du Réseau "Sortir du nucléaire" Sortie du nucléaire en Allemagne: un verre à moitié vide ou à moitié plein ? Bien sûr, nombre de clauses de ce plan de sortie du nucléaire sont trop favorables au lobby nucléaire et le résultat est loin des promesses électorales, y compris celles du SPD (qui prônait une «sortie du nucléaire aussi rapide que possible»). Alors, oui, l'Allemagne renonce au nucléaire, mais ceci ressemble bien plus à un simple non renouvellement du parc nucléaire, c'est à dire un fonctionnement limité des réacteurs existants avec toutes les conséquences liées aux risques d'accidents majeurs pendant encore des dizaines d'années. Hormis des pays profondément antidémocratiques comme la Russie et la Chine, quel autre pays veut encore de cette énergie trop chère et trop risquée qui, de surcroît, produit des déchets dont personne ne sait que faire? Au moins, peut-on en Allemagne connaître la mesure du problème, la production totale de déchets étant maintenant définie. Enfin est reconnue officiellement par les entreprises du secteur énergétique la primauté du politique sur l'économique. Dans notre pays où EDF se prend pour État De France, une telle prise de position pour la sortie du nucléaire serait un événement considérable: nos responsables politiques feraient bien de s'en inspirer, eux qui ont délaissé la question énergétique depuis 1946. Saluons aussi l'arrêt programmé du «retraitement» des combustibles nucléaires allemands. Cependant, le Réseau "Sortir du nucléaire" regrette vivement que la COGEMA anticipe l'interdiction de l'exportation des déchets allemands en stockant, dès à présent, des combustibles usés allemands qu'elle ne retraitera que beaucoup plus tard. Rappelons que la loi française interdit ce genre de pratique. Alors? Alors, la lutte antinucléaire se poursuit plus que jamais en Allemagne: les personnes s'engageant à bloquer le prochain transport de matières radioactives sont déjà nettement plus nombreuses que celles qui avaient fait face aux 30 000 policiers chargés de «protéger» le dernier transport en 1998! De son côté, le Réseau "Sortir du nucléaire", qui marque le renouveau d'un mouvement antinucléaire en France, continuera à rassembler très largement toutes les forces vives pour que notre pays sorte le plus rapidement possible de l'impasse du nucléaire. Contact presse : 00 49 721 84 10 96 ou 00 49 172 81 56 198 (Allemagne) ou 04 78 28 29 22 (France) GSIEN mai 2000 Et pourtant ce sont les concepteurs de la centrale du Blayais qui devraient être à l'index pour ne pas avoir réalisé les travaux de protection contre le risque inondation demandés par l'Autorité de Sûreté. (suite)
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Si la seule réponse aux interrogations légitimes d'une population inquiète est la violence, cela n'est guère en accord avec les affirmations de transparence affichées aussi bien chez l'exploitant qu'au niveau gouvernemental. En ces jours où la mission GRANITE tente d'établir un dialogue, le pouvoir public montre sa conception de la concertation à base de matraques et de grenades lacrymogènes Si c'est cela la concertation et le débat public proposés par le pouvoir politique alors les citoyens ont raison de refuser de dialoguer avec la mission GRANITE Le GSIEN élève une vive protestation face à des pratiques indignes d'une démocratie. A propos de Tchernobyl: lettre de Bella Belbeoch, secrétaire du GSIEN à Mr le directeur de l'IPSN Objet : Mise au point concernant le dossier IPSN :Tchernobyl
douze ans après
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Je suis obligée de conclure
qu'aucun des textes réglementaires de l'année 1986 ne permet
d'étayer votre version des faits: il n'y a pas eu en 1986 d'évacuation
de population basée sur une contamination surfacique supérieure
à 15 Ci/km2 en césium 137 associée
à une dose annuelle susceptible d'être reçue supérieure
à 5 mSv.
