La centrale de 1 MW, deuxième
en Italie de par sa taille, a été inaugurée à
Rende (Cosenza). La structure de production d'électricité
réalisée par Siemens sera gérée par Actelios
du groupe Falck.
C'est le premier exemple européen de production d'énergie à partir de sources renouvelables: le pôle énergétique est composé d'une centrale de biomasse (en fonctionnement depuis 2000) et la centrale photovoltaïque de 1 MW qui développent conjointement une puissance de 15,3 MW. Ce système devrait permettre une économie de pétrole importante. |
Source:
Il Sole - 04/10/2007 Rédacteur: ioana.herman@diplomatie.gouv.fr Origine: BE Italie numéro 59 (5/10/2007) - France / ADIT |
· · Accélération du processus d'innovation avec PV alliance (http://www.bulletins-electroniques.com):
C'est en effet à l'occasion
de la visite du Premier ministre, François Fillon, le 9 novembre
dernier, à l'Institut National de l'Energie Solaire (INES), qu'a
été annoncée la création d'une entreprise baptisée
"PV alliance". Implantée à Bourgoin-Jallieu, dans
le département de l'Isère, à proximité de l'INES,
celle-ci regroupe trois partenaires: deux industriels, Photowatt et EDEV
ENR Parties, filiale du groupe EDF, et un acteur majeur de la recherche
française sur les énergies non émettrices de gaz à
effet de serre, le CEA. Objectif de PV alliance, accélérer
le processus d'innovation dans le domaine de la fabrication des cellules
solaires photovoltaïques.
Fin 2009, le LabFab, une unité pilote de fabrication de cellules solaires photovoltaïques prototypes, sera opérationnelle. Celui-ci permettra de valider, à une échelle industrielle, les différentes innovations issues des laboratoires de recherche, notamment celles de l'INES. Aussi la capacité installée du LabFab sera-t-elle d'environ 25 MW, soit le minimum requis pour s'assurer qu'une innovation est compatible avec les contraintes industrielles. |
Les développements de PV alliance s'articuleront autour de trois axes technologiques. Le premier vise à mettre au point des cellules solaires élaborées avec du silicium issu du procédé PHOTOSIL. La difficulté de mise en oeuvre de cette technologie réside dans la présence de certaines impuretés résiduelles de ce silicium, d'où une altération du rendement des cellules. Pour PV alliance, il s'agira donc de trouver le meilleur compromis performance/coût, l'objectif de rendement de ce type de cellules devant être voisin de 15%. Deuxième axe technologique dans lequel PV alliance souhaite s'engager, l'utilisation d'outils issus des microtechnologies afin de développer des cellules photovoltaïques à haut rendement, c'est-à-dire 20%. Enfin, ce nouveau consortium qu'est PV alliance souhaite investir sur les nanotechnologies et engager un partenariat privilégié avec le pôle Minatec dans le but de mettre en oeuvre des concepts révolutionnaires de cellules photovoltaïques et de dépasser 25% de rendement. |
Dans le cadre de la réhabilitation
de la ZAC Pajol du 18e arrondissement, la ville de Paris va
se doter d'une centrale solaire photovoltaïque et thermique de 3.500
m2 installée sur le toit de la Grande Halle qui alimentera plusieurs
équipements.
Dans le cadre de son Plan Local d'Urbanisme, la ville de Paris tente de décliner la dimension environnementale au niveau de ses projets d'aménagement en menant une réflexion sur la mise en valeur du patrimoine naturel, l'optimisation de la gestion de l'eau, de l'énergie ou encore la maîtrise des risques naturels et technologiques. Quelques projets témoignent de cette prise en compte et notamment la ZAC Pajol dans le 18e arrondissement qui devrait voir le jour en 2011. Longtemps oublié, ce secteur étendu sur 3,4 hectares va bientôt retrouver un autre visage. Sur ce projet, la ville de Paris s'est fixée l'objectif de valoriser le quartier en développant les activités économiques et l'emploi, réaliser des équipements publics culturels et sportifs de proximité tout en améliorant le paysage urbain et en préservant le patrimoine architectural de la grande halle métallique datant de 1926 présente sur le site. Plusieurs équipements sont ainsi programmés : une auberge de jeunesse, une bibliothèque, un collège, un Institut Universitaire Technologiques (IUT) et un gymnase. La réflexion environnementale de la ville de Paris se traduira principalement d'un point de vue énergétique puisque la vaste toiture de la Grande Halle va permettre la réalisation de ce qui sera, à l'heure actuelle, la plus grande unité de production photovoltaïque en centre ville de France. Bénéficiant d'un toit composé de sheds orientés plein sud, la halle de 140 m de long va pouvoir accueillir 3.300 m2 de panneaux solaires photovoltaïques qui seront intégrés à la toiture lors de la rénovation. Conçue par le bureau d'étude Solareo, cette centrale produira 380 MWh/an d'électricité qui représentent l'équivalent de la consommation des différents bâtiments de la Grande Halle. L'électricité ne sera toutefois pas directement utilisée sur place mais revendue au réseau. Estimé à 2,5 millions €, le coût de l'opération sera pris en charge par l'opérateur privé qui gèrera l'installation et à qui la Ville de Paris louera le toit de la halle. 200 m2 de panneaux solaires thermiques supplémentaires produiront 50% de l'eau chaude sanitaire de l'auberge de jeunesse qui sera installée dans le Grande Halle et 90% de la consommation estivale en complément du réseau de chaleur de la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU). |
De 300 à 500 m2 de panneaux
photovoltaïques pourraient également être intégrés
à la toiture du gymnase. Leur production de 30 à 50 MWh/an,
soit un tiers des besoins en électricité du bâtiment,
réduira les charges. Le collège sera également équipé
en panneaux solaires thermiques pour la production d'eau chaude sanitaire
des trois logements de fonction.
