THESE: Irradiation par microfaisceau de particules
alpha: implication des espèces réactives de l'oxygène
dans l'effet de voisinage (ou bystander effect).
Soutenance à l'Amphi. de l'Institut
Curie d'Orsay.
(suite)
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suite:
http://www.notre-planete.info/ 27 octobre 2009 D'après une nouvelle étude
partiellement financée par la Commission européenne, on a
considérablement sous-estimé le risque de développer
une maladie cardiaque ou de subir une attaque suite à une exposition
à des rayonnements à faible dose comme ceux utilisés
dans les hôpitaux ou dans le cadre de radiographies dentaires. Les
résultats, publiés la semaine dernière dans la revue
Public
Library of Science (PLoS) Computational Biology, confirment
les niveaux de risque pour les travailleurs du secteur nucléaire
évoqués dans les dernières études sur le rayonnement.
p.10
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NOVOZYBKOV (Russie) - Les habitants des zones touchées par la catastrophe de Tchernobyl, qui consomment parfois par nécessité ou habitude des aliments contaminés, souffrent fréquemment de pathologies dont l'origine encore inconnue pourrait être liée à la radioactivité. Après les cancers de la thyroïde et les leucémies apparus en grand nombre dans les années qui ont suivi le plus grave accident nucléaire de l'histoire, les médecins des territoires contaminés du sud-ouest de la Russie y ont relevé un nombre anormalement élevé d'arythmies cardiaques et de cataractes. Novozybkov, la plus grande ville de cette zone avec 42.000 habitants, devait être évacuée après l'explosion en avril 1986 du réacteur n°4 de la centrale nucléaire, située à quelques dizaines de kilomètres en Ukraine. Mais comme personne n'a été forcé de partir, la plupart sont restés. "Le grand programme de décontamination qui avait été commencé n'a jamais été mené à son terme à cause de la chute de l'URSS et de la période de crise qui a suivi", déclare Andréi Niebilitso, maire-adjoint chargé des affaires sociales. Pour éviter le contact avec les sols radioactifs, les rues ont été asphaltées, ainsi que les cours d'école. Mais 20 ans après, le bitume se fissure, et la ville manque de moyens pour engager les travaux nécessaires. "Il aurait fallu changer les canalisations d'eau, retirer une bonne couche de terre", mais aujourd'hui, avec la crise économique mondiale qui frappe la Russie, "la ville reste seule face à ses problèmes", regrette M. Niebilitso. Sur le trottoir, des habitants vendent des fruits et légumes de leur jardin ainsi que des baies et des champignons de la forêt dont la consommation constitue, avec le gibier, la principale source de contamination au césium 137, un élément radioactif non présent naturellement dans le corps humain où il se fixe sur les muscles. |
Pour vérifier s'il existe un lien direct entre l'arythmie cardiaque et la présence de césium 137 radioactif dans le corps de patients, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) français a lancé le programme EPICE (Evaluation des pathologies induites par le césium). Depuis le mois de mai, 9.000 enfants vivant dans des zones contaminées, qui comptent 110.000 habitants côté russe, ainsi qu'un groupe témoin de 9.000 autres vivant à proximité dans des zones "propres" subissent des électrocardiogrammes, des échographies cardiaques et une mesure de la concentration du césium dans leur corps. Parmi les enfants examinés en une matinée à l'école n°9 de Novozybkov, certains sont exempts de césium tandis que des concentrations relativement fortes sont relevées chez d'autres. "On a déjà eu des tas d'études, mais nous n'avons jamais vu aucun résultat", tempète Galina Liakh, proviseure du lycée n°1 de la ville, venue à la tête d'une délégation de directeurs d'école rencontrer un groupe de journalistes français en voyage de presse avec l'IRSN. Les enseignants, qui affirment que la quasi-totalité des enfants de la région souffrent de diverses pathologies, se souviennent que des Allemands et des Danois ont déjà réalisé des études, ainsi que des Américains. Cette fois c'est promis, les résultats leurs seront communiqués tous les six mois et serviront à mieux prendre en charge les malades, promet Alexander Silenok, directeur du Centre de diagnostics et d'analyses cliniques et biologiques de Briansk, la capitale régionale. Pour que les habitants n'aient pas le sentiment d'être des cobayes au service de la science, "il était très important pour nous que les familles donnent leur accord, ce que les autorités russes ont mis du temps à comprendre", explique Jean-René Jourdain, responsable du programme EPICE pour l'IRSN. Lien intéressant: programme EPIC p.11a