Je vous joins une chronologie des évacuations et relogements effectués en 1986 ainsi que les critères ayant conduit à ces décisions, d'après M. Savkin (Institut de biophysique, ministère de la santé de Russie, Moscou). Ce tableau est extrait d'un ouvrage édité par le CEPN dont j'ai fourni la référence à M. Robeau dans ma lettre du 18 janvier 2000 (CEPN, Report n°225, April 1994, Historical perspective of the counter measures taken following the Chernobyl accident). On y distingue les évacuations de la phase d'urgence de Pripyat puis de la zone des 30 km car les débits de dose étaient supérieurs à 20 mR/h et le maintien sur place pouvait conduire à des effets déterministes (les doses externes reçues, dans la fourchette 0,25-0,75 Sv correspondaient aux niveaux d'intervention soviétiques pour l'évacuation, édictés avant Tchernobyl). Suivies quelques jours plus tard du " relogement " des habitants des localités limitrophes de la zone des 30 km, là où le débit de dose au 10 mai était supérieur à 5 mR/h. Enfin le relogement tardif à l'automne des habitants des localités où les habitants étaient susceptibles en restant sur place de dépasser la dose admissible de 100 mSv par contamination interne et irradiation externe. Ces localités sont explicitement répertoriées dans le décret n°1005-285 du 22 août 1986. Vous pourrez constater que cette chronologie correspond sensiblement à celle que je vous ai indiquée dans ma première lettre du 17 décembre 1998. Il me paraît justifié, d'un point de vue scientifique, que vous fassiez un rectificatif dans votre prochain dossier sur Tchernobyl. En effet, le dossier IPSN Tchernobyl douze ans après laisse croire que des habitants ont été évacués en 1986 quand la contamination en césium 137 dépassait 15 Ci/km2. Cette confusion entre les évacuations de l'année 1986 et la gestion du long terme avec des relogements qui seront décidés cinq ans plus tard en 1991 sur la base d'une contamination surfacique de 15 Ci/km2 et une dose annuelle de 5 mSv minimise singulièrement l'impact de la catastrophe de Tchernobyl en gommant la phase d'urgence. D'autre part cette confusion permet des comparaisons inopportunes entre la zone d'exclusion autour de Tchernobyl et les points chauds relevés en France dans le massif alpin ce qui banalise considérablement l'impact des conséquences possibles d'une catastrophe nucléaire. En espérant que vous voudrez bien tenir compte de ma demande, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à mes salutations distinguées. P. J. Chronology of the evacuation and relocation in 1986. The decision-making criteria. (History of zoning processes after the accident at the Chernobyl nuclear power plant, M. Savkin) La sécurité du centre nucléaire de Los Alamos en question Les gigantesques feux de forêt qui ont détruit ces derniers jours plus de 1.600 hectares de garrigue au sein de l'immense complexe nucléaire de Los Alamos (sud-ouest), berceau de la première bombe atomique, ont fait resurgir la question de la sécurité du site. (suite)
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Le feu s'est approché à 300 mètres des installations sensibles, faisant craindre le pire aux organisations écologistes et antinucléaires. Selon le département de l'Énergie, le centre de recherches nucléaires de Los Alamos, construit en 1943, a été conçu "selon les normes les plus strictes", en prenant en compte tous les risques possibles, notamment ceux posés aux installations de stockage du plutonium et des déchets radioactifs. "Le plutonium est stocké dans des bunkers aux épaisses parois en béton, capables de résister aux tremblements de terre, à un crash d'avion et aux feux de forêt", a expliqué un porte-parole du centre, Jim Danneskiold. Le feu n'a causé aucun dommage conséquent. "Aucune structure n'a été endommagée, hormis deux petites baraques. Et aucun signe anormal de radioactivité n'a été détecté", affirme-t-il. Selon lui, les deux zones les plus sensibles, l'enceinte de l'usine de traitement du plutonium (TA-55) et celle consacrée au stockage des déchets nucléaires (TA-54), ont été complètement épargnées. Un photographe de l'AFP, autorisé à se rendre sur place samedi matin, a confirmé l'exactitude de ces dires. Mais ce n'est pas tant les stocks nucléaires bien protégés - en 1996, dernière date pour laquelle des chiffres existent, le centre renfermait 2,6 tonnes de plutonium - qui inquiètent les écologistes, que les déchets enterrés sous les