la même question est soulevée sur le périmètre des 10 km. À cette distance, des communes ont une
partie du territoire qui est concerné, mais le bourg étant
hors périmètre, ces territoires sont exclus du plan d'urgence.
17 novembre - Selon l'IRSN qui a publié
un rapport ce jour-là, plusieurs centrales françaises doivent
rapidement procéder à des modifications des installations.
Notamment en ce qui concerne les réserves d'eau pas assez importantes
en cas de problèmes sur les générateurs à vapeur.
Idem pour des systèmes de tuyauteries risquant de se briser en cas
de séisme. «Ce sont des petites fautes mais qui pourraient
avoir des conséquences énormes» a dit en substance
Jacques Repussard directeur de l'IRSN. Concernant les séismes, l'IRSN
demande de tenir compte dans les calculs des secousses les plus importantes
dans l'état actuel des connaissances, faisant référence
au séisme de 1356 de Bâle qui avait servi de base pour les
calculs de Fessenheim.(Badische Zeitung)
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Tout au long du parcours il y eut des échauffourées entre manifestants et plus de 20.000 policiers. Le convoi est enfin arrivé à Dannenberg après 92 heures de marche. Les 11 conteneurs ont été transbordés sur des camions pour les 20 derniers kilomètres jusqu'au site d'enfouissement où ils sont arrivés le 28 novembre en début de soirée. 26 novembre - Une réunion organisée par les associations «Stop transports-Halte au nucléaire, CSFR et Stop Fessenheim» a eu lieu à Strasbourg contre la poursuite de l'exploitation nucléaire en Alsace. Un "appel solennel au Président de la République" a été signé par 422 élus alsaciens. D'autre part 55 communes françaises, 68 communes allemandes et 43 communes suisses ont officiellement dit non à la prolongation de la centrale de Fessenheim et oui à sa fermeture immédiate.(DNA). 5 décembre - La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine dans l'Aube a fait l'objet d'une intrusion par neuf membres de Greenpeace qui ont réussi à déployer une banderole. Deux autres militants ont réussi à s'introduire dans les installations de la centrale de Cruas ( Ardèche). Tous ont été arrêtés. Reste que selon Greenpeace, la preuve est faite: «les installations nucléaires françaises sont vulnérables à une intrusion humaine». Pierre Fetet Depuis le début de la catastrophe de
Fukushima, Pierre Fetet tient un BLOG
où il recense les témoignages de la population japonaise.
9 mois après la catastrophe, la situation semble alarmante.
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Le problème, ce sont ces irresponsables qui se bousculent à la télévision japonaise pour faire croire aux gens que la situation n’est pas grave. Ainsi, d’après plusieurs scientifiques médiatisés, le plutonium ne serait pas si dangereux. La radioprotection pour tous n’est pas un concept avancé au Japon. Et la population, quand elle ne s’organise pas de manière autonome, en fait les frais. Une télévision alternative, OurPlanet-TV, informe de manière indépendante en diffusant des émissions sur le sujet même de la santé. Par exemple, en juillet dernier, l’émission ContAct a invité Mika Noro, présidente de l'association "Le pont pour Tchernobyl", qui a partagé son expérience: s’étant rendue au Bélarus en 1993 (pays le plus touché par les retombées radioactives de Tchernobyl), elle a éclairé avec lucidité et compétences les symptômes cliniques chez les enfants de Fukushima. Après la catastrophe de Fukushima, Our Planet-TV a lancé une enquête pour savoir si les retombées radioactives avaient eu des effets sur la santé de la population. Suite à cet appel, ils ont été amenés à étudier plus de 500 cas. Cette enquête met ainsi en évidence que la radioactivité, même à faible dose, a des effets réels sur la santé, ce qui était déjà connu par ailleurs avec la reconnaissance de l’augmentation du risque de cancer. Dans cette vidéo sous-titrée en français, on voit entre autres le Dr Masamichi Nishio, chef du centre anti-cancéreux d’Hokkaïdo commenter le livre de Yablokov et Nesterenko et témoigner que la CIPR (Commission Internationale contre les rayonnements) a renoncé à étudier les effets des radiations internes car cela aurait gêné le développement de l’industrie nucléaire. Source: http://fukushima.over-blog.fr/ Suivi Fukushima L’ACRO souhaite attirer l’attention du public
sur une nouvelle étude qui met en évidence une augmentation
significative du nombre de leucémies chez les enfants vivant dans
un rayon de 5km autour des centrales nucléaires françaises.
