Durant le premier semestre 2007,
les énergies renouvelables ont connu une forte croissance en Allemagne.
Environ 22 TWh ont été produits grâce à l'énergie
éolienne.
A la fin de l'année, l'ensemble des énergies renouvelables, comme l'hydroélectricité, la biomasse et l'énergie solaire, pourrait produire près de 14% de l'électricité allemande. Cela signifie que l'Allemagne a déjà dépassé son objectif qui était de produire 12,5% de l'énergie grâce aux énergies renouvelables en 2010. |
20% en 2020
Selon, Sigmar Gabriel, Ministre de l'Environnement allemand, "il est plus que réaliste de dire que l'on produira au moins 20% de l'énergie grâce aux énergies renouvelables, d'ici à 2020". Ceci montre l'efficacité de la loi allemande sur les énergies renouvelables EEG (Erneuerbare Energien Gesetz). Cette première estimation est fondée sur une consommation d'électricité stable ainsi que sur des conditions climatiques "normales". A titre de comparaison, en 2005 la part d'énergies renouvelables dans la consommation d'électricité brute était de 10,4%; en 2006 elle représentait 12%. En 2000, la part d'énergies renouvelables dans la consommation d'électricité brute ne s'élevait qu'à 6,3%. |
Le gouvernement adopte un programme
de mesures pour réduire de 40% les émissions de CO2
d'ici à 2020.
La chancelière allemande avait fait de la question du climat et de la réduction des émissions polluantes l'une des priorités de la présidence allemande de l'Union européenne. Après avoir obtenu des pays membres du G8 «d'envisager la réduction de moitié de leurs gaz à effet de serre» lors du sommet d'Heiligendamm en juin, Angela Merkel entend bien faire de l'Allemagne l'élève modèle en matière de protection du climat, en réduisant de 40% d'ici à 2020 les émissions de CO2 par rapport à 1990. «Concept intégré» Réuni en séminaire au château de Meseberg, au nord de Berlin, le Conseil des ministres a d'ailleurs arrêté un ambitieux programme de diversification et d'économie d'énergie intégrant aussi bien des mesures d'encouragement à la recherche que des incitations fiscales, avec un budget de 2,6 milliards € l'an prochain, soit un bon de 200% par rapport à 2005: trente mesures, un «concept intégré» encourageant à la fois l'innovation et la protection du climat. Le pourcentage des énergies renouvelables dans la production d'électricité doit notamment passer de 12% actuellement à 25 ou 30% d'ici à 2030. Angela Merkel a quelques raisons de se lancer dans la bataille du climat. Selon un sondage effectué au début de l'année, plus de 90% des Allemands se disent inquiets des modifications climatiques à venir et 58% estiment que le gouvernement devrait prendre des mesures plus drastiques. Mais il y a aussi des raisons économiques. Le gouvernement Merkel mise à fond sur le développement des énergies renouvelables et des technologies de rationalisation pour rendre les entreprises allemandes, et en particulier les PME, plus concurrentielles sur le marché mondial. D'une part par la diminution des coûts de production liés à l'énergie, d'autre part en se hissant comme leader des technologies liées aux nouvelles énergies. |
«Dans ce domaine, le gouvernement
soutiendra une offensive à l'exportation», promet le document
final du séminaire. Enfin, avec un coût total du programme
estimé à 8 milliards € sur plusieurs années,
le ministre de l'Environnement, Sigmar Gabriel (SPD), espère engranger
des économies de plus de 13 milliards.
Mais l'adoption du programme climatique, qui devra être soumis au parlement avant la fin de l'année, n'est pas allée sans tensions entre le ministre de l'Environnement et celui de l'Economie, Michael Glos (CSU). Celui-ci s'opposait à une hausse sensible des subventions pour le développement des installations de couple chaleur-force. Finalement le gouvernement libérera 750 millions € pour permettre l'augmentation de leur production de 25%. Mais en échange, Sigmar Gabriel a dû renoncer à taxer les puissantes limousines de service des grandes sociétés selon le principe de l'émission de CO2. Un coup de pouce à l'industrie automobile qui se plaint d'une baisse des ventes depuis le début de l'année. Taxe automobile
|
Les énergies renouvelables
sont de plus en plus prisées en Allemagne où l'année
2006
a constitué un record en termes d'utilisation de ces énergies
: elles ont représenté 7,7% de la consommation finale d'énergie
(contre 6,8% en 2005).