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Aux Etats-Unis, l'industrie nucléaire essuie plusieurs refus Les temps sont durs pour les lobbyistes de l'industrie nucléaire aux États-Unis. Une agence indépendante d'information sur le nucléaire, la NIRS (Nuclear Information and Resource Service) a révélé hier qu'en 2009, l'industrie nucléaire a essuyé des refus dans chacune de ses requêtes auprès de 6 états américains pour faire lever les moratoires sur la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Ces moratoires demeureront donc en vigueur dans ces états qui sont le Kentucky, le Minnesota, Hawaï, l'Illinois, la Virginie Occidentale et le Wisconsin. Notons que l'Illinois est l'état américain possédant le plus d'installations nucléaires à l'heure actuelle avec ses onze centrales. Depuis le rejet par l'administration Obama du site de Yucca Mountain dans le Nevada pour l'enfouissement des déchets radioactifs et les dépassements de coûts astronomiques sur la construction de nouvelles centrales, la soi-disant renaissance nucléaire ressemble plus à une entreprise de sauver les meubles. L'industrie nucléaire a également échoué dans sa tentative de faire reconnaître le nucléaire en tant qu'énergie renouvelable par les états de l'Indiana et de l'Arizona. De plus, elle a dû abandonner un de ses projets de faire abolir une loi californienne interdisant la construction de nouveaux réacteurs tant qu'un site d'enfouissement de déchets radioactifs n'est pas en opération. |
Jennifer Nordstrom, coordonnatrice du projet Carbon-Free, Nuclear-free de l'Institut for Energy and Environmental Research du Wisconsin a déclaré: «Recommander la construction de centrales nucléaires pour combattre les changements climatiques équivaut à dire à un patient de fumer pour perdre du poids.» Selon madame Nordstrom, les technologies de remplacement existent bel et bien pour permettre de se retirer complètement du nucléaire et des énergies fossiles d'ici 2050. A l'heure actuelle, le nucléaire est jugé trop risqué par les investisseurs alors le seul moyen de continuer de construire des réacteurs, c'est si le risque financier est assumé par les contribuables. C'est ce qu'on appelle un CWIP (Construction Work in Progress). Dans l'état du Missouri, cette demande de CWIP a été refusée. En 2009, sur dix demandes d'alléger la législation en faveur du nucléaire, seulement une a été acceptée. En Georgie, grâce à cette mesure de CWIP, les contribuables devront débourser deux milliards de dollars avant même qu'un seul watt d'énergie ne soit produit par les deux réacteurs projetés. Pour de plus amples informations, consulter l'article au lien suivant (en anglais): http://www.nirs.org/press/08-27-2009/1 Nicole Béland, B. Sc. en géologie
p.11b
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COMMUNIQUE du Vendredi 11 Septembre
Onde de choc en Allemagne. Les médias révèlent que dans un rapport daté de 1983, les ministères concernés ont imposé à l'Agence de sûreté nucléaire "d'embellir" ses conclusions. Furent ainsi escamotés les risques découverts sur le site de GORLEBEN (Basse-Saxe), programmé pour l'enfouissement des déchets radioactifs. Cet énorme scandale, au vu des enjeux sanitaires et environnementaux, confirme et amplifie les expertises gênantes sur d'autres sites en Allemagne, aux Etats-Unis et en France. Face à ces pratiques invraisemblables, la décision s'impose de geler en urgence tous les projets d'enfouissement et de remettre à plat tout le problème des déchets radioactifs. Dans les médias allemands (1), les révélations se multiplient: "Les ministères de la Recherche et de l'Intérieur ont contraint des scientifiques à minimiser les risques d'incident sur le site de stockage de Gorleben (...) Ce qui a été minimisé dans ce rapport, c'est le risque d'infiltration [des eaux]". Infiltration des eaux, voilà bien le risque majeur lié à tout stockage souterrain de déchets nucléaires. Ces eaux qui dégraderaient les fûts de déchets, se gorgeraient de radio-nucléides puis contamineraient