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Le point de vue de l’ACRO D’autres études épidémiologiques ont, dans le passé, suggéré l’hypothèse d’une relation causale entre des risques accrus de leucémies chez l’enfant et certains sites nucléaires en Angleterre (Sellafield, Aldermaston, Burgfield), en Ecosse (Dounreay), en Allemagne (Kruemmel) et en France (usine de retraitement de La Hague). Dans ce contexte, l’ACRO considère que cette nouvelle étude qui vient de paraître constitue un nouveau signal sanitaire important et qu’il doit être pris en compte par les autorités. Certes, nous ne cherchons pas à masquer l’existence d’autres études épidémiologiques qui ont conclu à l’absence de relation entre les risques de cancers et la proximité d’un site nucléaire. Pour autant, les doutes que l’ACRO a pu exprimer dans le passé restent plus que jamais intacts et il nous semble important que des études soient poursuivies et ce, dans plusieurs directions: 1- Tout d’abord, il est essentiel d’élargir le travail effectué ici à l’ensemble des installations nucléaires, au-delà des seuls réacteurs, en particulier à des sites de la chaîne du combustible dont les rejets dans l’environnement sont plus importants. Par ailleurs, il convient de prendre en compte toutes les voies d’atteinte du public et non les seuls rejets atmosphériques (dont les retombées sont plus faciles à cerner). 2- Bien des études en matière d’épidémiologie pêchent dans leurs objectifs par défaut de puissance statistique. Il est donc capital d’aller vers de grandes enquêtes d’envergure internationale, ce qui demande au préalable d’harmoniser les outils méthodologiques. L’ACRO rappelle que c’est cette démarche qui, avant 2005, a permis d’établir plus formellement la relation entre cancer du poumon et radon domestique. 3- D’autres études doivent permettre d’approfondir les connaissances concernant les effets biologiques des faibles doses. Si les données acquises à partir du suivi des survivants de Hiroshima-Nagasaki ont permis d’asseoir très largement le système actuel de radioprotection, il est insuffisant pour apprécier les effets des faibles doses. L’accroissement très important ces vingt dernières années des doses délivrées à des fins médicales doit être mieux exploré, notamment chez les enfants. 4- la recherche des facteurs étiologiques (causes possibles) doit être renforcée et, au-delà de l’enfant jeune, porter également sur les expositions lors de la grossesse. Une attention particulière doit aussi être apportée aux effets combinés de divers agents toxiques. L’apparition d’un cancer est le résultat d’un processus en plusieurs étapes et, si les radiations sont connues pour être des agents initiateurs (altération du génome), d’autres toxiques (notamment chimiques) sont connus pour être des agents promoteurs c’est-à-dire qu’ils potentialisent l’action des radiations. En conclusion, l’ACRO rappelle que, depuis près d’un siècle, c’est l’évolution des connaissances scientifiques qui ont conduit à la réévaluation régulière et toujours à la hausse du risque induit par les radiations ionisantes. Depuis 1928, les recommandations concernant les limites d’exposition ont été réduites par un facteur 30. Cela se poursuit actuellement avec la réévaluation du risque lié au radon et du risque de cataracte radio-induite. Nous considérons qu’aujourd’hui, un nouvel abaissement généralisé des limites réglementaires, tant pour les travailleurs que pour le public, est à l’ordre du jour. Contact: ACRO -138 Rue de l’Eglise–14200 HEROUVILLE SAINT CLAIR Tél : 02 31 94 35 34 Site Internet: www.acro.eu.org Courriel: acro@acro.eu.org (La gazette des communes, 10 janvier 2012) EDF suspend les travaux du centre du Bugey après décision de justice Electricité de France (EDF) a décidé
de suspendre les travaux de construction d'un site de stockage de déchets
à Bugey (Ain) après une décision du tribunal administratif
de Lyon d'annuler le permis de construire, a-t-on appris vendredi 6 janvier
2011 auprès du groupe.