Ces chiffres proviennent de l'étude réalisée annuellement par la Fédération du secteur BEE, publiée le 4 janvier. La production a grimpé de 15,2% sur un an, et peut désormais couvrir les besoins en électricité, chauffage et carburant de 10 millions de foyers, souligne le communiqué de la BEE. |
Dans le détail, c'est dans l'électricité
que les énergies renouvelables ont le plus grand poids. Elles ont
fourni l'an passé 11,6% du courant consommé en Allemagne,
à comparer à 10,5% en 2005. L'objectif officiel est d'atteindre
20%
d'ici 2020.
Sources: AFP et BEE, www.bee-ev.de (en anglais ou allemand) |
Les énergies
renouvelables continuent à se developper en Allemagne. Elles ont
représenté 4,6% de la consommation d'énergie primaire
en 2005, contre 4% en 2004, selon des statistiques fournies par le ministere
de l'environnement. Le pays a ainsi déjà dépassé
l'objectif de 4,2% qu'il s'était fixé à l'horizon
2010.
C'est pour l'électricité que la part est la plus importante: les énergies renouvelables ont représenté 10,2% de la production en 2005 (9,4% en 2004). L'éolien (4,3%) reste la source d'energie privilégiée pour fournir de l'électricité, suivi de l'hydraulique, de la biomasse et du photovoltaïque. Berlin affiche officiellement l'objectif de produire en 2020 20% de son courant à partir des énergies éolienne, solaire, hydraulique ou de la biomasse. Le ministre de l'Environnement Sigmar Gabriel (SPD) a même jugé possible d'aller jusqu'à 25%. Le gouvernement entend aussi mettre l'accent sur l'usage des énergies renouvelables pour le chauffage. Leur part dans ce domaine était de 5,4% en 2005. "Nous travaillons à une loi qui soutiendrait la production de chaleur à partir des énergies renouvelables", a indique Michael Muller, secrétaire d'Etat au ministère de l'environnement. Le secteur des énergies renouvelables a réalisé l'an dernier en Allemagne un chiffre d'affaires de 16 milliards € et employait en 2004 157.000 personnes. D'après Michael Muller, ce dernier chiffre pourrait doubler dans les 15 prochaines années. Sources: - AFP - 16/02/2006 - Handelsblatt - 17/02 Pour consulter l'étude en intégralité (en allemand): http://www.bmu.de/ |
Pour le ministre de l'Environnement, Sigmar Gabriel (SPD), les énergies renouvelables sont un pilier en développement de l'approvisionnement électrique allemand. Le renforcement de ce pilier au cours des prochaines années permettra, selon lui, de compenser la sortie du nucléaire, dans laquelle l'Allemagne s'est engagée depuis 2001. Le développement du renouvelable offre, de surcroît, des investissements et des emplois à la clé, assure le ministre. "Le volume d'investissement lié au développement de la production de courant électrique à partir de la biomasse, de la géothermie, des installations photovoltaïques, de l'eau et du vent s'élèvera à environ 75 milliards €", a-t-il souligné en présentant l'étude. A l'heure où la tendance est à la hausse des prix pour le pétrole et le gaz, le ministre de l'Environnement regarde plus que jamais le renouvelable comme une clé de la sécurité d'approvisionnement en énergie. L'un des enseignements de l'étude réside, en effet, dans l'absence d'explosion des prix pour le consommateur. L'analyse réalisée par le Centre aéronaval et aérospatial allemand (DLR), l'Institut pour le climat, l'environnement et l'énergie de Wuppertal et le Centre pour l'énergie solaire et la recherche sur l'hydrogène (ZSW) "montre qu'un foyer moyen de trois personnes verra sa facture mensuelle d'électricité liée aux énergies renouvelables passer d'abord de quelque 1,50 € aujourd'hui à 2,80 € au milieu de la prochaine décennie, et qu'il la verra ensuite baisser durablement", a affirmé M. Gabriel. |
Le Brésil est la "vedette internationale"
des énergies renouvelables qui ont représenté 44,5%
de la production totale d'énergie en 2005, a indiqué jeudi
à Rio le président de l'Entreprise de recherche énergétique
(EPE), M. Mauricio Tolmasquim.