les nappes phréatiques. Science-fiction, clament ici et là les organismes chargés des projets d'enfouissement, avec à leur tête l'agence française Andra (2). Malheureusement non. Voici quelques mois, en Allemagne encore, la poubelle nucléaire souterraine de ASSE (Basse-Saxe) défrayait la chronique (3). Dans une ancienne mine de sel, quantité de fûts de déchets radioactifs avaient été entreposés. Le risque était assuré nul puisque le sous-sol, formé de sel, était stable depuis des millions d'années (s'il y avait eu de l'eau depuis, elle aurait dissous le sel, qui aurait alors disparu). Or on sait aujourd'hui: que le dépôt souterrain (à 600 m de profondeur) baigne dans l'eau, que personne ne sait d'où vient cette eau, que les autorités n'ont aucune solution à proposer face à une catastrophe qui se profile, et que les pouvoirs publics ont caché pendant des années cette réalité. Autre cas, aux Etats-Unis, celui de YUCCA MOUNTAIN (Nevada). Tout aussi délirant. Tandis que les études officielles se multiplient depuis des lustres, les contre-expertises s'empilent elles aussi. Il faut dire que le pays est particulier, l'Etat fédéral finance lui-même les contre-expertises demandées. Peu de pays montrent une telle exemplarité et certainement pas la France. Résultat: alors que les études académiques concluent à un site parfait, d'autres dénoncent depuis bien longtemps une énorme faille sismique sous le site. Coup de théâtre tout récemment: le président Obama vient de stopper la folie en gelant le projet Yucca Mountain. Autre cas, ô combien emblématique, celui de BURE en France (Lorraine/Champagne-Ardenne). (suite)
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suite:
sur tous les projets d'enfouissement, de toute urgence Rappelant que nombreux sont ceux qui se rallient à cette exigence de MORATOIRE; le dernier en date étant François Baroin, député-maire de Troyes (Aube, département saturé de nucléaire) et ancien ministre (8). (1) Voir sur le site de "villesurterre" (2) Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (3) http://www.dw-world.de/ (4) http://www.commondreams.org/ (5) Autorité de sûreté nucléaire, Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, Commission nationale d'évaluation (6) Les docteurs en géologie, géophysicien, géologue...: A.Godinot - J. Muller - A. Mourot - P. Huvelin - A. Mallet... (7) http://burestop.free.fr/ (8) voir sur le site de "villesurterre" Communiqué
"Nappe phréatique contaminée, structure d'entreposage qui s'effondre, déchets de longue vie stockés dans des conditions inadmissibles: le bilan du Centre de stockage de la Manche (CSM) (...) est accablant. Une semaine avant la diffusion le 13 octobre sur Arte d'un documentaire choc sur l'industrie des déchets (1), Greenpeace France publie un rapport sur l'état de ce site (2), commandé à l'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'ouest (ACRO), un laboratoire indépendant (...) Le CSM est un élément fondamental de compréhension des problèmes que pose le stockage pour des dizaines de milliers d'années des matières nucléaires (...) il est symbolique de l'incapacité des industriels du nucléaire à gérer leurs déchets." (3) Le communiqué (extrait ci-desus) de l'ONG écologiste pointe également d'autres craintes. Qu'en sera-t-il par exemple des conséquences du site de stockage programmé à BURE (Lorraine/Champagne-Ardenne), si par malheur ce projet allait à son terme? On voit en effet ce qu'il en est du site Andra de La Hague, conçu pour stocker des déchets radioactifs à "faible et moyenne activité et à vie courte". Or, le site de Bure recevrait lui les déchets à "haute activité et à vie longue", c'est-à-dire des déchets qui concentre une radioactivité phénoménale, sur des durées inconcevables, et enfouis à cinq cents mètres de profondeur. Et des experts indépendants alertent - en vain pour l'instant - sur l'accumulation de tares géologiques majeures à Bure et dans sa grande région. La polémique fait à présent rage sur tous les sites de l'Andra: à La Hague, à Soulaines, à Bure, à Morvilliers. Et cette agence venant de se faire mettre à la porte, avec fracas, de deux communes (dans l'Aube) ciblées pour y implanter une autre poubelle nucléaire (pour déchets au nom de code FAVL), elle vient de lancer une vaste opération de charme auprès des élus des régions Bure-Soulaines. Aux frais de la princesse, ceux-ci viennent d'être invités en déplacement à fêter le 40ème anniversaire de... la poubelle Andra de La Hague. Question: en toute transparence, l'Acro, Greenpeace ou le Crilan (4) étaient-ils invités à présenter à ces élus le fruit de leurs sidérantes découvertes? p.12