Par ailleurs, les nouveaux bâtiments seront construits dans le respect du référentiel de la Haute Qualité Environnementale (HQE) et sur le plan de la gestion de l'eau, la ville a opté pour la mise en place de toiture végétalisée, exception faite de la grande halle, et de cuves pour le stockage et la réutilisation des eaux de pluie. D'autres ZAC de la ville vont également bénéficier d'installations environnementales. La ZAC de la gare de Rungis, qui s'étend sur près de 3,8 hectares au sud-ouest du 13ème arrondissement, va par exemple bénéficier de cuves de récupération des eaux pluviales (6.000 m2 de toiture environ) qui seront intégrées dans les programmes de construction. L'eau servira à l'arrosage des jardins privatifs. Sous réserve de l'accord des services sanitaires de l'Etat (DDASS), elle sera également utilisée pour les sanitaires des immeubles de bureaux et des logements étudiants. Ces cuves alimenteront aussi un ouvrage réservoir existant destiné à l'arrosage du jardin public. Le volume récupéré des toitures sera de l'ordre de 4.500 m3/an. L'opération Clichy-Batignolles, quant à elle, se veut exemplaire en termes de performance énergétique des bâtiments. Sur ce territoire d'une cinquantaine d'hectares encore largement occupé par des installations ferroviaires obsolètes, la Ville de Paris a l'ambition de faire un «éco-quartier exemplaire». Cette ambition conduit notamment à rechercher un bilan d'émissions de CO2 nul reposant sur l'utilisation des énergies renouvelables et des économies d'énergie. Pour cela, les bâtiments devront avoir des caractéristiques permettant d'atteindre, voire dépasser de 75% les performances thermiques de la réglementation actuelle. En incluant notamment une très bonne isolation, une quasi-absence de ponts thermiques, une ventilation maîtrisée par double flux avec récupérateur à haut niveau, les premières études montrent que les besoins nets en chauffage pourraient être compris entre 18 et 28 KWh/m2, soit environ 10 à 15 fois moins que la consommation moyenne constatée dans les logements actuels. Le lancement des travaux est prévu pour fin 2007. F.ROUSSEL-LABY
|
On assiste actuellement à une augmentation constante de la surface des tranches de silicium et à une réduction de leur épaisseur. Le recours habituel à la sérigraphie pour le dépôt des connexions métalliques, technique mal adaptée aux grandes dimensions, a pour effet d'accroître le taux des rebus et le nombre des cassures. La technologie laser en revanche, qui n'implique elle aucun contact, rend possible le traitement de couches plus fines et plus grandes avec moins de rebus. De plus, cette technologie autorise un taux d'automatisation supérieur. Les cellules PV classiques atteignent d'ores et déjà leur seuil de rendement maximum (15-17%). Mais grâce au laser et aux nouveaux concepts et procédés qu'il laisse imaginer, il est possible d'accroître encore le degré d'efficacité des cellules. |
Via une texturation améliorée de la surface par exemple:
en créant au laser des structures de surface de forme pyramidale,
on peut augmenter la capacité d'absorption photonique. Ou encore,
grâce à des petits trous percés au laser, on peut déplacer
les contacts métalliques sur la face arrière et augmenter
ainsi la surface absorbante disponible de 5-6%.
Selon Dr. Andreas Ostendorf, directeur du LZH, "un meilleur rendement et moins de rebus, pourraient conduire à une petite révolution dans la production de cellules photovoltaïque". Le projet, qui s'achèvera fin 2007, est financé par le ministère de l'Environnement et le ministère pour la science et la culture du Land de Basse-Saxe. Pour en savoir plus, contacts: - Michael Botts - Laser Zentrum Hannover e.V. (LZH), Hollerithallee 8, D30419 Hanovre - tél : +49 511 2788 151, fax: +49 511 2788 100 email: m.botts@lzh.de - http://www.lzh.de - http://www.isfh.de/ Source: Dépêche idw, communiqué de presse du Laser Zentrum Hannover - 24/08/2007 Rédacteur: Arnaud Bertrand, arnaud.bertrand@diplomatie.gouv.fr Origine: BE Allemagne numéro 350 (30/08/2007) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT |
Montalto di Castro était
le symbole de la protestation contre le nucléaire, il deviendra
le lieu symbole de l'énergie solaire. L'ENEL investira 30 millions
€ pour construire auprès de la grande centrale nucléaire
inachevée (la construction fut interrompue lors du referendum antinucléaire
de 1987), une installation à panneaux solaires d'une puissance totale
de 6 MW. Ce sera la plus grande centrale solaire en Italie et une des majeures
en Europe. Elle s'ajoute à l'installation que l'ENEL possède
à Serre Persano près de Caserte, qui avec une puissance de
3,3 MW est depuis 1993 la première centrale photovoltaïque
de grande dimension en Italie.
La centrale solaire de Montalto contribuera à réduire l'excès d'émission de gaz carbonique de l'ENEL: le "déficit" est inférieur à 10 millions de tonnes - a dit hier l'administrateur délégué Fulvio Conti - qui sont couverts par les crédits que la société obtient grâce aux investissements à haute efficacité énergétique dans des pays tels que la Chine ou l'Inde. "Nous avons déjà réduit les émissions de CO2 de 22 millions de tonnes par rapport aux années 90. Il y a maintenant une nouvelle limitation imposée par l'UE. Mais je voudrais rappeler qu'il n'existe pas seulement le secteur électrique qui ne représente que 40% des émissions totales". |
Les investissements de l'ENEL dans le domaine des énergies renouvelables
permettent aussi de diversifier les solutions technologiques, comme dans
les cas du "charbon propre". Pour sa part, l'installation de Montalto
occupera près de dix hectares près de la centrale
nucléaire jamais complétée qui est l'unique centrale
au monde dont on peut visiter le coeur du réacteur. La centrale
solaire entrera en service en 2008. La production d'énergie électrique
attendue est de 7 millions de kWh par an, ce qui équivaut à
5 mille tonnes de gaz carbonique en moins dans l'atmosphère.
Cette installation fait partie d'un investissement de l'ENEL dans l'énergie propre: depuis décembre dernier, cinq nouveaux parcs éoliens, pour un total de 27 MW (10% de la puissance éolienne de l'ENEL), et deux petites installations hydroélectrique (3 MW) sont entrés en service. De nouveaux travaux ont été lancés concernant trois nouvelles centrales éoliennes et la mise en place d'autres petites installations hydroélectriques. Une centrale géothermique de 44 MW est entrée en service au Salvador et d'autres centrales ont été achetées en Grèce, aux Etats-Unis, au Canada, en Espagne et dans d'autres pays. Source: Il Sole 24 ore, 24/05/2006 Origine: Ambassade de France en Italie / ADIT |
La plus importante centrale photovoltaïque
de France métropolitaine, constituée de 2.600 mètres
carrés de panneaux solaires installés sur le toit du stade
Geoffroy-Guichard, qui va accueillir trois rencontres de la Coupe du monde
de rugby, a commencé à produire de l'énergie verte
à Saint-Etienne.