"Les énergies renouvelables sont passées de 43,9% en 2004 à 44,5% en 2005 alors que la moyenne mondiale était de 13,3% et de 6% seulement dans les pays de l'OCDE", a souligné M. Tolmasquim. La part des énergies vertes va encore augmenter avec le développement des produits dérivés de la canne-à-sucre notamment. |
Ce résultat est principalement dû aux
centrales hydroélectriques qui ont représenté 77,7%
de l'électricité totale, a dit le président de l'EPE.
La part de l'énergie non renouvelable a baissé, passant de 56,1% en 2004 à 55,5% en 2005 dont 38,6% en pétrole et dérivés du pétrole. La production pétrolière a atteint 1,699 million de barils/jour. En avril dernier, le Brésil a annoncé son autosuffisance pétrolière. En 2005, l'offre d'énergie a augmenté de 2,1% et a accompagné la croissance économique de 2,3% dans le pays, selon M. Tolmasquim lors d'une conférence de presse où il présentait les résultats du bilan énergétique de l'année 2005. |
Fait inédit dans l'histoire du
pays, qui importait 85% de sa consommation à la fin des années
70, le Brésil devrait atteindre d'ici trois mois l'autosuffisance
en pétrole.
La performance de Petrobras se produit au moment où l'alcool enregistre une hausse surprenante de sa consommation sur le marché domestique, impulsée principalement par le développement de la technologie "flex fuel" (bicombustible). Pour les analystes, l'augmentation de la consommation de l'alcool comme combustible et l'autosuffisance en pétrole ne sont pas de simples coïncidences. "Sans l'augmentation de la participation de l'alcool sur le marché des carburants, Petrobras aurait eu à attendre un peu plus pour fêter l'autosuffisance", dit le professeur Saul Suslick, de l'Institut des Géosciences et coordinateur du CEPETRO (Centre des Etudes du Petrole), de l' UNICAMP (Université de Campinas). |
Selon Isaias Macedo, chercheur à l'Unicamp
et consultant de l'UNICA (Union Agroindustrielle de la canne à sucre
de Sao Paulo), la consommation actuelle d'alcool hydraté (négocié
directement à la pompe) et d'alcool anhydride (mélangé
à l'essence dans la proportion de 25% par litre) équivaut
à la production quotidienne de 160 mille barils de pétrole,
soit 10% de la demande domestique.
Pour en savoir plus, contacts: - http://www.big-jb.com.br/big/pdf/56frances.pdf - Saul Suslick - email : suslick@ige.unicamp.br - Isaias Macedo - email : isaiasmacedo22@aol.com Source: Gazeta Mercantil - 20 a 26/02/2006 |
De part sa situation géographique
et sa politique en matière d'indépendance énergétique,
le Brésil est l'un des rares pays au monde qui présente des
potentiels importants d'utilisation d'énergie renouvelable en remplacement
aux systèmes actuels fossiles. On estime aujourd'hui à 46%
la part d'énergie primaire obtenue à partir des énergies
renouvelables. Elles se répartissent entre les énergies
d'origine hydraulique, biomasse, solaire et éolien. La part
liée à la biomasse est prépondérante puisque
elle correspond à près de 30% de la production totale (bois
de feu et dérivés de la canne à sucre). Ces données
proviennent directement du rapport faisant état du Bilan Energétique
Nationale (BEN 2003) délivré par le Ministère brésilien
des Mines et de l'Energie.
On constate de façon globale une croissance de l'ensemble des sources d'énergies renouvelables depuis plusieurs années avec une prépondérance pour la filière canne à sucre. Par contre, paradoxalement, la filière bois de feu est en nette repli depuis les années 1990 avec une réduction importante puisqu'on passe de 30.000 MTep en 1977 à 21.655 MTep en 2001, dû à l'urbanisation de la population. Près de 75% de l'énergie primaire du Brésil est utilisée dans trois secteurs principaux qui sont les secteurs industriels, du transport et domestique. |
* Pour faire face à une augmentation moyenne prévue
de 4% du PIB dans les prochaines années, il est nécessaire
d'augmenter la capacité installée au Brésil s'élevant
actuellement à 83,3 GW. En raison du rationnement de 2001, le gouvernement
a entrepris des actions devant accélérer la croissance de
la capacité installée afin d'empêcher le retour à
une telle situation. Les actions, précédemment prévues
sur 10 à 20 ans, ont été concentrées aujourd'hui
sur une plus courte période allant de 2001 à 2004. Le programme
prévoit des investissements de 43 milliards de reais dont 34 milliards
seront apportés par le secteur privé. Un rapport fait état
de la situation énergétique au Brésil, des contraintes
humaines, politiques, géographiques et des mesures engagées
en matière de développement énergétique.