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Il est temps, grand temps, de regarder en face le problème considérable posé par les déchets-poisons du nucléaire Première étape, en urgence: MORATOIRE pour tous les projets d'enfouissement de déchets radioactifs. Dès mars de cette année,
COMMUNIQUE du 26 octobre 2009
Dans un communiqué d'information publié hier lundi, les associations La Q.V. (2) et le CEDRA (3) dénonçaient une tromperie énorme de la part de l'ANDRA (4). Tromperie passée totalement inaperçue jusqu'alors et avec l'aval, ou la cécité, de la "gendarmette du nucléaire", l'ASN (5), organisme pourtant chargé de la surveillance. L'agence Andra stocke dans la poubelle nucléaire de Soulaines (Aube/Champagne-Ardenne) des déchets radioactifs qui n'ont rien à y faire. Depuis, cette découverte soulève bien d'autres questions. En premier lieu, l'explication de l'Andra (voir en bas, in dépêche AFP) ne peut que laisser pantois: "le lot en question en contient suffisamment peu d'éléments [à vie longue] pour être considéré comme déchet "à vie courte". Ainsi, en les mélangeant à des "vie courte", l'Andra parviendrait à faire passer du chlore 36 (par exemple) dont la durée de vie se compte en millions d'années en des produits qui perdraient leur radioactivité en 300 ans? C'est le prix Nobel de l'illusionnisme, et illico, qu'il faut décerner à cette agence-là. Quant à la "petite quantité" qui serait à vie longue, Michel Guéritte de l'association La Q.V. bouscule sérieusement les dires de l'Andra: sur les 1958 m3 stockés là et qui n'ont rien à y faire, ça ne sont pas que quelques % qui sont à "vie longue" mais près d'un quart! Le plus grave de "l'affaire" c'est que l'Andra et les pouvoirs public, pour faire accepter cette poubelle nucléaire à Soulaines, avaient promis - foi d'organisme d'Etat- aux élus locaux et aux populations riveraines que le site ne recevrait QUE des déchets à vie courte (300 ans, voilà la vie "courte" d'un déchet pour ces gestionnaires-là !). Voici quelque temps, l'association Cedra prenait l'Andra la main "dans le fût": l'agence empilait là, en toute discrétion, du plutonium (6). Elément toxique comme aucun autre, et de durée de vie de... 24.000 ans. Aujourd'hui c'est un nouveau cocktail qui est découvert avec ces "graphites". Et demain? A Soulaines, comme à La Hague, Morvilliers ou encore Bure, la gestion des déchets du nucléaire s'avère des plus déplorables. On stocke ici et là ce qui n'a rien à y faire. La gestion est tellement déplorable que Andra et consorts font ce que bon leur semble. Ministre et autre secrétaire d'Etat, face à chaque nouveau scandale, ne peuvent qu'ânonner qu'ils vont diligenter une enquête. (suite)
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Nos "dirigeants" savent si peu ce qui se trame dans le monde du nucléaire et de ses déchets que le Parlement lui-même avoue sa lamentable impuissance en organisant le 4 novembre prochain une audition des plus larges (7). But: tenter de tirer au clair les exportations de "matières nucléaires" en Sibérie, révélées de manière fracassante par Arte le 13 octobre dernier (8) Les populations ont fait confiance, elles ont subi malgré elles ; aujourd'hui elles agissent et plus encore demain un certain nombre d'actions se préparent. (1) HA = haute activité / VL = vie longue / FMA = faible et moyenne activité / VC = vie courte (2) La Qualité de la Vie (3) Collectif contre l'enfouissement des déchets radioactifs (4) Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (5) Autorité de sûreté nucléaire (6) http://burestop.free.fr/ (7) http://www.senat.fr/presse/cp20091026a.html Contacts: Michel GUERITTE > 06 71 06 81 17 Michel MARIE > 03 25 04 91 41 / 06 66 959 777 http://www.romandie.com/ Un collectif dénonce la présence illégale de déchets radioactifs sur un site REIMS - Le Collectif contre l'enfouissement
des déchets radioactifs (Cedra) a dénoncé lundi la
présence illégale de 1.958 m3 de déchets
radioactifs à vie longue dans le centre de stockage de Soulaines-Dhuys
(Aube) habilité à ne recevoir que des déchets à
vie courte.
