, tout le monde - CEA, Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, ASN, Areva - sait qu'il y en a plus que les 8 kg. A cette époque, quelques boîtes à gants ont été démantelées, à titre de tests. On y trouve deux à trois fois plus que de matière qu'attendue... En extrapolant, on sait dès lors qu'il peut se trouver dans les boîtes à gants de l'ATPu entre 16 et 24 kg de plutonium et non 8. D'après Michel Mellone et Serge Durand, cette information fait partie du dossier d'instruction du démantèlement, des précautions prises, et de son autorisation par l'ASN.
     Lorsque démarre le démantèlement, en février 2009, les premiers chiffres correspondent aux estimations basses. Puis, en juin, les opérateurs s'occupent des boîtes à gants où la poudre était tamisée, broyée, retournée, transvasée. Les chiffres grimpent alors plus haut. La première alerte date du 5 juin, les responsables de l'ATPu signalent alors à la direction du centre qu'ils ont 5 kg de plus. Puis, le 17 juin, il s'agit d'effectuer la déclaration annuelle à Euratom des stocks de plutonium, sous le couvert du Haut Fonctionnaire de Défense, dans le cadre de la surveillance internationale. Là, l'écart avec le comptage des postes dans le logiciel Concerto monte à 14 kg. Pour l'ASN et Marie-Pierre Comets, il aurait fallu rédiger simultanément la déclaration écrite à l'ASN a partir de ce moment. Ce qui, m'explique t-elle "n'aurait pas évité le niveau 2 au CEA en raison du risque de criticité". Puis, fin juin l'estimation monte à 22 kg, puis, début septembre, aux fameux 39 kg. C'est durant toute cette période que, selon l'ASN et le CEA, les versions divergent sur la transmission de l'information. 
     Pour Marie-Pierre Comets, "rien n'est arrivé au collège de direction de l'ASN avant la rencontre, le 1er octobre 2009, de l'administrateur général ajdoint du CEA, Hervé Bernard, avec André Lacoste, le président de l'ASN."
     Réactions virulentes du côté du CEA. Selon Serge Durand et Bernard Bigot l'information a été transmise oralement lors d'une visite de l'ASN le 11 juin à Cadarache. Le 19 juin, au moment où l'estimation grimpe à 22 kg, l'information est, dit Serge Durand "transmise par téléphone par mon adjoint au chef de la division de Marseille de l'ASN, à monsieur Kueny, son directeur". Coup de fil attesté... mais dont Marie Pierre Comets affirme "qu'il n'a pas été question du plutonium de l'ATPu lors de cette conversation". Dans cette affaire quelqu'un ne dit pas la vérité, mais je ne sais pas qui. Le 23 juin nouvelle information orale lors d'une visite Euratom, qui aurait donné lieu cet été (le 28 aout) à un échange de courrier entre le CEA et le Haut fonctionnaire de défense et de sécurité, après une nouvelle visite le 1er juillet.
     Tout cela, pour Marie-Pierre Comets est bien joli, mais "ce sujet ne se traite pas par téléphone" et rien ne vaut la déclaration en bonne et due forme à l'ASN, laquelle est "obligatoire et sans délais" depuis la loi de 2006. Autrement dit, il semble évident que de nombreuses informations ont circulé par oral. Signe de la bonne foi des acteurs. Il me semble d'ailleurs assez impossible que le Haut Fonctionnaire de Défense n'ait aucune discussion avec André Lacoste sur un sujet aussi sensible... mais pourquoi n'avoir pas en quelque sorte "sorti le parapluie" en dégainant une déclaration écrite à chaque montée des estimations de plutonium retrouvé? Ou, a posteriori, adopté une posture plus "profil bas" en regrettant de n'avoir pas effectuer cette démarche?
     La question se pose d'autant plus que Bernard Bigot - pour qui le "sans délai" de la dite loi s'applique aux situations de danger "notable ou imminent" pour la sûreté ou les travailleurs... - va jusqu'à me dire qu'aucune déclaration écrite ne s'imposait dans ce cas. "Mais si, c'est justement le cas", réplique Marie-Pierre Comets. Les gendarmes des Bouches-du-Rhône et le procureur d'Aix vont avoir à trancher entre les deux versions.
     En tous cas, il va être de plus en plus difficile de plaider la collusion entre l'ASN et les exploitants du nucléaire.
     Une autre question, difficile mais fondamentale, réside dans le risque suivant: comment ne pas transformer la rigueur dans la transmission des informations, nécesssairement écrite et formalisée, en bureaucratisation de la sûreté? La formalisation est inhérente au contrôle. Elle est donc nécesssaire. Son excès résulte directement de la tendance de tous les acteurs du système à sortir le parapluie pour se protéger d'une accusation ultérieure de ne pas avoir soit demandé, soit donné, des informations. Le problème qui en découle est de détourner l'attention, l'action et la volonté des acteurs du but réel poursuivi: la sûreté et la sécurité, au profit stérile de la paperasse.
     Dans cette affaire, il me semble que le CEA n'a pas cherché à cacher, in fine, des informations - de toute façon c'est impossible - à l'Autorité de sûreté nucléaire, mais qu'il a négligé de considérer la réaction prévisible de l'ASN lorsqu'elles lui seraient transmises. La bonne leçon a en tirer est, à mon avis, qu'il aurait dû remplir un formulaire d'incident dès juin 2009, donc avant d'avoir une estimation finale de la quantité de plutonium retenu. La mauvaise serait de considérer que cette affaire aurait dû se traduire par cinq ou six formulaires, à chaque fois que l'estimation grandissait.
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Document
1) GSIEN