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Information ou désinformation? Communiqué de Sortir du Nucléaire 86 Le 18 janvier 2012, EDF annonçait une pollution au tritium de la nappe phréatique située sous la centrale nucléaire de Civaux. Et le service de communication d'EDF d'annoncer que «l'eau de cette nappe phréatique ne fait l'objet d'aucun usage direct, ni pour l'eau potable ni pour les besoins agricoles». Comme pour le nuage radioactif de Tchernobyl qui s'est arrêté à la frontière française, EDF tente de nous faire croire que l'eau polluée est piégée dans la nappe sous la Centrale. Dès le 19 janvier, EELV avait protesté vigoureusement en rappelant que les nappes phréatiques ne sont pas des lieux étanches et qu'elles participent à alimenter cours d'eau et autres nappes. Le rapport d'inspection de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) vient de le rappeler en précisant que «le sens d'écoulement de la nappe d'eau souterraine concernée par la pollution est orienté vers la Vienne», rivière servant à l'alimentation en eau potable de la ville de Châtellerault. L'art de faire croire
que l'eau polluée est potable
Combien de gouttes dans une flaque?
La concentration des gouttes était
entre 10 et 18 millions de Bq/l (source EDF)
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Des défaillances graves et un manque de formation du personnel. L'inspection de l'ASN a révélé que les réservoirs destinés à recevoir des effluents radioactifs présentaient de nombreux cloques, écaillages... permettant au tritium de traverser le béton. L'ASN a également constaté, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur des réservoirs, des colmatages de fortune avaient été réalisés à l'aide de «mastics ou de gels de silicone». L'état de ces réservoirs est inquiétant surtout dans l'une des centrales les plus récentes de l'hexagone. Ces événements se déroulent au moment où Jean-Paul Joly, le directeur de la centrale de Civaux, est jugé à Charleville-Mézières pour harcèlement envers 7 employés de la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes). Il en était alors le directeur. Il est défendu par Jean-Pierre Mignard, également avocat d'EDF dans l'affaire de l'intrusion des militants de Greenpeace dans la centrale de Nogent-sur-Seine. Dans son réquisitoire, maître Mignard a qualifié Greenpeace d'organisation qui «cherche à faire peur à la population». Il est clair que ce n'est pas la ligne d'EDF qui se veut rassurante, surtout en cas de pollution environnementale. Pourtant EDF ne nous doit-elle pas plus que la lumière? (Voir ci-après le dossier Civaux) AVIS de la CLIGEET 10-02-2012 Demande de modification de décret EURODIF du 8 sep 1977 Réalisation des opérations «fin de vie de Georges Besse 1 (Eurodif)» Maîtrise des impacts environnementaux I. Contexte et cadre réglementaire
de la demande d’avis
p.5
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Au titre de l’amélioration de la maîtrise des impacts environnementaux, EURODIF Production serait autorisé à réaliser les opérations de confinement hydraulique de la nappe alluviale et à rejeter une partie de ses eaux pluviales ainsi que les eaux traitées issues de la station d’épuration T600 dans le canal de Donzère Mondragon en lieu et place de la Gaffière et de la Mayre Girarde. Au titre de la mutualisation des moyens sur la plate-forme AREVA du site du Tricastin, EURODIF Production serait autorisé à réaliser des activités de réception, d’expédition et de contrôle de conteneurs UF6 et serait chargé des opérations de collecte, de tri et conditionnement de déchets industriels banals pour le compte des autres exploitants du site du Tricastin (AREVA NC, COMURHEX, FBFC, SET et SOCATRI). Au titre de la modification du périmètre de l’INB 93, EURODIF Production serait autorisé à y inclure l’ICPE parc de stockage ClF3. Pour l’ensemble de ces points, les caractéristiques des substances radioactives et chimiques mises en oeuvre dans l’installation sont inchangées. B. Cadre réglementaire et méthode
de travail
II. remarques générales
B. Prise en compte des conclusions relatives