p.13
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La surprise du jour nous vient des quotidiens "JHM - Journal de la Haute Marne" et "L'Est Républicain - édition Meuse" Pas moins de 4 pages, centrales, à la gloire de l'électricien dit 'national'. A la gloire car il est écrit, certes fort discrètement (tout en haut à gauche): "PUBLI-INFO". On n'est jamais si bien servi que par soi-même. Au fait, pourquoi dans ces seuls deux quotidiens? Et bien il se trouve qu'en France se niche un village, tout petit et qui ne demandait rien à personne: BURE. Et que Bure se trouve relégué aux confins de la Meuse (Lorraine) et de la Haute-Marne (Champagne-Ardenne). Et que Bure est tombé dans les mailles du filet des producteurs de déchets issus de l'industrie nucléaire, essentiellement EDF, AREVA et CEA (parenthèse: les déchets médicaux, derrière lesquels se cachent "nos" producteurs ne représentent que... 0,5% de l'énorme masse des poisons radioactifs accumulés). Bure donc, sur lequel se sont jetés fin 1993 ANDRA et pouvoirs publics avec pour objectif de se débarrasser des pires déchets radioactifs en les enfouissant (HA-VL: haute activité - vie longue). Mais voilà, malgré le camouflage de la chose sous le terme pompeux de "laboratoire scientifique souterrain", malgré les emplois agités sous les yeux de zones en dépression, malgré l'argent déversé à flots (20 millions € par an! pour chacun des deux départements), malgré les yeux esbaudis des élus locaux dans leur majorité (parlementaires et conseils généraux en tête)... malgré tout cela, la pilule ne passe ni dans la population, ni chez une fraction d'élus clairvoyants, et courageux. Voilà pourquoi, la pilule coinçant fort, le quatuor EDF-ANDRA-AREVA-CEA a lancé ces derniers mois une véritable déferlante sur Haute-Marne et Meuse, colonisation du territoire en bonne et due forme. (suite)
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Le publi-reportage de ce jour déclinant sous différentes facettes les largesses de nos "bienfaiteurs": * avoir les élus dans la poche est une étape, appâter les entreprises ("emplois", mot magique) serait un plus auquel les CCI 52 et 55 (chambres de commerce et d'industrie) se sont prêtées de -très- bonne grâce par l'aboutissement d'une association (Energic S/T). Résultat: moult entreprises locales (fonderie, métallurgie, etc) sont devenues sous-traitantes de l'industrie nucléaire, celle-là même produisant les déchets radioactifs qui empoisonneront les descendants des ouvriers actuels. Cynique? En effet. Mieux, ou pire c'est selon: une de ces entreprises est payée pour réaliser des pièces "pointues", en fait des containers destinés à transporter les déchets nucléaires vers les sites poubelles... * "nouvelle formation singulièrement innovante" au lycée Blaise Pascal, à Saint-Dizier, qui craignait pour son avenir. But de la dite formation: maintenance nucléaire. Choquant ! Choquant qu'à l'heure de la montée en flèche des énergies propres et renouvelables (et là il y a à faire en termes de formations) on ne propose à notre jeunesse que de servir de "trimardeurs du nucléaire" ou de "viande à rems" suivant ce que plus personne ne peut ignorer Voilà dans quoi, et entre autres, se fourvoie notre EDF, elle qui déclamait qu'elle nous devait plus que la lumière. Dans les ténèbres doivent s'en passer de belles. Et justement, nous avons découvert tout récemment l'existence d'une entreprise qui ne s'embarrasse pas de fioritures. Adieu le "nucléaire énergie propre"... cette entreprise ne serait-elle pas une filiale d'EDF? Dans le cadre d'un nouveau projet d'orientation basé sur le principe de responsabilité, IDF propose le rachat de barils de déchets hautement radioactifs permettant ainsi le financement de recherches de ces déchets. Un système de cotation est désormais mis en place. NE TRAINEZ PAS!!! Déjà 315.000 barils vendus... p.14a