Origine : Ambassade de France au Bresil - 86 pages - 1/05/2003 Telechargez gratuitement ce rapport au format pdf: http://www.be.adit.fr/bresil/rapports/SMM03_058 |
CANADA
Stratégie énergétique du Québec
De grandes ambitions en hydroélectricité
Source: http://radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/05/04/004-strat-energie-quebec.shtml
Le gouvernement du Québec
a présenté sa nouvelle politique énergétique,
jeudi. Et l'hydroélectricité sera le moyen principal pour
réaliser ses ambitions, avec 25 milliards de dollars d'investissements
en 10 ans.
En conférence de presse, le premier ministre Jean Charest et le ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Pierre Corbeil, ont annoncé un plan en cinq grands volets: hydroélectricité, énergie éolienne, efficacité énergétique, nouvelles technologies énergétiques et hydrocarbures. M. Charest a expliqué que cette politique suit le principe du développement durable, mais participera aussi aux efforts de remboursement de la dette. «C'est la première fois dans l'histoire que nous avons une stratégie de réduction de la dette, et elle met à contribution des ressources hydroélectriques», a déclaré le premier ministre. Rappelons que Québec a annoncé dans le cadre du dépôt du budget en mars la création du Fonds des générations dont l'objectif est de réduire la dette de la province. Hydro-Québec versera au fonds plus de 3 $ par 1000 kilowatts-heure d'électricité produite à partir de 2007. Tout en garantissant que le Québec continuerait à offrir l'électricité au plus bas prix en Amérique du Nord, le premier ministre a dit souhaiter que le Québec devienne un exportateur net d'énergie vers les États-Unis. Le ministre Corbeil a indiqué que Québec lancerait simultanément les analyses d'avant-projet et les études environnementales pour obtenir rapidement les permis de construction nécessaires. Hydroélectricité
Énergie éolienne
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Efficacité énergétique
Le gouvernement demandera à l'Agence d'efficacité énergétique d'atteindre des objectifs plus élevés d'ici 2015. L'Agence devra rendre des comptes à la Régie de l'énergie. Québec souhaite atteindre un objectif de 2,5 milliards de dollars en économie d'énergie d'ici 2015. Pour la première fois, des cibles seront fixées pour les produits pétroliers. Elles permettront, selon le gouvernement, de réduire les émissions de gaz à effet de serre au Québec de 9,4 milliards de tonnes, toujours d'ici 2015. Nouvelles technologies énergétiques
Hydrocarbures
|
Organisé par Danish Trade Council France
à la Maison du Danemark en avril dernier à Paris, le Colloque
sur ''Energie-L'exemple danois'' a convaincu les quelque 200 participants
réunis. Avec 20% de la puissance totale installée en 2005
et une perspective de 29% en 2010, ce pays occupe en effet la première
place en matière de consommation d'énergie renouvelable.
La méthode? Une réduction de la dépendance vis-à-vis
des importations en pétrole, la sécurité d'approvisionnement
par la diversification des carburants et des accumulateurs de chaleur,
la réduction des émissions de CO2 grâce
aux énergies renouvelables (ENR) et l'épuration des rejets
industriels. ''Le principe consiste à jouer sur la flexibilité
des différents combustibles et à utiliser les énergies
les plus rentables du moment dans un contexte de bonne concurrence, résume
Lars Gullev, Président de Danish Board of District Heating. Cette
approche composite interconnectée aux réseaux de distribution
permet d'augmenter la sécurité et l'efficacité de
la fourniture, tout en réduisant les coûts.''