aux évaluations complémentaires de sûreté (ECS)
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Pour Comurhex, à l’issue de l’instruction, l’ASN considère que la tenue des équipements au séisme, notamment l’atelier de fabrication du fluor et les risques spécifiques liés aux composés chlorés et fluorés constituent des points particuliers devant être pris en compte. Cette installation relève actuellement du régime des installations classées pour la protection de l’environnement. L’ASN proposera les prescriptions à l’Autorité compétente. Pour Socatri, à l’issue de l’instruction, l’ASN considère que la tenue des équipements au séisme, notamment le bâtiment URS constitue un point particulier devant être pris en compte. Elle formulera des demandes à ce sujet. D’une façon générale, sur l’ensemble du site du Tricastin, l’ASN considère que la tenue au séisme des locaux de gestion de crise constitue un point particulier devant être pris en compte. Elle prendra des prescriptions à ce sujet.» Et, concernant le risque inondation, l’ASN a rendu les conclusions suivantes figurant pages 293 et 299 de son rapport sur les ECS: «L’usine Georges Besse I Le plancher de l’INB est situé au niveau 49,50 m NGFO. Aucun équipement contenant des matières radioactives n’est implanté en dessous de la cote de 53,50 m NGFO. Seuls les conteneurs d’UF6 sont susceptibles d’être atteints par une inondation.» «Pour les installations du site du Tricastin, à l’issue de l’instruction, l’ASN considère que le risque spécifique d’inondation de l’entreposage des matières enrichies constitue un point particulier devant être pris en compte. Par ailleurs, elle considère que des actions complémentaires sont nécessaires pour que l’exploitant renforce les dispositions à prendre en cas d’inondation. Elle prendra des prescriptions à ce sujet. En particulier, l’ASN considère qu’AREVA devra lui fournir des compléments concernant l’évaluation des marges disponibles pour les séquences accidentelles d’inondation considérées en tenant compte de tous les aménagements réalisés sur le site susceptibles d’influer sur les hauteurs d’eau atteintes. Les différents exploitants nucléaires de la plate-forme devront également évaluer les marges disponibles pour les séquences accidentelles d’inondation considérées (rupture de barrages amont, effacement de la digue du canal de Donzère...) et proposer les éventuels renforcements en tenant compte de tous les aménagements réalisés sur le site susceptibles d’influer sur les hauteurs d’eau atteintes.» La CLIGEET souhaiterait connaître l’impact des prescriptions qui découleront de ce rapport sur les opérations liées à PRISME. III. AVIS de la CLIGEET
A. Opérations liées à
la fin de vie de l’usine Georges Besse: projet PRISME
p.6
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Cependant dans la fiche 014 de Réponse à l’Avis délibéré de l’Autorité ce Environnementale, il est indiqué: «Les 84 tonnes d’uranium restant après macération, considérées lors de la rédaction du dossier établi sur le fondement de l’article 31 du décret n° 2007-1557 du 2 novembre 2007 relatif aux installations nucléaires de base et au contrôle, en matière de sûreté nucléaire, du transport de substances radioactives, ont été déterminées à partir de prélèvements réalisés en différents points d’équipements macérés: il s’agissait essentiellement de prélèvements de barrières de diffusion, de dépôts de corrosion et de poussières présents dans les équipements à l’issue de la macération » puis précisé : « La nouvelle fourchette de matière uranifère résiduelle à l’issue des macérations PRISME pourrait plutôt se situer entre 8 et 20 tonnes d’uranium. Cependant ces chiffres sont à prendre avec beaucoup de précaution du fait de la difficulté à extrapoler les premiers résultats d’analyses des prélèvements effectués sur un seul étage de diffusion à l’ensemble de la cascade de diffusion (1.400 étages de diffusion).» Les opérations PRISME permettront donc de réduire la radioactivité et la toxicité chimique des matériaux qui seront issus du démantèlement afin de produire