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Berne, 30.10.2009 - Aujourd'hui, les entreprises de fourniture d'électricité Alpiq, Axpo et FMB ont déposé auprès de l'Office fédéral de l'énergie les demandes d'autorisation générale remaniées pour les projets de centrales nucléaires de Mühleberg, Beznau et Gösgen. En juin 2008, Alpiq (Kernkraftwerk Niederamt AG) a déposé auprès de l'Office fédéral de l'énergie une demande d'autorisation générale pour une seconde centrale nucléaire dans le canton de Soleure. En décembre 2008 suivaient les demandes d'autorisation générale d'Axpo et des FMB pour remplacer les centrales nucléaires de Beznau I et II (Remplacement centrale nucléaire de Beznau SA) et de Mühleberg (Remplacement centrale nucléaire de Muehleberg SA). Jusqu'en avril 2009, l'Office fédéral de l'énergie, l'Office fédéral de l'environnement, l'Office fédéral du développement territorial et l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) ont procédé à un «examen sommaire» des demandes. L'examen mené par l'IFSN, en particulier, a fait apparaître un important besoin d'informations complémentaires. Ces informations ont été demandées aux requérants, lesquels ont remis aujourd'hui leurs demandes d'autorisation générale remaniées à l'OFEN. Comme le remaniement des demandes a nécessité plus de temps qu'initialement prévu par les requérants et les autorités, toute la procédure de demande d'autorisation générale pourrait prendre du retard. Ce n'est que dans un mois environ, une fois que l'exhaustivité des nouveaux documents aura été contrôlée, que l'on saura si tel est vraiment le cas. |
Suite de la procédure En se basant sur les dossiers de demande complets, l'IFSN pourra établir les expertises sur la sécurité technique des trois projets. La Commission de sécurité nucléaire (CSN) prendra alors position par écrit sur ces expertises. On sollicitera ensuite les avis des cantons et des autorités fédérales compétentes et finalement, tous les documents, expertises et avis seront mis à l'enquête. Le Conseil fédéral se prononcera probablement en 2012 sur les demandes d'autorisation générale. La durée des délibérations parlementaires qui suivront est difficile à prévoir. Si le référendum facultatif est demandé contre la décision du Parlement, la votation référendaire pourra avoir lieu environ une année plus tard (2013). Les procédures d'autorisation de construire et d'exploiter viendraient ensuite. Ainsi, les nouvelles centrales nucléaires pourraient être connectées au réseau vers 2025. Les cantons recevront prochainement les dossiers relatifs aux demandes d'autorisation générale Afin que les cantons disposent de suffisamment de temps pour examiner les demandes d'autorisation générale, les dossiers remaniés leur seront remis ces prochains jours déjà. Renseignements: Marianne Zünd, cheffe de la Communication de l'OFEN, 031 322 56 75 / 079 763 86 11 Editeur: Office fédéral de l'énergie Internet: http://www.bfe.admin.ch p.14b
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Les experts plaident pour un arrêt immédiat les emprunts destinés aux réacteurs. Les experts ont déclaré que le Département Energie doit "STOPPER IMMEDIATEMENT" de garantir les emprunts comme le recommande la NRC sur la base d'objections de sûreté pour le réacteur Westinghouse AP-1000. Cette demande d'arrêt ne repose pas que sur les objections de la NRC, liées à de sérieux problèmes dans les études de l'AP-1000, futur réacteur aux USA (14 sur 25). Il apparaît aussi que le Department of Energy (DOE) prendrait un très gros risque s'il permettait l'émission d'un emprunt d'Etat pour ces nouveaux réacteurs non finalisés et sans licence (autorisation en France). Lors d'une conférence, quatre experts ont attiré l'attention sur le fait que La DOE ne devait pas donner l'aval de l'Etat aussi rapidement. Ces garanties reposent sur les fonds de la DOE. Ceci concerne 2 AP-1000 proposés par la Southern Company (site de Vogtle en Géorgie) et la South Carolina Electric & Gas. La NRC a émis de sérieux doutes sur la tenue de l'AP-1000 aux tempêtes, séismes, tornades et autres agressions externes, ainsi qu'imposées par les règles NRC. La semaine dernière, la NRC a indiqué que "son bureau a informé Westinghouse que la société n'avait pas apporté la preuve de la remise à niveau des composants de l'enceinte de l'AP-1000" et affirmé qu'il n'a pas été possible en une année d'obtenir des informations solides. La NRC précise:"Il s'agit d'une situation où un standard technique fondamental aurait dû être mis en oeuvre pour que le confinement réponde aux exigences de l'autorité." Sara Barsack, directeur du programme haut risque de SACE (Alliance du Sud pour une Energie Propre) réplique: "Ce que nous avons à dire est simple. Cette situation alarmante – dans laquelle une des agences fédérales (DOE) ne semble pas être au courant des avis de l'autre agence (NRC)- doit se finir. Compte tenu des sommes garanties par l'état, la DOE se doit de rejoindre la NRC dans son analyse. Nous croyons que la DOE se doit d'annoncer au public que les entreprises envisageant des réacteurs nucléaires tels que l'AP-1000 ne sont pas qualifiées pour obtenir des fonds d'Etat. De toute façon la DOE ne peut pas ignorer les mises en garde de la NRC et délibérément prendre un risque financier considérable." (suite)
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Edwin Lyman, expert sénior, Global Security Program, Union of Concerned Scientist a dit "le rejet par la NRC de la nouvelle version du confinement de l'AP-1000" est un signe encourageant. En effet, on commence à reconnaître les risques majeurs de sûreté posés par ce nouveau et non testé réacteur, d'une part dans son étude, mais aussi dans sa mise en oeuvre industrielle. La NRC ne donne d'autorisation que si le réacteur a été testé et s'il répond aux critères les plus élevés de sûreté et de sécurité. Les représentants du Congrès qui veuleut obtenir que la NRC accélère les procédures d'autorisations devraient être conscient des conséquences potentiellement désastreuses d'obliger des contrôleurs à un travail trop précipité. Peter Bradford, membre de la NRC: "les préoccupations de la NRC à propos de la sûreté du AP-1000 (Toshiba-Westinghouse) ne sont que la dernière illustration des coûts élevés qu'une garantie fédérale fait peser sur les contribuables US. Dans les derniers 18 mois, plus de la moitié des 25 réacteurs nucléaires que l'industrie qualifie de 'renaissance de l'industrie nucléaire' ont été annulés ou retardés de plus d'une année, ou ont fait l'expérience d'une révision à la hausse des coûts de plus de 1milliard de dollars. Ces retards ont sérieusement augmenté les coûts, rendant certains réacteurs aussi chers que des éléphants blancs, problématique dont le nucléaire a une longue expérience. Anticipant sur ces pertes, l'industrie a donc voulu obtenir une garantie fédérale pour que les risques associés aux nouveaux réacteurs soient à la charge des contribuables." (...) La décision de la NRC a aussi des implications sur ce qu'on appelle "la renaissance nucléaire" aux Etats-Unis, qui a essuyé de nombreux reculs, récemment. Il y a au total 14 réacteurs AP-1000 en discussion: Alabama (2 à Bellafonte – au début 4); Georgia (2 à Vogtle); Florida (2 à Levy County et 2 à Turkey Point); South Carolina (2 à V.C. Summer et 2 à William Lee); North Carolina (2 à Harris). Le 19 octobre 2009, 10 groupes locaux venant des états où est envisagé un AP-1000 ont appelé le département de l'Energie pour stopper le processus de garantie, suivant en cela les recommandations de la NRC. 18 groupes venant de 4 états où sont proposés des nouveaux réacteurs pour un emprunt garanti de 18,5 milliards de dollars ont trouvé "le risque trop élevé" et demandent l'arrêt de la procédure. p.15
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