"La production d'électricité, qui a débuté faiblement mercredi à cause de la météo maussade, a depuis pris son rythme de croisière", a expliqué vendredi Roland Goujon, vice-président de Saint-Etienne Métropole en charge du Sport. L'agglomération présidée par Michel Thiollière a choisi l'approche de la Coupe du monde de rugby, dont trois rencontres se dérouleront à Saint-Etienne (les 9, 26 et 29 septembre), pour faire connaître à l'extérieur son engagement en faveur des énergies vertes dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. La centrale solaire installée sur le toit de la tribune (ouest) officielle du mythique "Chaudron vert" alimente le réseau basse tension d'EDF. Elle représente un investissement de 1,85 million d'euros, financé à 72% par la SECP, une société constituée à parité de la Caisse des Dépôts et Consignations et du constructeur de panneaux photovoltaïques Ténésol (détenu par EDF et Total). Elle a été créée pour gérer le site pendant 20 ans, dans le cadre d'un bail emphytéotique administratif de cette durée. |
Le reste de l'investissement est financé
par Saint-Etienne Métropole, avec des subventions de l'Ademe (Agence
de l'environnement et de la maîtrise de l'energie), d'EDF et de la
région Rhône-Alpes. La SECP se rémunérera par
la revente de l'électricité produite à EDF, au tarif
de 0,55 centime d'euro le KWh.
Sur la base d'un ensoleillement prévisible de 960 heures par an, cet équipement doit produire annuellement 205.000 KWh, soit la consommation électrique moyenne (hors chauffage et eau chaude) de 60 foyers, tout en évitant le rejet dans l'atmosphère de 70 tonnes de CO2. Dans les prochaines semaines, un panneau didactique affichera les chiffres de la production électrique instantanée, cumulée et l'économie de rejet de CO2 dans l'atmosphère. L'opération, à l'initiative de la collectivité, s'accompagnera d'un "diagnostic énergétique du stade Geoffroy-Guichard, en collaboration avec l'Ademe, pour y planifier une série d'actions d'économie d'énergie", selon le sénateur-maire de Saint-Etienne, Michel Thiollière (UMP-Rad). Jusqu'alors, la plus grande installation de ce type en France métropolitaine se trouvait à Chambéry (Savoie), avec toutefois une superficie 10 fois inférieure aux 10.000 mètres carrés de celle inaugurée fin 2006 à La Réunion. |
Research shows
that silicon can wring two electrons from each photon of incoming light.
Souped-up silicon: A micrograph of a seven-nanometer chunk of crystalline silicon, called a nanocrystal or quantum dot. Such structures could dramatically increase the efficiency of solar cells. As in earlier work with other materials, the extra electrons come from photons of blue and ultraviolet light, which have much more energy than those from the rest of the solar spectrum, especially red and infrared light. In most solar cells, the extra energy in blue and ultraviolet light is wasted as heat. But the small size of nanoscale crystals, also called quantum dots, leads to novel quantum-mechanical effects that convert this energy into electrons instead. By generating multiple electrons from high-energy photons, solar cells made of silicon nanocrystals could theoretically convert more than 40% of the energy in light into electrical power, says Arthur Nozik, a senior research fellow at NREL. In contrast, today's flat rooftop solar panels are at best just over 20% efficient and are theoretically limited to about 30% efficiency. Concentrating sunlight with mirrors or lenses could raise that figure to about 40%, but the same approach could boost the efficiency of a silicon-nanocrystal solar cell to well over 60%, Nozik says. What's more, solar cells made of silicon nanocrystals could prove to be cheap, giving them a significant advantage over other approaches to high-efficiency solar cells. For example, advanced "multijunction" cells have shown efficiencies of more than 40%. But these require complicated manufacturing processes that combine expensive semiconductors optimized for different parts of the solar spectrum. |
Silicon nanocrystals, in contrast, are relatively
easy to make, even compared with the material in conventional solar cells,
the best of which are made of very large, single crystals of silicon.
