Voici la Gazette des vacances.
Ne vous y perdez pas trop.
La lutte paie, quoiqu'on en dise mais la vigilance reste de rigueur. Notons que les chercheurs de site ont "oublié" que depuis 10 ans ils veulent imposer leur vision (on a un programme de réacteurs, de mines, de tout plein d'usines et sans réfléchir plus avant on continue..). Ils ne veulent pas entendre les citoyens et pourtant ceux-ci ne demandent pas la lune. Ces citoyens réclament une concertation. Entendons-nous tout de suite : une concertation suppose que tous les éléments sont apportés, que l'on traite TOUT le sujet. En effet traiter le déchet en tant que tel, est sans objet si on ne détermine pas d'où il vient, en quelles quantités et pourquoi on en a ? Difficile de se faire comprendre car ne pas accepter la stratégie des grandes firmes (EDF, FRAMATOME) et des grands établissements (CEA, ANDRA) est un crime de lèse-majesté. On doit penser pour nous. La mission GRANITE a sagement arrêté les frais et le gouvernement (élections commande ) a décidé le report du dossier. Si c'est pour en mettre à plat les tenants et les aboutissants, c'est une bonne décision. Sinon c'est un cafouillage de plus. Bon la gazette fait un point sur les déchets donc je n'insiste pas sur ce sujet. Je dois dire que j'ai suivi sur le site REZO toutes les actions. J'ai reçu toutes les déclarations et je dis : bravo. Simplement il faut avancer et parvenir à faire avancer les choses. En effet le petit entrefilet du Parisien permet de mieux comprendre que le problème des déchets abandonnés se posent avec acuité. Et quand ils ne sont pas orphelins , c'est son heureux possesseur qui veut partir sur la pointe des pied ou faire un cadeau empoisonné à une municipalité donc aux citoyens. « Des fosses pour déchets nucléaires » ROBIN DES BOIS, association parisienne de protection de l'homme et de l'environnement, n'y va pas par quatre chemins. Elle qualifie de «fosses pour déchets nucléaires ou chimiques» les fameux puits dans lesquels s'écoulaient les eaux de lavage des postes de tir du fort de Vaujours. «Après chaque expérimentation, les blindages des bâtiments d'exercice étaient lavés et les eaux de lavage rejetées en puits perdus d'une profondeur de trente-cinq mètres», explique l'association. «Des contrôles en fond de puisard réalisés par le SPR (service de protection radiologique du CEA) ont conduit à des valeurs de l'ordre de dix fois le bruit de fond (entendez par bruit de fond la radioactivité naturelle). Un comblement des puisards et des canalisations avec du béton a été effectué en raison de l'inaccessibilité, empêchant toute décontamination totale.» Et de souligner : «Le dossier d'abandon déposé par le CEA ne se hasarde pas dans les mesures de radioactivité des ruisseaux, cours d'eau, sources ou nappes sur site et hors site et ne dit mot sur le devenir et la migration des effluents radioactifs rejetés dans les puits perdus.» Pour Jacky Bonnemains, président de Robin des Bois, ce sont deux ou trois laboratoires indépendants qu'il faut mettre sur le coup. |
suite:
«Cela demande des moyens techniques importants, ajoute Jacky Bonnemains. Il faut descendre dans les puits, réaliser des carottages dans le gypse, analyser les sédiments, les sources, les ruisseaux...» Il poursuit : «L'enquête publique dit explicitement que le confinement des poussières d'uranium n'était pas totalement assuré. Or, qu'ils s'agisse de pollution chimique ou radioactive, on sait que les sites les plus dangereux sont souvent ceux qui sont fermés.» Enfin: «Étant donné les très grosses lacunes du CEA, je ne vois pas comment le préfet pourrait autoriser l'abandon du site en l'état.»Rien à ajouter sinon que le CEA n'est pas sérieux. Vaujours de plus n'était pas dans l'inventaire et nul ne sait ce qu'il contient exactement. Des mesures indépendantes sont indispensables. Remarquons, à ce sujet, que le collectif des Bois Noirs commence à trouver le temps long. Voici 2 ans que l'état lui promet des mesures sur le site de la mine abandonnée depuis 1980 et il y a toujours une virgule qui n'est pas à sa place dans le protocole. DONC DEPUIS 2 ANS : RIEN . COGEMA est très douée pour manipuler tout sans se faire voir. Gageons qu'à Vaujours ce sera le CEA-DAM qui mènera aussi la danse et retardera les mesures. Deux informations importantes : 1- la restructuration du secteur nucléaire qui finit de nouveau dans les bras du public. Attendons-nous au pire. (présentation tableau à revoir) 1999 2000 État - 20% CEA-industrie 36% 22% COGEMA - 34% EDF 11% 9% CDR 4% - (Crédit Lyonnais) S-total public 51% 85% Alcatel 44% 9% salariés 5% 6% total 100% 100% 2-L'Allemagne a donc
pris la décision d'arrêter à terme son programme nucléaire.
Quelque soient les modalités, le problème énergétique
est sur la sellette. Si la France pouvait, au moins faire ce pas, on pourrait
avoir l'espoir d'un traitement des déchets et d'une prise en charge
de la sûreté des réacteurs, mais.....
A bientôt
Bonne lecture p.1
|