Résultat? En 1984, le Danemark importait 100% de son pétrole, alors que cette énergie ne représente plus que 5% à l'heure actuelle! C'est aussi le premier exportateur mondial d'éoliennes, fournissant près de la moitié de la puissance totale installée dans le monde. Au Danemark, cette capacité de production est d'environ 3.100 mégawatts, dont 420 MW en mer. Elle permet de couvrir environ 20% de la demande en électricité et génère quelque 20.000 emplois. Ainsi, les coûts ont été réduits de 75%, passant de 16€/par KWh à 4 centimes € entre 1973 et 2003. Outre le vent, les autres sources d'ENR les plus utilisées sont l'incinération des déchets, le bois, la paille et le biogaz, dont 24% sont utilisées dans l'alimentation en électricité et 13% pour le chauffage. Pierre angulaire de la politique danoise, le chauffage urbain fournit pratiquement 60% de la surface totale des habitations chauffées sur la base d'une production en cogénération. En effet, la majeure partie de l'énergie provient simultanément d'usines combinées de chauffage et d'électricité, fonctionnant au charbon, au pétrole, au gaz naturel, aux déchets, à la biomasse, voire à partir de pompes à chaleur (PAC). Efficacement surveillée et contrôlée, la consommation garantit aux usagers à la fois un maximum de confort et une économie maximale. ''Il est évident que ces objectifs de maîtrise de l'énergie ne peuvent être atteints que si une majorité des villes à population dense est pourvue en installations de ce type, souligne le président. En outre, la réduction de 25 %/m2 des consommations dans les logements tient aussi à une bonne isolation du bâti, à l'efficacité des équipements et au comportement des usagers !''. |
Dans tous les cas, la production combinée
de chauffage s'avère inférieure en coût à celle
des systèmes individuels.
Pour soutenir le développement du chauffage urbain, les pouvoirs publics ont adopté un certain nombre de mesures. Notamment : la mise en œuvre de mesures juridiques obligeant les propriétaires d'immeubles à se raccorder au chauffage urbain ; l'interdiction du chauffage électrique dans les constructions neuves ; une forte taxation des combustibles fossiles utilisés pour le chauffage ; une campagne d'isolation des réseaux enterrés ; des subventions d'investissement pour les services publics qui rénovent et complètent leurs réseaux, ainsi que des subventions d'investissement aux consommateurs qui optent pour ce système, etc. En outre, presque toutes les sociétés de chauffage urbain sont détenues par les consommateurs, soit directement sous forme de coopératives, soit indirectement en tant que sociétés municipales. Ainsi, tous les budgets et prix sont transparents. Une motivation supplémentaire pour proposer aux clients les meilleurs services au prix le plus bas possible, et pour les banques, d'offrir des conditions optimales puisque les garanties offertes sont élevées ! S'il n'existe pas de normes ni de standards obligatoires spécifiant des solutions techniques détaillées au niveau des composants ou des critères de conception à respecter (ce sont les fonctions qui sont prescrites), l'évolution technologique se révèle en revanche, très dynamique et d'une grande diversité. En témoignent les systèmes présentés ce jour-là, par les sociétés danoises*. À noter le soutien public pour la recherche, le développement et la démonstration des technologies, ainsi que des aides à l'investissement pour le matériel normalisé relatif aux énergies renouvelables. Le tout avec des tarifs favorables pour l'électricité réintroduite dans le réseau public… sans seuil minimal ! F.A.
*A2SEA (éolien offshore), Alstom Power FlowSystems (tubes pré-isolés),
Antritz (granulation de biomasse), Arcon Solvarme (capteur solaire thermique),
Brunata (compteur électronique de mesure des consommations), Danfoss
(centrale compacte), Hydro-X (anti-tartre et corrosion), Kamstrup (télé-relevé),
OKR Cleaning (décalaminage à air comprimé), Sprout
Matador (pellets de bois).
|
Vastly populated; highly dependent on
import of fossil fuels; enormous reserves of renewable energy sources as
yet untapped; This is the best way to define India's energy situation.
The Asian state concentrates many superlatives in the field of solar and
wind energy.
India is the number one off-grid PV market in the world. In 2003 an estimated 26 MWp were manufactured by around 15 producers all around the country. India is one of the very few countries in the world to have a dedicated Ministry of Non-conventional Energy Sources (MNES), which offers a large and successful support programme. |
For a solar home system with 18 Wp MNES gives a central subsidy of
3,000 rupees (67 US$), rising to 10,000 rupees (222 US$) for a solar home
system with 74 Wp.