Silicon nanocrystals also have marked advantages over the other nanocrystal materials that have shown the multielectron effect. Some of these materials contain toxic elements such as lead or cadmium, and others rely on elements such as indium that are in limited supply. But silicon is both safe and abundant. It's also well studied, says Christiana Honsberg, professor of electrical and computer engineering at the University of Delaware, so engineers know how to work with it to make solar cells. Indeed, for many of the same reasons, silicon is by far the most common material in solar cells today, and it's attractive as the basis for broader deployment of photovoltaics in the future. Before the NREL work, researchers had believed that silicon crystals small enough to produce the multielectron effect would be impractical as a photovoltaic material. At the nanoscale, the optical properties of silicon change so that it converts less light from the red end of the spectrum into electrons. As a result, any gains from more efficiently converting blue and ultraviolet light would be offset. Nozik and his colleagues found that the nanocrystals did not have to be as small as was previously thought, skirting this problem. To be sure, the NREL work is only a first step. Making solar cells that take advantage of multielectron generation is a challenge. That's because the extra electrons are very short-lived, making it difficult to extract them from the nanocrystals to generate an electrical current. Indeed, this has proved so difficult that evidence of the effect has come from indirect methods such as spectroscopy rather than from current generated by a solar cell. The use of the indirect measures has led some prominent experts to question whether the extra electrons are actually being produced, although Nozik says that the effect has been confirmed using multiple techniques. Nozik and his colleagues are now working to make solar cells out of silicon nanocrystals--they're exploring a number of novel designs--and he says they've recently made direct measurements indicating that their cells are releasing multiple electrons per photon absorbed. (Their results have yet to be published.) Honsberg is cautiously optimistic, calling the finding of the multiple-electron effect in silicon nanocrystals a breakthrough, but only "one breakthrough out of maybe three or four" needed to produce cheap, superefficient solar cells. Voir aussi News de la Pile à combustible août |
La PME Novi-Case a conçu une tuile solaire baptisée Akro-toit qui doit être commercialisée dans les prochains mois. | Novi-Case Radieux ou pluvieux, l'été peut être la saison idéale pour se préoccuper d'une installation solaire, qui produit de l'électricité même lorsque le ciel est couvert. L'opération réclame en effet de la patience mais aussi un certain sens de l'esthétique. Car les architectes des Bâtiments de France - ils délivrent l'autorisation indispensable à la pose de modules solaires - préfèrent les installations discrètes. Schématiquement, explique Mélodie de L'Epine, chargée de mission à l'association Hespul, qui promeut les énergies renouvelables, deux possibilités s'offrent aux particuliers: "Les panneaux photovoltaïques simplement posés en aplomb à quelques centimètres au-dessus de la toiture, et les tuiles ou ardoises solaires, qui s'installent en lieu et place de la toiture." Si le premier système est efficace et robuste, le second s'intègre mieux au bâtiment. Les tuiles solaires, aussi étanches que les tuiles classiques en terre cuite, ont l'avantage de pouvoir être posées par un couvreur, tandis que les panneaux nécessitent l'intervention d'un installateur spécialisé. |
DE COULEUR BLEU FONCÉ
La société Imerys-Toitures, l'un des principaux fournisseurs sur le marché français, propose des modules photovoltaïques susceptibles de s'intégrer à tous les types de toitures qu'on rencontre dans l'Hexagone, des tuiles plates du Nord aux tuiles romanes de Provence en passant par les ardoises typiques de la Bretagne. Dans tous les cas, le produit reste coloré en bleu foncé. Cette couleur permet de limiter la réflexion des rayons du soleil et d'accroître l'efficacité des cellules photovoltaïques. La PME Novi-Case a conçu pour sa part une tuile solaire baptisée Akro-Toit, qui doit être commercialisée dans les prochains mois. La principale caractéristique du prototype - en apparence un simple panneau rectangulaire - réside dans sa légèreté: il ne pèse que 4,5 kg au mètre carré, soit dix fois moins qu'une tuile en terre cuite. "La tuile ne risque pourtant pas de s'envoler car elle s'accroche sur un rail en acier fixé sur la charpente", indique Maxime Durand, en charge du développement de Novi-Case. Le système permet d'équiper des charpentes jusqu'alors trop fragiles pour supporter une installation solaire. Les propriétaires de toits en bardeau canadien, ce revêtement en bois étanche mais léger, regrettent souvent de ne pouvoir remplacer leur toiture par des panneaux solaires. Ce nouveau produit devrait leur permettre de le faire. Olivier Razemon
|
Demain, une page de journal pourrait
très bien devenir, par le biais d'un traitement particulier, un
excellent isolant thermique pour isoler les parois et permettre l'économie
d'énergie: ce sont les panneaux isolants que vend Marchesini di
Arsiero (Vicence), obtenus en réalisant une mousse non pas avec
une matière plastique, ni avec de la laine de roche, mais avec de
vieux journaux.De son côté la Sika di Peschiera Borromeo vend
des panneaux photovoltaïques souples comme l'étoffe, qui, à
la différence des rectangles de verre encadrés d'aluminium,
peuvent se dérouler sur les toits ou envelopper des objets de toutes
formes. On peut alors envisager la mise au point d'un manteau photovoltaïque
créant un flux électrique qui, après passage dans
des résistances électriques, permettrait d'affronter les
froids polaires.
Ceci est l'une des innombrables applications envisageables des nouvelles formes d'énergie, exposées cette année à la foire de Vérone. |
Le marché des énergies renouvelables est parti subitement,
les investisseurs industriels ont changé de route et une véritable
industrie italienne de l'énergie solaire est en train de naître:
Riello, Merloni, Lamborghini, Donati, par exemple, sont toutes des entreprises
ayant des activités en ce sens. Termotherm, quant à elle,
mise sur la récupération de l'énergie thermique du
sous-sol. Le Solar Project de Cocquio Trevisago propose des tubes qui amènent
la lumière naturelle dans tous les recoins d'un édifice.
La turbine éolienne de la Ropatec de Bolzano produit de l'électricité
au moindre souffle d'air.
Mais dans le futur, pourront aussi arriver des panneaux solaires à la myrtille. C'est encore une fantaisie technologique, mais le pôle photovoltaïque organique de l'université de Tor Vergata (Rome) étudie l'emploi de l'anthocyanine extraite de fruits des bois au lieu du très cher silicium. |
Des chercheurs du Technion (faculté
d'ingénierie aérospatiale et faculté d'architecture
et d'aménagement du territoire) ont développé un moyen
qui permet de produire de l'électricité en utilisant des
ballons gonflés à l'hélium recouverts de cellules
photovoltaïques. Dr. Gurfil et l'étudiant doctoral Yossi Cori
ont conçu ce nouveau système qui convertit la lumière
du soleil en énergie électrique transmise au sol ferme par
le câble de raccordement qui achemine aussi l'hélium au ballon.
Le prix actuel par un mètre cube de cellules solaires est de 700 $, cependant les chercheurs estiment qu'une production de masse de ballons d'hélium photovoltaïques ferait fortement baisser les prix. |
Un brevet a été déposé pour cette méthode
dont les créateurs espèrent qu'elle sera compeétitive
par rapport aux autres sources d'énergie.
Pour commencer, ces ballons solaires pourraient équiper les navires, les plateformes pétrolières off-shore, les bâtiments isolés en milieux difficilement accessibles et non raccordés au réseau électrique (jungle ou désert). Les chercheurs souhaitent que l'habitat urbain s'intéresse aussi aux ballons d'hélium photovoltaïques. Source: Technion Press Release, 24/06/2007 |
Aujourd'hui les cellules solaires
ont une efficacité de 17% si l'on considère que 100% représente
l'énergie de la lumière du soleil convertie en électricité.
Il y a deux types de cellules solaires, les cellules de première
et de deuxième génération. La différence la
plus importante est leur coût de production. Les cellules de première
génération sont composées de cristaux simples de silice
et sont très chères à produire. Alors que la production
de cellules de deuxième génération nécessite
un coût bien moins important. Aussi le prix par watt produit est
réduit.
