Les caractéristiques de la centrale de Three Mile Island Lieu Géographique
Caractéristiques générales
Historique
Caractéristique de la chaudière
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Générateur de vapeur (type Babock) nombre: 2 tubes en inconel Turbine vitesse de rotation 1800 tour/minute température de vapeur haute pression: 296° C pression de vapeur haute pression : 62 bar pression au condenseur : 85 millibar. Enceinte: béton précontraint + acier. Quelques problèmes de soupapes... et autres 21 mars 1979: lors d'essai en inactif (combustible
non chargé), sur la tranche de Bugey 5, non fermeture intempestive
des vannes de décharge du pressuriseur, entraînant une dépressurisation
du circuit primaire et la rupture d'une membrane du réservoir de
décharge du pressuriseur ...
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Quel est le poids des services de sûreté en France? Le 5 février 1978, M. Christian de Torquat, chef du Service Central de Sûreté des Installations Nucléaires (Ministère de l'Industrie) écrivait au Directeur du Gaz et de l'Electricité au même ministère de l'Industrie, la lettre suivante (référence SIN 282/78): Objet: Déclaration d'utilité publique des travaux de construction
d'une centrale nucléaire sur le site de Cattenom (Moselle)
«Par lettre citée en référence,
vous m'avez adressé le dossier d'enquête relatif à
la déclaration d'utilité publique des travaux de construction
d'une centrale nucléaire (deux tranches de 900 MWe et deux tranches
de 1.300 MWe) sur le site de Cattenom et vous m'avez demandé mon
avis sur les problèmes de sûreté qui pourraient être
liés au choix de ce site.
Ce qui n'a pas empêché, malgré
toutes les réserves du Service chargé de la Sûreté,
M. Giscard d'Estaing d'annoncer qu'il fallait que des tranches nucléaires
soient engagées le plus rapidement possible sur le site de Cattenom.
ENCART 4 Après la diffusion, le 27 avril, du premier rapport de MM. Roche (SCSIN) et Cayol (CEA), le Ministère de l'Industrie a annoncé que celui-ci serait étudié par six personnalités membres de l'Académie des Sciences. Le Groupement des Scientifiques pour 1'Information sur l'Énergie Nucléaire a publié le communiqué suivant: (suite)
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«Le Groupement de Scientifiques pour l'Information sur l'Énergie Nucléaire s'élève avec vigueur contre la campagne qui tend à faire croire que l'information va être faite sur les conditions de sécurité des centrales nucléaires construites en France. Nous avons appris avec tristesse mais sans réelle surprise l'annonce faite par Monsieur André Giraud, de la création d'un comité composé de hautes personnalités scientifiques, qui sera chargé d'examiner les conclusions des experts et qui «suggèreront les mesures à prendre en France pour renforcer la sûreté des installations». Avec tristesse, car si certaines de ces personnalités n'ont jamais cessé de faire chorus avec nos officiels, il est certain que les autres, d'une honnêteté reconnue, se sont laissés piéger dans un comité croupion qui ne peut servir que d'alibi à nos décideurs. La preuve en est, la suite de la déclaration de Monsieur André Giraud, qui a déjà conclu avant même que le comité se soit réuni (et qui comme le premier ministre, avait déjà dès le 31 mars 1979 émis des avis définitifs): «il n'est apparu aucun élément de nature à modifier notre attitude à l'égard des centrales à eau légère du modèle utilisé en France, ou à remettre en cause notre doctrine en matière de sécurité nucléaire.» (Le Matin de Paris, 25.04.79). Ce n'est pas un comité de sages qu'il faut, mais une commission d'enquête qui élaborera un document contradictoire, commission d'enquête qui doit comprendre, outre des représentants officiels, des représentants des travailleurs, des scientifiques ayant émis des doutes. Cette commission doit être habilitée à avoir accès à tous les dossiers. Les dépositions doivent être publiques. La démocratie pratiquée en France serait-elle en retrait par rapport à l'Angleterre qui a fait les auditions de Windscale, par rapport à l'Allemagne qui vient de procéder à une analyse publique du dossier de l'usine de retraitement de Gorleben? Ont participé à ces travaux des contre-experts de toutes nationalités, Américain, Anglais, Suédois et même Français. Pourquoi faut-il qu'en France, le principe soit toujours celui des enquêtes d'utilité publique, où un commissaire enquêteur peut se permettre de considérer que, comme il n'est pas compétent, il ne tient pas compte des avis contre, mais fait entière confiance aux experts officiels (exemple: enquête sur le site du Pellerin)? Aux U.S.A., il fallut un scandale pour que la N.R.C., organisme indépendant de l'A.E.C., des constructeurs et des exploitants, soit créé. Aura-t-on toujours en France la chance que les incidents comme celui survenu à Bugey le 21 mars 1979 sur la tranche 5 (avec 1'ouverture de la vanne de décharge et rupture de la membrane du ballon de décharge: analogue à Three Mile Island) ou celui survenu à Graveline le 3 avril 1979 (perte de 50 m3 d'eau du circuit primaire par défaillance d'une vanne du circuit de refroidissement du réacteur à l'arrêt) aient lieu toujours lors des derniers essais en inactif, environ 3 mois avant le démarrage de ces réacteurs? Faudra-t-il un Three Mile Island français pour que soit créée une commission indépendate dont les conclusions seront respectées et qui pourra imposer ses décisions à EDF et Framatome? De toute façon, le programme électronucléaire français repose sur un bluff permanent soutenu par une campagne d'intoxication faite sous forme d'une information lénifiante et tronquée. Le G.S.I.E.N. rappelle avec force sa demande d'un débat sur la politique énergétique française et plus particulièrement sur la part de l'électronucléaire. Il demande en outre l'arrêt du programme en l'état des centrales divergées, tant que ce débat n'aura pas eu lieu. p.10
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Informations nucléaires ! A titre d'information et sans aucun commentaire, le lecteur jugera, nous donnons intégralement un texte paru dans le Bulletin n°128 (mars 1979) d'Information des chefs d'Unité d'Ëlectricité de France: QUELQUES REGLES DE BONNE PRATIQUE EN MATIERE DE RELATIONS PUBLIQUES 1. Se référer constamment à la notion de service
public
2. Passer de l'information aveugle et sourde à la vraie communication
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· Limiter au minimum strictement
indispensable le domaine du secret et du confidentiel;
· Ne pas répugner à avouer les faiblesses de l'entreprise si on a la volonté de les combattre; · Dénoncer la rétention intéressée de l'information tant interne qu'externe; · Faire la chasse au jargon des spécialistes. S'attacher à bien se faire comprendre; · Se garder de l'illusion qu'il suffit d'informer pour intéresser et à plus forte raison pour convaincre; · Admettre que la seule rationalité technico-économique ne suffit pas à entraîner l'adhésion et que l'information est inutile si on ne sait la faire désirer; · Etre à l'écoute des publics interne et externe. Accueillir avec attention les points de vue différents et rechercher leur complémentarité; · Favoriser toutes les formes d'information remontante et mieux cerner les vrais centres d'intérêt du personnel; · Améliorer le dialogue avec le personnel par l'ouverture, la loyauté, l'appel au respect du service public; · Comprendre que les hommes ont plus besoin de considération que d'information, surtout si cette information ne les implique pas directement. 3. Donner toute l'importance qu'elles méritent aux Relations
Publiques
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