des déchets à très faible activité et de maîtriser les risques d’exposition chimiques et radiologiques des personnels dans la phase de démantèlement. Les étapes suivantes seront ainsi réalisées: - Macération au ClF3 (trifluorure de Chlore): introduction d’un agent fluorant (ClF3) dans les groupes de la cascade de diffusion afin de faire réagir et d’extraire l’uranium présent et de le récupérer sous forme d’UF6. - Mise sous Air des Usines de Diffusion Gazeuse (UDG): introduction d’air à humidité contrôlée dans les groupes macérés afin de d’hydrolyser les produits fluorés avec formation de fluorure d’hydrogène (HF) et de maîtriser les rejets (chlore, fluor principalement). Cette opération nécessitera la construction d’un bâtiment, accueillant une installation de traitement des gaz provenant de l’hydrolyse du ClF3. * Ces 2 opérations visent à réduire autant que possible la quantité de matières nucléaires et chimiques résiduelle (UF6 sous diverses formes, déposé ou absorbé sur les parois et les barrières des différents éléments composant les groupes) pour la phase ultérieure du démantèlement - Mise en position de repli des installations de l’Annexe U et de l’atelier de transfert de DRP (Direction Ressource Programme): dès qu’elles ne seront plus nécessaires aux besoins des UDG et des opérations de préparation à la mise à l’arrêt définitif, les unités de l’annexe U et l’atelier de transfert seront progressivement arrêtés et vidangés de toute matière uranifère et chimique, puis mis en position de repli. - Surveillance des installations: la surveillance des installations ainsi nettoyées et vidangées de toute matière dangereuse sera mise en place au fur et à mesure du déroulement des opérations et sera assurée jusqu’au démarrage des opérations de démantèlement. Cette étape permet de s’assurer du maintien du bon état des installations. 1- Observations et questions de la
CLIGEET
Production et l’utilisation de ClF3 (trifluorure
de chlore)
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La CLIGEET estime: 1- qu’il est nécessaire d’expliciter les mesures mises en place par AREVA avant de démarrer cette production accrue de ClF3 au sein de Comurhex en termes de risques pour les travailleurs et les riverains; 2- qu’il faut également apporter des réponses à l’impact des transports nettement plus fréquents de ClF3 sous forme liquide entre COMURHEX et EURODIF; 3- qu’il convient de préciser les dangers liés à l’utilisation de ClF3 liquide. En effet, il ne suffit pas d’affirmer «avoir bénéficié du retour d’expérience de l’usine militaire du Tricastin (fiche réponse n°012)» pour répondre aux légitimes inquiétudes des travailleurs et des riverains; 4- qu’il convient de mieux expliciter les essais de macération «permettant d’optimiser l’efficacité de cette opération ainsi que de limiter les quantités de ClF3 utilisées», ainsi que ceux de mise sous air «qui ont permis d’identifier et de dimensionner les équipements destinés à traiter les effluents gazeux générés lors des opérations de mise sous air.» (fiche réponse n°012) 5- qu’il est nécessaire de préciser les risques liées au traitement des gaz issus de l’hydrolyse. En effet, l’injection de trifluorure de chlore (ClF3) pour nettoyer et décontaminer les diffuseurs puis l’action d’hydrolyse du ClF3, sont 2 opérations nécessitant la construction d’un nouveau bâtiment qui traitera les gaz issus de l’hydrolyse et qui doivent être décrites et suivies avec soin. Or l’étude d’impact n’est pas très précise sur ces opérations; 6- concernant la production, la manutention et l’utilisation de ClF3, qu’il conviendrait qu’AREVA apporte des garanties en termes de formations, compétences, expérience, statut et protection des salariés; 7- qu’il faut prendre en compte les risques d’explosion liés à la présence d’impuretés s’expliquant par la combinaison d’UF6, de ClF3 et de corps gras (pic à 8 µ). L’augmentation des rejets de Socatri
Mise sous air
B. Amélioration de la maîtrise
des impacts environnementaux
p.7