pins et les genévriers dans les 110 km2 de forêts du complexe. Selon l'organisation Nuclear Watch New Mexico, basée a Santa Fé, le centre contient quelque 1.500 sites souterrains de déchets radioactifs et de produits explosifs dangereux, sans parler des essais nucléaires réalisés durant des décennies qui ont libéré dans l'environnement d'énormes quantités d'uranium dans le sol, dans les arbres et la végétation autour du laboratoire. Le feu est passé sur certains de ces sites, affirme Sasha Pyle, membre de cette organisation. Selon lui, "il est possible que les incendies aient contribué à disperser dans l'atmosphère des niveaux importants d'uranium, de béryllium, de métaux lourds et même de plutonium". Les organisations écologistes critiquent aussi la rétention d'informations par les autorités locales et le département de l'Énergie. Le secrétaire à l'Environnement du Nouveau-Mexique, Pete Maggiore, a promis que les résultats des mesures d'analyse de l'air seraient publiés dès que possible, mais aucune donnée n'a encore été communiquée. "Ce dont nous avons besoin, c'est de faits et de chiffres, et pas de relations publiques", s'emporte Sasha Pyle. Le pire, c'est que les risques sont connus, relève Keith Easthouse, expert au magazine Forest, en citant une étude réalisée en 1997 par le département de l'Énergie sur les conséquences éventuelles de gigantesques feux de forêt sur le complexe nucléaire, et notamment sur 14 bâtiments de stockage. Dans le pire scénario, elle concluait à une possible contamination des canyons où sont entreposés les déchets dangereux et à la libération dans l'atmosphère de cendres et de poussières radioactives de tritium et de plutonium. Sans attendre, certaines organisations écologistes ont décidé de réaliser leurs propres mesures indépendantes. "Nous avons effectué des mesures de l'air, au sol et en altitude, à l'aide d'instruments peu sophistiques et nous n'avons rien trouvé. C'est déjà une indication", note Greg Mello, du Los Alamos Study Group, une organisation antinucléaire. p.3
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Fédération de 487 associations antinucléaires 9 rue Dumenge F-69004 LYON (France) Email : rezo@sortirdunucleaire.org http://www.sortirdunucleaire.org 1- Tchernobyl : la radioactivité contaminera longtemps la
chaîne alimentaire (Commentaires rezo sur un article du Monde)
mercredi 17 mai 2000, 21h38
vendredi 19 mai 2000, 0h30
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vendredi 19 mai 2000, 15h55 L'écologiste Nikitine de retour à Mourmansk, "poubelle nucléaire" russe MOURMANSK (Russie), 19 mai (AFP) - Des dizaines de sous-marins supplémentaires offerts à la rouille, une centrale menaçant d'exploser: la situation s'est encore aggravée dans la région de Mourmansk, véritable "poubelle nucléaire" russe où l'ex-officier Alexandre Nikitine a repris cette semaine son combat écologique. "C'est encore pire qu'il y a cinq ans", assure M. Nikitine à l'AFP dans un entretien accordé à l'occasion de sa première visite dans la péninsule de Kola depuis 1995, date à laquelle il avait divulgué des informations sur l'état alarmant de la flotte nucléaire. Soulagé par la récente décision de la Cour suprême de le laver des accusations de haute trahison et d'espionnage lancées par le FSB (ex-KGB), M. Nikitine, lui-même ancien commandant d'un submersible, s'inquiète en revanche de la détérioration avancée des sous-marins nucléaires déclassés. Des incendies, des collisions et des explosions ont déjà endommagé plusieurs d'entre eux, et l'un de ces vaisseaux a même été le théâtre d'une crise de démence d'un marin armé. "Autant que je le sache, il n'y a pas eu de fuite radioactive pour l'instant mais il se pourrait très bien que l'un de ces bâtiments finisse par couler si rien n'est fait très rapidement", explique-t-il. En 1995, 52 de ces vestiges de la grandeur soviétique s'entassaient autour de Mourmansk, dans des cimetières improvisés. Ils sont aujourd'hui une centaine, encore remplis de produits radioactifs, a pourrir lentement dans la région, et leur nombre devrait bientôt dépasser 120. "Plusieurs gouvernements se sont succédés mais aucun n'a pris le problème à bras-le-corps", poursuit M. Nikitine, tout en soulignant que le désastre écologique ne se limite pas aux seuls sous-marins. D'autres navires à propulsion nucléaire, des phares alimentés par des sources radionucléaires et l'une des centrales atomiques les plus dangereuses au monde