India is also one of the largest five wind energy markets worldwide. By the end of 2003 around 2,110 MW of wind power capacity had been installed, equivalent to two-thirds of the Danish market (3,100 MW). MNES has started a wind measuring programme unique in the world with over 900 gauging stations in 24 regions of India. Source www.intersolar.de |
* Iceland turning to hydrogen to power
its cars, buses and fishing fleet
* Professor Bragi Arnason: Iceland will be the world's first hydrogen economy * Iceland wants to eliminate its dependency on oil by 2050 * Icelandic homes, powered, heated by domestic renewable energy sources Iceland may be best known for world-famous musical export Bjork but there's a new star quickly gaining this island nation worldwide acclaim -- clean energy. For more than 50 years Iceland has been decreasing its dependence on fossil fuels by tapping the natural power all around this rainy, windswept rock of fire. Waterfalls, volcanoes, geysers and hot springs provide Icelanders with abundant electricity and hot water. Virtually all of the country's electricity and heating comes from domestic renewable energy sources -- hydroelectric power and geothermal springs. It's pollution-free and cheap. Yet these energy pioneers are still dependent on imported oil to operate their vehicles and thriving fishing industry. Iceland's geographic isolation in the North Atlantic makes it expensive to ship in gasoline -- it costs almost $8 a gallon (around $2 a liter). Iceland ranks 53rd in the world in greenhouse gas emissions per capita, according to the Carbon Dioxide Information Analysis Center -- the primary climate-change data and information analysis center of the U.S. Department of Energy. Retired University of Iceland Professor Bragi Arnason has come up with a solution: Use hydrogen to power transportation. Hydrogen is produced with water and electricity, and Iceland has lots of both. "Iceland is the ideal country to create the world's first hydrogen economy," Arnason explains. His big idea has earned him the nickname "Professor Hydrogen." Arnason has caught the attention of General Motors, Toyota and DaimlerChrysler, who are using the island-nation as a test market for their hydrogen fuel cell prototypes. One car getting put through its paces is the Mercedes Benz A-class F-cell -- an electric car powered by a DaimlerChrysler fuel cell. Fuel cells generate electricity by converting hydrogen and oxygen into water. And fuel cell technology is clean -- the only by-product is water. Video: Watch the F-cell navigate through Reykjavik » |
"It's just like a normal car," says
Asdis Kritinsdottir, project manager for Reykjavik Energy. Except the only
pollution coming out of the exhaust pipe is water vapor. It can go about
100 miles on a full tank. When it runs out of fuel the electric battery
kicks in, giving the driver another 18 miles -- hopefully enough time to
get to a refueling station. Filling the tank is similar to today's cars
-- attach a hose to the car's fueling port, hit "start" on the pump and
stand back. The process takes about five to six minutes. Photo: See
some of the F-cell's unique features »
In 2003, Reykjavik opened a hydrogen fueling station to test three hydrogen fuel cell buses. The station was integrated into an existing gasoline and diesel station. The hydrogen gas is produced by electrolysis -- sending a current through water to split it into hydrogen and oxygen. The public buses could run all day before needing refueling. The bus project lasted three years and cost around $10 million. The city will need five refueling stations in addition to the one the city already has to support its busy ring road, according to Arnason. The entire nation could get by on 15 refueling stations -- a minimum requirement. Within the year, 30-40 hydrogen fuel-cell cars will hit Reykjavik streets. Local energy company employees will do most of the test-driving but three cars will be made available to The Hertz Corp., giving Icelanders a chance to get behind the wheel. Learn more about fuel cells » "I need a car," says Petra Svenisdottir, an intern at Reykjavik Energy. Svenisdottir, 28, commutes to work from her home in Hafnarfjorour to Reykjavik. The journey takes her about 15 minutes if she can beat traffic. "If I didn't have a car I would have to take two or three buses and wait at each bus stop to arrive at work more than an hour later, cold and wet!" Most Icelanders drive cars, says Arnason. Around 300,000 people live in a place about the size of the U.S. state of Kentucky. Transportation is limited to cars, buses and boats. "Everyone has a car here," Arnason says. And it's very typical for an Icelandic family to own two cars. Arnason drives a small SUV. Fuel cell cars are expected to go on sale to the public in 2010. Carmakers have promised Arnason they will keep costs down and the government has said it will offer citizens tax breaks. He figures it will take an additional 4 percent of power to produce the hydrogen Iceland would need to meet its transportation requirements. Once Iceland's vehicles are converted over to hydrogen, the fishing fleet will follow. It won't be easy because of current technological limits and the high cost of storing large amounts of hydrogen, but Arnason feels confident it can happen. He predicts Iceland will be fossil fuel free by 2050. "We are a very small country but we have all the same infrastructure of big nations," he said. "We will be the prototype for the rest of the world." |
Aujourd'hui le Japon est le leader mondial
du photovoltaïque (PV) : la moitié des systèmes PV dans
le monde sont installés au Japon (1,1 GW à ce jour) et les
entreprises japonaises produisent la moitié des cellules solaires
dans le monde (600MW pour l'année 2004).