L'Université de Trondheim travaille sur la création de cellules solaires de troisième génération. L'efficacité de ces nouvelles cellules seraient bien au-dessus des précédentes. "Théoriquement nous devrions atteindre une efficacité de 60% ou plus. En pratique nous espérons atteindre 40%, ce qui permet une efficacité énergétique 2 à 3 fois plus grande que les cellules solaires actuelles", affirme le Prof. Worren. Ces nouvelles cellules ont des points semi-conducteurs en forme de pyramide, ce qui leur permet d'absorber davantage de radiations infrarouges. |
"Grâce à ce nouveau type de
cellules, nous pourrons construire des usines à énergie solaire
dans les pays en voie de développements les plus ensoleillées.
A nos latitudes, l'utilisation la plus réaliste serait de couvrir
nos immeubles avec des matériaux qui intégreraient des cellules
solaires". A un niveau mondial, l'installation d'usines à cellules
solaires croît fortement due à l'implication politique. On
prévoit que leur nombre triple d'ici 2010 par rapport à 2004.
"En Norvège si l'on couvre 0,3% du pays avec des usines à
cellules solaires, nous pourrions supporter la consommation totale d'énergie
dans le pays. Une alternative serait de produire 1% de la consommation
d'électricité en Norvège en utilisant des cellules
solaires. Ceci correspondrait à 90.000 toits d'une surface de 100m2".
Voir: http://www.ntnu.no/gemini/2006-01e/solarcells.htm |
Un ordinateur en réparation
ainsi qu'une bonne dose de curiosité ont permis à un scientifique
danois de découvrir un nouveau matériau semi-conducteur.
Martin Aagesen, thésard au centre de nanosciences de l'Université de Copenhague, a découvert un nouveau matériau semi-conducteur qui pourrait rendre les piles solaires meilleur marché et plus efficaces que celles actuellement utilisées. Ce matériel a une parfaite structure cristalline et absorbe la lumière. Le scientifique danois espère que cette découverte va augmenter l'efficacité des piles solaires de 30% et va réduire conséquemment leur prix de production. Aujourd'hui, le silicium est la matière première utilisée pour fabriquer des piles solaires. Utilisé à l'état ultra-pur, il est soumis à de fortes demandes qui font augmenter son prix. Même ultra-pur, le silicium possède des impuretés dans sa structure cristalline, qui font diminuer son efficacité. |
"Avec ce nouveau materiau, nous n'avons
peut-être besoin que d'environ 1% de silicum ultra pur. Le potentiel
de ce matériau est véritablement indéniable et des
brevets sont en cours", explique le scientifique danois.
Martin Aagesen vient de créer une entreprise, Sunflake, en collaboration avec l'Université de Copenhague et l'entreprise "Seed Capital", afin de produire des piles solaires à partir de ce nouveau matériel. Pour en savoir plus, contacts: Site internet de l'entreprise Sunflake Sources: - Site internet de Ingenioren - 31/05/07 - Site internet du Ministère des Affaires Etrangères - 04/06/07 |
Une équipe de chercheurs
taïwanais et américains a développé un prototype
de revêtement anti-reflets avec un indice de réflexion de
n = 1,05. La quantité de lumière réfléchie
est alors seulement de 0,1%, contre 1% pour les revêtements traditionnels
et 4% pour le verre non traité. Les reflets sur une surface sont
dûs à la différence de l'indice de reflexion de l'air
égal à 1 et celui du matériau (l'indice du verre est
en moyenne égal à 1,5).
Ce revêtement a été obtenu en faisant varier l'indice optique, qui caractérise la manière dont la lumière se propage dans un milieu, de façon très progressive. Pour cela, des couches d'oxyde de titane puis d'oxyde de silicium d'indices différents sont déposés suivant un angle précis sur un support. La variation d'indice optique est obtenue en jouant sur l'épaisseur et la porosité de chaque couche. |
Le but est d'éviter que ces variations soient trop abruptes
aux interfaces entre les couches d'oxydes.
De plus, ce revêtement est obtenu avec des techniques proches de celles utilisées actuellement dans l'industrie: une utilisation massive à des coûts raisonnables est alors envisageable rapidement. Un des domaines d'application pourrait être l'énergie photovoltaïque: la diminution de la réflexion permettrait l'augmentation de la quantité de lumière reçue par les cellules. Sources: http://www.nature.com/nphoton/journal/v1/n3/abs/nphoton.2007.26.html et Magazine La Recherche, n.408 mai 2007. |
La société chinoise Hi-Tech Wealth mettra en vente en juillet 2007 un téléphone portable capable de recharger ses batteries grâce à l'énergie lumineuse. Le couvercle du téléphone est en effet recouvert de 5.000 micro cellules photovoltaïques, développées et brevetées par la société, permettant de convertir en électricité la lumière du soleil ou de toute autre source lumineuse. | D'après son président ZHANG
Zhengyu, la société travaille sur cette technologie depuis
2000 et compte sortir 6 modèles en 2007 et 30 en 2008. Le premier
modèle S116 devrait permettre de téléphoner pendant
environ 40 minutes pour un temps de charge de 1 à 2 heures.
Source: "World's 1st solar-powered mobile developed in China" - Xinhua - 07/06/07 - |
Dans le Loiret, des panneaux seront
installés sur la structure de l'ancien monorail pour créer
le plus gros site de France.
