Un Additif à notre AG, pour expliquer les procédures judiciaires 1. Concernant la question de l'articulation
d'une loi et de son décret d'application, il est important de souligner
le fait que le décret doit être conforme à la loi et
que si, dans le texte du décret, certaines dispositions paraissent
la contredire, il revient aux juridictions de l'ordre administratif (tribunaux
administratifs, cours administratives d'appel et Conseil d'Etat) de trancher
et de dire, en particulier, si le décret est entaché d'illégalité.
Plus généralement, une loi et un décret ne sont que
des textes dont on ne connaît vraiment la portée normative
que lorsqu'un juge les a interprétés.
Le renvoi de la mission granite fête ses dix ans Bais (extrait Ouest France 03/10) La coordination d'opposition à l'enfouissement
des déchets radioactifs (Coedra) fêtait le 10e anniversaire
du renvoi de la mission granite. Pour l'occasion, une rétrospective
photographique des faits a été exposée. Chantal Moussay
a rappelé les différentes phases de cet événement.
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Le Haut Comité
à la transparence pour l'information sur la sécurité
nucléaire a examiné, lors de ses réunions plénières
du 1er juillet et du 8 octobre 2009, la question de l'information des populations
et des patients associée aux événements intervenant
dans le domaine de la radiologie ou de la médecine nucléaire.
p.2
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Par AFP, publié le 27/03/2010
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Armes de terreur: débarrasser le monde des armes nucléaires, biologiques et chimiques Commission sur les armes de destruction massive Introduction par Hans Blix Edition française coordonnée par Venance Journée L'Harmattan - mai 2010 - 250 pages - 24,50 € «Le présent rapport porte
sur la façon dont le monde pourrait – et devrait- contrer les menaces
que représentent les armes nucléaires, biologiques et chimiques
ainsi que les missiles».
Commentaire par l'auteur
p.3
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A mon sens, l'intérêt de ce rapport, qui justifie pleinement sa parution en français maintenant, est qu'il garde toute sa validité. Le mandat demandait à la Commission de traiter les questions de désarmement, de non prolifération et de lutte contre le terrorisme dans le contexte des armes de destruction massive. Un apport important des travaux présentés dans cet ouvrage est que les sujets ont été analysés de façon globale en abordant la question de l'ensemble des armes, biologiques, chimiques et nucléaires, y compris les missiles et les moyens de contrôle prévus dans les traités liés à ces armes. Le rapport traite ce sujet d'une façon réaliste et concrète, et émet une soixantaine de recommandations qui sont encore tout à fait pertinentes aujourd'hui. C'est un ouvrage relativement court, et qui contient un grand nombre d'informations de qualité et très à jour, avec de nombreux arguments rédigés par moi-même sur la dissuasion française dans le contexte international. L'Elysée bloquée par les antinucléaires Une quinzaine d'activistes qui menaient une
action pacifiste de protestation contre le nucléaire militaire devant
l'Elysée ont été arrêtés ce matin.
Communiqué
Des militants du collectif "Non
au missile M51" ont bloqué la porte principalement Palais de
l'Elysée pendant 30 minutes ce mercredi 28 avril vers 10 heures,
avec des chaînes et des cadenas. Parmi les 15 activistes, 10 ont
été embarqués par les forces de l'ordre.
Voir également le site de l'Observatoire des armements La Cour des Comptes doit venir analyser le coût des subventions publiques à la pollution ECONOMIE - Actu-Environnement.com - 27/05/2010 La question du coût et des avantages financiers et en termes d'emplois des différents choix ayant un rapport avec l'environnement n'est pas d'actualité. C'est d'autant plus incompréhensible que l'heure est à la rigueur budgétaire et que les responsables de la majorité à l'Assemblée nationale laissent déjà entendre que les «niches» fiscales issues du Grenelle pourraient être parmi les premières à faire les frais de cette politique de rigueur. Ainsi, une fois encore, la politique aurait été celle de la communication et non de la réalité. Pourtant, plus que jamais l'analyse des coûts et des avantages des différents choix apparaît comme une nécessité absolue. Commençons par l'énergie. Le fait que le Président de la République a fait classer secret défense la totalité du rapport Roussely consacré à l'avenir de la filière électronucléaire, alors que seule la partie militaire devait faire l'objet d'un tel classement est particulièrement inacceptable. En effet, alors que l'État s'apprête à rogner sur les maigres fonds alloués au développement des énergies renouvelables et à l'investissement dans l'efficacité énergétique, le coût financier de la filière nucléaire mérite particulièrement l'attention. (suite)
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Que ce soit l'usager, par sa facture d'électricité que le président actuel d'EDF n'a de cesse de vouloir faire monter, ou que ce soit le contribuable, dans tous les cas de figure, il est demandé aux Français de faire un effort financier considérable pour lancer un deuxième programme nucléaire en France. Or, le minimum est d'exiger un contrôle public, c'est-à-dire par l'opinion publique, sur la comparaison des coûts et avantages financiers et en termes d'emplois générés par chaque euro dépensé par le contribuable français. Il est plus que probable que si cet effort était fait, il apparaîtrait comme une évidence que nous avons un intérêt économique, financier et social à mettre l'accélérateur sur les énergies renouvelables et les industries de l'efficacité énergétique et non sur les EPR. De la même manière, à aucun moment, il n'a été question de réduire les investissements publics dans la filière pétrolière alors même que les super bénéfices réalisés par cette filière devraient exclure tout financement public quelle qu'en soit l'origine. La question posée est donc bien celle de savoir jusqu'à quand restera taboue la question des impacts financiers, économiques et d'emplois des choix politiques en faveur de certaines grandes filières et au détriment des autres. De la même manière, il est plus qu'urgent que la Cour des Comptes vienne analyser le coût des subventions publiques à la pollution. Des milliards d'euros sont dépensés chaque année pour financer la pollution, que ce soit les subventions en faveur des énergies fossiles, des pesticides, de l'irrigation ou d'autres. A l'heure où la rigueur budgétaire impose des choix qui vont constituer pour nos concitoyens une réduction du périmètre de l'État-providence, le minimum serait d'instituer un principe de cohérence des politiques publiques et de ne pas dépenser 2 € en même temps, l'un pour polluer, l'autre pour dépolluer, étant précisé qu'il ne s'agit pas de deux € mais d'un ratio d'un € pour la pollution et 0,10 € pour la dépollution. La mise en oeuvre d'une véritable économie écologique impose de passer par les fourches caudines de la rigueur financière appliquée à tous les secteurs avec des critères analogues et privilégiant ceux qui sont les plus nécessaires à la collectivité: l'emploi, la protection des ressources, le développement des activités localisées. L'optimisation à l'euro dépensé par les fonds publics devrait devenir un principe cardinal de la gestion publique, y compris dans le domaine de l'environnement qui ne pourrait que gagner au change. Corinne LEPAGE
Avocate, ancien Ministre de l'Environnement, Présidente de Cap21. Le Monde 1.06.10 http://www.lemonde.fr/ Le secret, par Hervé Kempf C'est tout à fait simple: imaginez qu'un document officiel contienne,
d'une manière ou d'une autre, une référence à
la chose militaire. Il vous suffit de le déclarer "secret-défense"
pour en empêcher la communication publique.
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