se concentrent dans la péninsule, en faisant la région la plus nucléarisée du globe. Au total, plus de 330 réacteurs de conception ancienne y vieillissent. Si la communauté internationale négocie avec Moscou des traités ouvrant la voie à un "grand nettoyage", leur finalisation se heurte encore au refus des autorités russes de modifier le cadre législatif. Les équipements de dépollution donnés à la Russie par les Occidentaux sont, à leur grand dam, encore soumis à des taxes douanières lorsqu'ils passent la frontière, par exemple. "Pour le dire d'une façon peu diplomatique, il y a des problèmes d'ordre bureaucratique, administratif et peut-être politique qui doivent impérativement être réglés à Moscou", a déclaré Thorbjoern Jagland, ministre norvégien des Affaires étrangères, en visite à Mourmansk cette semaine. En attendant un déblocage de la situation et pour ne pas rester immobiles, des projets de moindre ampleur sont lancés, tels ces deux unités de traitement des eaux radioactives. "On essaye de s'activer dès maintenant. Il est très difficile d'agir aussi rapidement que le rythme auquel l'état des sous-marins se détériore", confie un conseiller de M. Jagland. Dans ce tableau noir, un peu à l'image du paysage local, s'élève cependant une lueur d'espoir. Les observateurs relèvent en effet un changement de mentalité de la part des autorités russes, qui coïncide avec une prise de conscience accélérée chez les Occidentaux. "La situation est pire qu'elle ne l'était il y a cinq ans mais la possibilité d'y remédier est plus grande aujourd'hui", résume un responsable de Bellona, l'organisation environnementale norvégienne avec laquelle M. Nikitine collabore. mardi 25 avril 2000, 21h39
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''Cet accident a libéré
au moins 100 fois plus de radiations que les deux bombes atomiques larguées
sur Hiroshima et Nagasaki combinées'', peut-on ainsi lire dans cette
brochure de 32 pages intitulée ''Tchernobyl: une catastrophe qui
continue''.
Officiellement, le bilan de l'explosion, le 26 avril 1986, du réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, se monte à 31 morts: trois personnes tuées sur le coup, lors de la déflagration, et 28 ouvriers qui ont participé aux opérations d'urgence, morts dans les trois premiers mois qui ont suivi la catastrophe. La brochure ne donne pas d'autre bilan, mais souligne que 106 autres ouvriers, parmi ceux qui avaient été les premiers à se rendre sur les lieux, ont montré des symptômes liés à une exposition importante aux radiations. Au total, ajoutent les auteurs, 600.000 ouvriers qui ont participé aux opérations de nettoyage ou de construction du sarcophage en béton qui recouvre le réacteur N°4 ''doivent être suivis en permanence pour surveiller les effets de l'exposition aux radiations''. Selon ce document, publié par le Bureau des Nations unies pour la Coordination des affaires humanitaires, les trois pays les plus touchés par cet accident -la Bélarusse, l'Ukraine et la Russie- continuent à en payer le prix. " Tchernobyl est un mot que nous aimerions tous rayer de nos mémoires'', souligne le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan en avant-propos. Mais, ajoute-t-il, ''plus de 7 millions d'être humains n'ont pas le luxe de pouvoir oublier. Ils souffrent toujours, chaque jour''. Si le nombre exact de victimes ne sera peut-être jamais connu, 3 millions d'enfants ont besoin de soins et ''beaucoup mourront prématurément'', affirme Kofi Annan, pour qui ''nous ne saurons pas avant 2016, au plus tôt, le nombre total de ceux susceptibles de développer des complications médicales graves''. 2- Accord sur l'abandon du nucléaire civil en Allemagne par
Daniel Simpson
Les conservateurs hostiles
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Par ailleurs, aux termes de l'accord, le retraitement des déchets nucléaires sera interdit à partir du 1er juillet 2005. Mercredi, la société britannique de retraitement BNFL a dit souhaiter que tous ses contrats soient honorés. Les déchets nucléaires allemands sont retraités à La Hague en France et à Sellafield en Grande-Bretagne. Une augmentation sensible du parc Dominique Liffard Service des Énergies renouvelables et de l'utilisation rationnelle de l'énergie Contrairement à ce qui a pu être
enregistré dans d'autres pays européens et aux États-Unis
depuis 1980, la part de la cogénération a été
relativement faible en France jusqu'à ces dernières années.