A chacun de ses voyages entre Paris et Orléans, Medhi Jarry, professeur d'électronique en lycée technique, regarde avec convoitise le rail surélevé du célèbre et éphémère aérotrain de l'ingénieur Bertin. Une structure en béton de 17 kilomètres de long abandonnée en pleine Beauce au milieu des années 70. «Je me suis toujours demandé ce que l'on pouvait faire de ce rail interminable», se souvient-il. En 1997, dans le cadre d'une spécialisation professionnelle, Medhi Jarry se tourne vers l'énergie à haute tension. Et c'est le déclic. «J'ai tout de suite pensé au photovoltaïque.» Moue. La France étant l'un des mauvais élèves européens en la matière, c'est l'exemple allemand qui le conforte dans la faisabilité du projet. «L'idée naissant, il a fallu rencontrer les différents acteurs locaux, dont la direction départementale de l'équipement (DDE), propriétaire de l'édifice, et la région, partenaire naturel de ce type de projet», raconte-il. L'accueil est intéressé, mais méfiant quant à la faisabilité. «Administrativement parlant, ça n'a pas été une mince affaire», se rappelle-t-il. Même l'entourage de Medhi, ne le prend pas vraiment au sérieux. Alors il affine, avance, consolide son projet, aidé par Ali Zakavati, un ami ingénieur qui officie chez Deciorg Conseil, un petit cabinet parisien spécialisé dans l'organisation. Finalement, la petite structure se saisit du projet et le baptise Solaren. Ce sera son premier chantier d'envergure en matière d'énergies renouvelables. Concrètement, il s'agit d'installer près de 10.000 m2 de panneaux solaires, pour une puissance totale de 10 mégawatts et un coût de 50 millions €. «La région Centre était partante ; la DDE, propriétaire du site, semblait intéressée. Nous avons décidé de nous lancer», confie Vincent Agossa, responsable marketing de Deciorg. Pourtant lorsqu'Agnès Thibal, la vice-présidente de région (Verts), en charge de l'environnement et du développement durable, voit débarquer ce projet de mégacentrale photovoltaïque, elle ne peut s'empêcher de faire la moue: «La centralisation des panneaux solaires pose le problème du transport de l'électricité ainsi produite. Nous sommes plutôt dans une logique de petites structures installées sur le bâti existant et situées au plus près du consommateur.» |
Malgré ces réserves, la région ne peut laisser
passer cette chance de voir, sur son sol, la plus grande vitrine photovoltaïque
de France. «Nous sommes là dans une filière en pleine
expansion», reconnaît l'élue verte. «Il
y a pour les entreprises locales des places à prendre.»
Alors va pour le projet Solaren. Le risque est d'autant plus petit que
la région refuse de mettre le moindre sou dans l'affaire. Une position
sans doute influencée par les Verts au plan national, qui s'opposent
catégoriquement à ces concentrations industrielles.
Si Vincent Agossa juge ces réserves recevables, il insiste sur la complémentarité des moyens de production : «Il est techniquement possible d'installer un panneau solaire dans un hameau, mais avec ce principe de centrale voltaïque nous allons pouvoir alimenter une agglomération comme Orléans et ses environs.» Et derrière pourrait naître un intérêt touristique auquel la région ne serait pas insensible. «Nous contribuerions ainsi au développement de l'actuel pôle d'excellence énergétique régional, déjà alimenté par l'éolien, veut croire Vincent Agossa. Cette centrale, qui sera la plus grande de France et l'une des plus grandes d'Europe, intéressera naturellement les scolaires, les enseignants et les chercheurs de Paris et d'ailleurs.» Sphère privée. Le projet un peu fou de Medhi Jarry est donc en passe de voir le jour. Côté financement, le cabinet d'études mise sur un accord passé tout récemment avec la direction des énergies renouvelables du groupe Total. Et, selon les estimations les plus raisonnables, les premiers panneaux pourraient être installés d'ici deux ans. Un délai qui trouve grâce aux yeux du géniteur : «Aujourd'hui, la productivité des panneaux solaires est de l'ordre de 15%. Dans quelques mois seulement, elle devrait atteindre les 40%. Toutes nos prévisions sont donc dans la partie basse de la fourchette.» De son côté, EDF s'engage contractuellement à racheter l'électricité produite pendant vingt ans pour un montant annuel de 120.000 €. Une structure de type mixte public-privé pourrait prochainement voir le jour, réunissant des partenaires locaux et nationaux, tels l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), la Caisse des dépôts, Total, et bien sûr le petit Deciorg. «Cette initiative restera dans la sphère strictement privée», insiste Agnès Thibal, avec une fermeté toute politique. |
L'agence de nouvelles du Vatican a annoncé que l'édifice comprenant la salle d'audience du pape Paul VI serait alimentée par des panneaux solaires à partir de l'année prochaine. Le toit de l'édifice sera ainsi entièrement couvert par ces panneaux qui fourniront l'électricité nécessaire pour l'éclairer, le chauffer et le climatiser. | L'ambition solaire du pape ne devrait pas s'arrêter
là, selon Pier Carlo Cuscianna, chef du département technique
du Vatican. Il prévoit installer des panneaux sur plusieurs autres
édifices de la ville.
L'éclairage de la salle d'audience du pape est d'ailleurs déjà alimenté par des ampoules DEL, la toute dernière technologie permettant d'économiser de l'énergie (entre autres parce qu'elles n'émettent pratiquement aucune chaleur). |
En Allemagne, le solaire thermique et
photovoltaïque bénéficie du soutien de l'Etat, tout
comme les autres formes d'énergies renouvelables, dans le cadre
d'un programme fédéral intitulé "Marktanreizprogramm
zur Förderung erneuerbarer Energien" (programme de stimulation du
marché pour le soutien aux énergies renouvelables). Une directive,
entrée en vigueur en janvier 2007, fixe les nouveaux détails
de ce programme. Les particuliers allemands qui souhaitent investir dans
l'installation de panneaux photovoltaïques ou de collecteurs solaires
thermiques disposent, pour leur projet, de deux principaux mécanismes
de soutien : des subventions émanant de l"office fédéral
de l'Economie et du contrôle des exportations" (Bafa) ainsi que des
prêts à taux préférentiels proposés par
la banque publique KfW.
