Manuel Garcia Fernandez, technicien à
l'Hopital Carlos III de Madrid, a conçu une turbine qui perd peu
d'énergie et qui serait utile aux moteurs à air comprimé.
Le prix du pétrole et la détérioration environnementale fait que de plus en plus de personnes cherchent des alternatives aux énergies fossiles. Manuel Garcia Fernandez en fait partie et, c'est pourquoi il cherche des moyens de locomotion moins polluants. Il s'est servi de ses connaissances et de son talent pour inventer une turbine qui améliore le rendement énergétique par rapport aux motorisations actuelles. Sur les moteurs à explosion classiques, le piston effectue un mouvement alternatif que le système bielle-villebrequin transforme en mouvement circulaire. Les moteurs basés sur ce système ne tirent profit que de 20 ou 30% de l'énergie produite, contrairement aux 70% obtenus grâce à la turbine conçue par Garcia Fernandez, la clé étant d'obtenir directement le mouvement circulaire. |
La turbine pourrait être utilisée
aussi bien avec des liquides qu'avec de l'air sous pression. La turbine
base son fonctionnement sur une série de pales qui se plient et
se déplient grâce à l'air entrant, entraînant
un mouvement circulaire. La perte énergetique est plus faible grâce
à l'étanchéite de la cavité par laquelle entre
l'air.
Contact: Manuel Garcia Fernandez, tecnico, Hospital Carlos III, c/ Sinesio Delgado, 10, 28029 Madrid - tel : +34 91 453 25 00, fax : +34 91 733 66 14 - http://www.hcarlosiii.com |
Un moteur ne rejetant dans l'air que
de l'air: ce rêve est réalisé avec le N-Gine, un moteur
alimenté à l'azote, qui a vu le jour à Passau,
en Bavière.
Un prototype monté sur un bateau de tourisme vient d'être présenté pour la première fois au salon nautique de Monaco. L'Allemand Heinrich Schmidt, un ancien professeur d'université, s'est inspiré du principe du compresseur et du marteau piqueur pour le développer. Mais au lieu d'air comprimé, il utilise de l'azote refroidi à - 197 degrés Celsius. A cette température, ce gaz, qui compose 80 % de l'air que nous respirons, se liquéfie, et son volume se réduit de 800 fois. C'est l'énergie dégagée par son retour à température ambiante qui fait fonctionner le N-Gine. |
Ce moteur n'a besoin ni de système d'allumage,
ni de refroidissement intégré, ni même de système
de lubrification. Afin de gagner en poids, de nombreuses pièces
sont réalisées en plastique ou en Teflon et les pistons sont
en céramique.
Pour un véhicule équipé d'un tel moteur, le coût du kilomètre serait trois fois inférieur à celui d'un moteur à essence. En revanche, il consommerait quatre fois plus de carburant et aurait besoin d'un réservoir cinq fois plus volumineux. Si bien que son utilisation ne peut, actuellement, être envisagée que pour propulser des bateaux, des poids lourds ou des engins de travaux publics. Plus d'infos sur: http://www.n-gine.ag/ Source: L'Expansion |