Toutefois, l'intérêt de cette technique au plan de l'efficacité
énergétique et les enjeux industriels qu'elle comporte ont
amené les pouvoirs publics à engager une politique spécifique
en faveur du développement de cette filière énergétique
depuis la fin de l'année 1997 (voir la Lettre de la DGEMP "Énergies
& matières premières" n°9 du troisième trimestre
1999).
État du parc La production d'électricité du parc affiche une progression de 28% par rapport à 1993 et celle de chaleur représente une augmentation de 30,6% sur la même période.
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Jusqu'en 1993, le parc des équipements
de cogénération était majoritairement composé
de turbines à vapeur (57,7% du parc). Si elles génèrent
toujours une part très importante de la production d'électricité
(63,5%) et de chaleur (87,2%), elle ne représentent plus que 35%
des équipements en 1997. Ce recul s'est opéré au profit
des turbines à combustion et plus particulièrement des moteurs
thermiques dont le parc a été multiplié par trois
en 1997 par rapport à 1993.
- moteurs thermiques > 1 MW jusqu'à 2 MW
Les secteurs d'activité concernés.
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Les secteurs de l'industrie et de l'énergie représentent une part prédominante dans la réduction totale d'électricité (61%) et de chaleur (71%) du parc existant de cogénération. Les équipements de cogénération de l'industrie sont majoritairement concentrés dans les sucreries, la chimie et les papeteries. Les équipements en construction au 31.12.1997 occupent toujours une place importante et se situent dans des gammes de puissance électrique relativement élevées (12 à et 13 MW). Il importe de noter que la part de la cogénération dans le secteur des chaufferies et des réseaux de chaleuraaugmenté par rapport à 1993 où il l'on recensait 61 équipements. En 1997, ils sont désormais au nombre de 185. Cette évolution sensible se vérifie également dans les installations en cours de construction. En effet sur les 90 équipements en construction répertoriés au 31.12.1997, 46 sont affectés aux chaufferies et aux réseaux de chaleur. Consommation énergétique des équipements de cogénération et les combustibles utilisés Le gaz naturel est le premier combustible employé dans les équipements de cogénération (32%) après les combustibles spéciaux utilisés dans les secteurs de la chimie et de la papeterie (18%) et les ordures ménagères (16%). Où comment l'éolien éclipse le nucléaire GREENPEACE Communiqué de presse Paris, le 26 mai 2000 - Greenpeace publie aujourd'hui
le rapport "Éole ou Pluton ?"[1] réalisé par
l'association Détente[2]. Selon les conclusions de cette
étude, pour des investissements identiques, l'éolien pourrait
fournir d'ici 2020 une quantité d'énergie largement supérieure
à celle produite par quatre nouveaux réacteurs nucléaires,
tout en créant beaucoup plus d'emplois. L'éolien permet donc,
pour une production d'électricité plus importante, d'éviter
la production, le traitement et la surveillance de déchets nucléaires
pendant des décennies.
[1] "Éole ou Pluton?", Détente pour Greenpeace
France, 40 pages, mai 2000
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- Benjamin Dessus.- Résumé :Comment répondre au défi
d'un développement équitable pour les dix milliards d'hommes
qui peupleront notre planète en 2100, en leur fournissant les services
énergétiques nécessaires, mais sans pour autant multiplier
les risques globaux pour l'humanité ? Quelques pistes d'avenir du
président du Conseil scientifique du Fonds français pour
l'environnement mondial.
Le choix des risques
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La négociation de Kyoto1, en décembre 1997, a marqué un premier pas important sur ces problèmes de risques globaux puisque les pays industrialisés se sont engagés à une réduction de 5,2 % de leurs émissions de gaz à effet de serre en 2010 par rapport à 1990. Force est de constater que rien ne vient équilibrer ces mesures sur la limitation des émissions de carbone avec des dispositions concernant les risques associés au nucléaire civil, ce qui pourrait bien, par un effet de vases communicants, provoquer un appel d'air du nucléaire, sans que les problèmes de l'avenir des déchets n'aient trouvé la moindre solution. Pourquoi ne pas s'inspirer des mesures adoptées pour contrôler l'augmentation des émissions de carbone et susciter un débat sur l'opportunité de contrôler et de limiter la croissance des flux, voire des stocks des déchets les plus problématiques au niveau mondial ? Responsabiliser tous les acteurs
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