Le montant de l'aide financière dépend de l'utilisation qui est faite de la technologie propre. Le solaire thermique par exemple bénéficie de 40 euros de subvention par m2 de collecteurs montés sur la toiture si le système est exclusivement conçu pour produire de l'eau chaude sanitaire. Dans ce cas, environ 6m2 de collecteurs sont nécessaires. Si le système assure également le chauffage du logement, l'aide est alors relevée à 70 € par m2. Et dans ce cas, environ 8m2 sont exigés. Dans les deux cas, ce soutien financier est valable dans la limite de 40m2 de surface de collecteurs installés. Le montant de la subvention d'une part et les coûts d'installation d'autre part s'élèvent alors respectivement à 2.400 € et 4.000 € pour un système solaire de chauffage de l'eau sanitaire de 6m2, et à 4200 € et 7000 € pour un système de chauffage complet (8m2). En 2007, le Bafa accordera 175 millions € de soutien au solaire thermique et aux systèmes fonctionnant à partir de biomasse. |
Dans le cadre du programme "Wohnraum modernisieren
- Oko Plus" (modernisation de l'habitat - Eco Plus), la banque publique
kfW propose par ailleurs aux particuliers des prêts pouvant aller
jusqu'à 50.000 € pour l'installation de collecteurs solaires,
avec par exemple, un taux préférentiel sur 10 ans à
2,88% (sans remboursement les deux premières années et avec
obligation d'intérêts pendant 5 ans). Un crédit comparable
existe aussi pour le photovoltaïque, avec un taux d'intérêt
de 4,98%. Quant aux subventions accordées au propriétaire
d'une habitation équipée de panneaux photovoltaïques,
elles prennent la forme d'un tarif d'achat préférentiel de
l'électricité produite pouvant varier, en 2007, entre 37,97
centimes € par kWh et 49,21 centimes € par kWh (en fonction des
dimensions et du lieu d'implantation du système). Une maison individuelle
nécessite une surface photovolaïque de 8 et 9m2
qui coûte, pose comprise, entre 4.500 € et 5.500 €.
Le marché allemand domine très largement le secteur du photovoltaïque européen. Sur les 1245,7MWc de puissance photovoltaïque supplémentaire installés en 2006 en Europe, la contribution de l'Allemagne s'élève à 1.153MWc. Grâce à l'Allemagne, les objectifs du Livre blanc de la Commission européenne devraient être atteints avec quatre ans d'avance. Pour en savoir plus, contacts: - http://www.bafa.de - banque de crédit pour la reconstruction : http://www.kfw.de/ - http://www.renewables-made-in-germany.com/en/photovoltaik/ (site en anglais) - http://www.solarwirtschaft.de - calculateur personnalisé du montant des aides fédérales : http://www.solarfoerderung.de/technik_css/01.cfm |
A new mechanism for focusing light on
small areas of photovoltaic material could make solar power in residential
and commercial applications cheaper than electricity from the grid in most
markets in the next few years. Initial systems, which can be made at half
the cost of conventional solar panels, are set to start shipping later
this year, says Brad Hines, CTO and founder of Soliant Energy, a startup
based in Pasadena, CA, that has developed the new modules.
Concentrating sunlight with mirrors or lenses on a small area cuts the costs of solar power in part by reducing the amount of expensive photovoltaic material needed. But while concentrated solar photovoltaic systems are attractive for large-scale, ground-based solar farms for utilities, conventional designs are difficult to mount on rooftops, where most residential and commercial customers have space for solar panels. The systems are typically large and heavy, and they're mounted on posts so that they can move to track the sun, which makes them more vulnerable to gusts of wind than ordinary flat solar panels are. Soliant has designed a solar concentrator that tracks the sun throughout the day but is lighter and not pole-mounted. The system fits in a rectangular frame and is mounted to the roof with the same hardware that's used for conventional flat solar panels. Yet the devices will likely cost half as much as a conventional solar panel, says Hines. A second-generation design, which concentrates light more and uses better photovoltaics, could cost a quarter as much. He says that a more advanced design should be ready by 2010. The Soliant design combines both lenses and mirrors to create a more compact system. Each module is made of rows of aluminum troughs, each about the width and depth of a gutter. These troughs are mounted inside a rectangular frame and can tilt in unison from side to side to follow the sun. Each trough is enclosed on top with a clear acrylic lid. Inside each trough, a strip of silicon photovoltaic material runs along the bottom. As light enters, some of it reflects off the inside surface of the trough and reaches the strip of silicon. The rest of the incoming light is focused on the strip by a lens incorporated into the acrylic lid. |
As a solar concentrating system, this design has
a few drawbacks. Because the troughs are mounted close together, they shade
each other during parts of the day, decreasing the total amount of electricity
produced. They can also only track from side to side, which makes it impossible
for them to follow exactly the arc of the sun across the sky. This second
problem will be addressed in the second-generation design, in which each
trough will be divided into sections, each of which can pivot from side
to side and also up and down.
But the ease of installation could help convince solar installers to use the technology, says Craig Cornelius, the technology manager for the Department of Energy's (DOE) solar-energy technology program. DOE recently announced $168 million in funding for 13 solar projects, under which Soliant will receive up to $4 million. Cornelius says that the lower installation costs will help reduce the overall costs of solar power from the modules. Cornelius thinks that some customers, such as those with plenty of roof space, will opt for cheaper, thin-film solar panels, which in some cases, can doubling as shingles but are less efficient than conventional solar panels. But for those who need more power for the space they have, Cornelius says that Soliant's approach may prove the best option. Its modules produce as much power as conventional flat panels but are less expensive, using 88% less silicon. The company's next-generation system would be even better, producing three times as much power per area. To test the panels, Soliant is working with DOE and Sun Edison, an established solar-system installer and operator based in Beltsville, MD. The second-generation system will be even more challenging to develop because light will be focused on a smaller area, requiring better tracking of the sun. Soliant will also be working with Emanuel Sachs, professor of mechanical engineering at MIT, to improve manufacturing techniques and the system for aiming the concentrators. "In some ways, what's interesting about [Soliant's] approach is [that] the engineering issues they have to solve are relatively mundane," Cornelius says. "This is one of the projects that I'm most excited about in our whole portfolio." |
Les universités de Bath, Bangor
et Swansea, Imperial College London (ICL) et l'entreprise métallurgique
Corus Colors collaborent depuis peu sur un projet de trois ans co-financé
par le gouvernement ayant pour objectif la conception d'un revêtement
à cellules solaires nanocristallines à colorant, utilisable
sur les toits en acier des entrepôts et supermarchés. Ce produit
devrait se présenter sous forme d'un revêtement sérigraphié
ou de spray.
L'avantage des cellules solaires semi-conductrices à colorant (DSSCs pour Dye-Sensitised Semi-conductor Cells) sur les cellules solaires en silicium est leur bon rendement sur une plage d'intensité lumineuse variable. |
L'intérêt principal d'un tel produit
réside dans les surfaces de toits disponibles: un entrepôt
de taille moyenne possède typiquement une surface de toit de 20.000
m2 ou plus, ce qui permet de générer une quantité
raisonnable d'électricité, même avec un taux de conversion
relativement faible comme celui des DSSCs...