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2- Observations et questions de la CLIGEET Le traitement des COHV implique une réinjection de l’eau assainie dans la nappe or cette opération n’est pas autorisée juridiquement. Un dossier spécifique a donc été déposé auprès du Préfet de la Drôme au titre de la loi sur l’eau pour solliciter l’autorisation de réinjecter dans la nappe souterraine les eaux qui y ont été prélevées et qui ont été épurées de TCE/PCE. En l’état du dossier (fiche réponse n°027), il n’est pas démontré que le traitement proposé soit effectivement retenu puisque «une confrontation du modèle sera faite sur la base d’un pilote 60 m3/h pour lequel un dossier a été transmis à l’ASN au titre de l’article 26 du décret n°2007-1557 (...). Ce dernier permettra de visualiser sur le terrain les limites du confinement et de définir le nombre d’ouvrages complémentaires (pompage et/ou réintroduction en nappe) nécessaire.» La CLIGEET demande que: - la justification du choix du traitement retenu pour les COHV des eaux souterraines soit démontrée clairement, notamment en termes de gain environnemental; - soient précisés les effets d’une telle opération en termes de dépollution réelle des eaux, d’impacts sur la nappe et sur les terrains. - l’exploitant précise s’il s’appuie sur un retour d’expérience en matière de dépollution de nappe. La CLIGEET considère que l’orientation des eaux pluviales et des eaux traitées de la station d’épuration vers le canal Donzère Mondragon au lieu de la Gaffière (qui alimente la nappe) et de la Mayre Girarde permet de limiter les conséquences pour les riverains. C. Mutualisation des moyens sur la plateforme
AREVA du Tricastin
Observation et question de la CLIGEET
D. Modification du périmètre
de l’Installation Nucléaire de Base (INB) n°93
CONCLUSION GENERALE:
Du césium dans la baie de Tokyo (ADIT) Selon une équipe de scientifiques du
laboratoire d'analyse environnementale de l'université de Kinki
(Région d'Osaka-Kyoto) menée par le professeur Yamasaki,
la concentration de césium dans la baie de Tokyo a augmenté
au cours des douze derniers mois.
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Ces mesures, effectuées de manière générale jusqu'à une profondeur de boue de 20 centimètres, ont révélé une concentration de césium radioactif plus importante que les niveaux relevés précédemment. Cette valeur est en partie attribuée par le professeur Yamasaki à l'accumulation d'excréments d'organismes ayant consommé des aliments contenant du césium. La méthodologie adoptée par les chercheurs a été d'échantillonner des tranches de mesures de 1 à 2 cm de la boue qui tapisse le fond de la baie. Selon ces mesures, la tranche concentrant la radioactivité la plus forte est comprise entre 12 à 14 cm de profondeur, avec 18.242 becquerel par mètre carré (soit un quart du maximum mesuré en France à la suite des retombées radioactives post-Tchernobyl). La présence de césium radioactif a été confirmée jusqu'à une profondeur de boue de 24 à 26 cm. L'équipe de recherche a complété son étude par une comparaison avec les niveaux de radioactivité constatés au niveau du lac Biwa (proche de Kyoto, au sud-ouest du Japon) en suivant le même protocole expérimental. Cette dernière est 25 fois moins importante que celle relevée au niveau de la baie de Tokyo, qui dans l'absolu demeure cependant une faible valeur. Selon le professeur Yamasaki: «Le pic de concentration sera sûrement atteint dans un ou deux ans», il ajoute "néanmoins" que «Le fait que cette radioactivité soit profondément enfouie est une bonne chose pour les fonds marins». Fukushima: nouvelles révélations accablantes contre TEPCO Philippe Mesmer Article paru dans Le Monde du 27.01.12 L'avenir de la Compagnie d'électricité
de Tokyo (Tepco) et du nucléaire japonais passe par la confiance
retrouvée de l'opinion. L'entreprise propriétaire et opératrice
de la centrale accidentée de Fukushima en a grandement besoin, notamment
pour faire accepter les hausses de tarifs - 10% pour les particuliers et
17% pour les entreprises - qu'elle veut imposer, avec le redémarrage
des réacteurs à l'arrêt.
Hostiles
p.8
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