... Lire la suite de cet article sur le web à l'url:
|
Le groupe juwi a obtenu le mois dernier le permis de construire pour la mise en place d'un projet pilote à Brandis, près de Leipzig (Saxe - Allemagne): une centrale photovoltaïque d'une puissance d'environ 40 MW. Cela représente 400.000 m2 de panneaux couvrant la moitié d'une surface de 220 hectares. Pour donner un ordre d'idée, la surface au sol de la centrale correspondra à environ 200 terrains de foot. De plus, par comparaison, la plus grande centrale actuellement existante a une puissance d'environ 12 MW. | Les travaux de cette centrale, située sur
une ancienne base aérienne militaire, vont débuter sous peu
et se poursuivre jusqu'en décembre 2009, en plusieurs tranches.
L'investissement s'élève à 130 millions €.
Au final, ce sont environ 40 millions de kWh par an qui devraient être produits par ces 550.000 modules photovoltaïques, correspondants aux besoins annuels de plus de 10.000 foyers. Pour en savoir plus sur ce projet, téléchargez (lien court vers un document en français de juwi) |
Quand elle écoute le bruissement
des moteurs de son bateau-hôtel à énergie solaire,
Dominique Renouf a des étoiles dans les yeux et des projets plein
la tête. Mais quand elle évoque le tribunal de commerce de
Béziers, qui doit se prononcer demain sur une éventuelle
mise en liquidation judiciaire de sa société, sa voix s'assombrit.
Elle ne peut imaginer que s'achève ainsi son aventure sur le Naviratous-Soleil
d'Oc.. C'est le nom de ce bateau destiné à du tourisme
social et naviguant grâce à des moteurs alimentés par
des panneaux solaires photovoltaïques.
Dominique Renouf l'a rêvé en 2002, l'a fait fabriquer en 2005 et un pilote l'a descendu depuis le nord de la France jusqu'au port de Carcassonne, sur le canal du Midi. De la berge, elle admire les 80 m2 de modules solaires qui recouvrent presque entièrement le toit plat de ce faux catamaran en acier de 29,5 x 5 m. Au total, 66 panneaux de 150 watts, qui transforment les rayons du soleil en électricité. «Gants blancs». Elle met un pied sur le pont, fait remarquer que le quai et le seuil du bateau sont au même niveau un aménagement conçu pour faciliter l'accès aux handicapés , et fait coulisser la baie vitrée pour pénétrer dans la salle à manger, où trois tables et quelques chaises attendent des croisiéristes. Le chauffe-eau fonctionne au gaz, mais Dominique assure que dès qu'elle aura les 3.000 € nécessaires elle fera installer un chauffe-eau solaire thermique. «Vous pouvez démarrer en gants blancs! Il n'y a plus d'huile», s'extasie-t-elle. Zéro pollution et faible bruit, croisières pour personnes âgées ou à mobilité réduite: un projet que cette mère de famille de 55 ans a mûri depuis des années. |
A l'origine infirmière psychiatrique, elle organise sa première
croisière fluviale en 1986 en louant un bateau pour accueillir des
personnes isolées et dépressives.
«Sur l'eau, les gens retrouvent leur âme d'enfant. A l'arrivée, une petite mémé m'a fait un chèque en disant: "Je veux que ça continue". J'ai acheté ma première péniche.» En 1988, elle ouvre un bateau-théâtre sur le canal Saint-Martin, à Paris. Six ans plus tard, elle crée un CAT (centre d'aide par le travail) sur un bateau-cinéma-théâtre. En 2001, elle achète une nouvelle péniche et se rend compte des problèmes d'accessibilité pour les handicapés. Ainsi naît l'idée du Naviratous, pour un budget qu'elle évalue à 425.000 €. «Avant-gardistes». «C'est un projet intéressant qui peut avoir de l'avenir en écotourisme. Mais pour des initiatives photovoltaïques avant-gardistes, il faut avoir un grand groupe derrière soi», analyse un professionnel de l'énergie solaire. Ce n'est pas le cas de Dominique Renouf, qui multiplie les demandes de subventions (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, Etat, région Languedoc-Roussillon, Agence nationale pour les chèques-vacances, Agence française contre les myopathies, Veolia). Elle engage les travaux avant d'obtenir les financements et accumule 200.000 € de dettes. Le 17 mai 2006, sa société est mise en redressement judiciaire. Depuis, Dominique contacte banques et fondations d'entreprises orientées développement durable, reçoit quelques arrhes pour des croisières qu'elle espérait démarrer en avril, cherche un repreneur, tente de vendre son autre bateau pour dégager des fonds. En vain. Elle creuse même un nouveau passif de 100.000 €. Le 10 janvier, le tribunal de commerce de Béziers lui a accordé deux mois pour trouver une solution, tandis que l'administrateur désigné en novembre, Me Blanc, a sollicité la liquidation judiciaire. A suivre... |
Le siège de Tau Ceramica, à
Castellon de la Plana, accueille la première facade ventilée
photovoltaïque d'une puissance de 6 kWp. Ce nouveau système
intègre un revêtement céramique et des modules photovoltaïques
de mêmes dimensions. Le procédé de montage est très
facile, que ce soit sur une nouvelle construction ou sur des habitations
déjà existantes, puisque les modules photovoltaïques
se placent de la même manière que les briques de céramique.
Une fois ajustée la taille du module, ils vont remplacer certaines briques de céramique. Le résultat: un mélange esthétique de modules et de pièces céramique qui allient design et fonctionnalité. Ce module permet l'utilisation d'énergies renouvelables bénéfiques pour l'environnement et les panneaux solaires peuvent enfin faire partie intégrante de l'esthétique de bâtiments comme les bureaux, les hôtels, les hopitaux, les bateaux et les centres commerciaux. |
Mais ces nouveaux panneaux permettent aussi des
économies d'énergie en réduisant les besoins en climatisation
en améliorant l'isolation et le confort acoustiques de 20%.
Atersa et Tau Ceramica ont prévu d'équiper de nombreux bâtiments en adaptant les modules aux contraintes esthétiques. Pour en savoir plus, contacts:
|