La raison principale de ce succès est une action du gouvernement intégrant des subventions pour l'installation des systèmes PV avec un soutien de la recherche scientifique. Plus de 230.000 systèmes PV installés chez des particuliers ont bénéficié de subventions depuis 1994; avec une puissance moyenne de 3,5 kW ils représentent 90% du parc PV au Japon. |
La NEDO, une agence de moyen du Ministère
de l'Economie du Commerce et de l'Industrie, a publié en 2004 une
feuille de route (Roadmap PV 2030) qui propose le développement
de technologies à prévoir pour favoriser une diffusion à
grande échelle. Elle établit un objectif de 4,8 GW de systèmes
PV installés en 2010 et de 100 GW d'ici 2030. La R&D est menée
de front par l'industrie, Sharp en tête, et les laboratoires publics
qui se concentrent sur les technologies innovantes et la recherche exploratoire.
Ils devront mettre en place des solutions techniques pour d'une part améliorer
le rendement des cellules et abaisser le coût du PV, et d'autre part
pour élargir le champ d'application des panneaux solaires, avec
par exemple des groupements communautaires de systèmes PV qui ne
surchargeront pas le réseau électrique.
Origine: Ambassade de France au Japon - 33 pages - 14/07 |
PORTUGAL
ADIT août 2010:
Evolution
mondiale des énergies renouvelables
exemple du Portugal
ADIT mars 2007:
Une
des plus grandes centrales d’énergie solaire du monde, exploitant
le soleil du Portugal
2006:
Vagues, soleil ou vent: le Portugal parie sur les
énergies renouvelables et...
l'écologie
en général!
AFP (13 décembre 2005)
LISBONNE (AFP) - Vagues, soleil ou
vent, le Portugal entend exploiter toutes ses sources d'énergie
renouvelable pour réduire sa dépendance vis-à-vis
du pétrole et ses émissions de CO2 et a prévu
d'y investir 2,5 milliards € les prochaines années.
2006 verra à la fois l'installation dans le nord du pays de la première centrale houlomotrice - exploitant la force des vagues - à des fins commerciales, et celle de la plus importante centrale solaire au monde, dans le sud. La centrale houlomotrice sera installée au large de la ville de Povoa de Varzim, à 320 km au nord de Lisbonne, par un consortium portugais emmené par Enersis, filiale du cimentier Semapa. Elle comprendra trois puissants générateurs, appelés Pelamis du nom d'un serpent de mer géant de la mythologie grecque, fournis par la société écossaise Ocean Power Delivery pour 8 millions € et aura une puissanced'environ 2,25 MW, de quoi couvrir les besoins de 1.500 foyers. Selon les explications de la compagnie, ces générateurs, dont un prototype installé en Ecosse a permis de mesurer les performances, sont composés de quatre cylindres semi-émergés, de la taille d'un wagon de train de marchandise, reliés entre eux par des charnières et d'une longueur totale de 120 mètres. C'est la contraction des vérins qui se trouvent entre les cylindres qui produit l'énergie transportée ensuite par un câble sous-marin vers la côte pour y être raccordée au réseau électrique. Si tout se passe bien, Enersis prévoit d'installer trente nouveaux Pelamis avant la fin de 2006. Ce parc de "serpents de mer hydroélectriques" occuperait 1 km2 et génèrerait 30 MW, alimentant ainsi 20.000 foyers. Le gouvernement portugais souhaite porter la capacité d'énergie houlomotrice à 50 mégawatts vers 2010. Mais selon l'Association portugaise pour les énergies renouvelables (APREN) les capacités en la matière du pays sont bien plus importantes, grâce à l'existence d'eaux profondes près de ses côtes qui multiplient la puissance des vagues. |
A terme, ce type d'énergie pourrait fournir
quelque 20% des besoins des 10 millions d'habitants, selon une étude
du Centre d'énergie des vagues, organisme indépendant.
Parallèlement, le gouvernement a accordé en octobre dernier une licence pour l'exploitation de la plus grande station photovoltaïque au monde qui sera située près de Moura, en Alentejo, à 170 km au sud est de la capitale. Le projet sera mené à bien avec un investissement de 250 millions € de la part d'AMPER, une société municipale créée à cet effet, par le groupe espagnol BP Solar Espana. 350.000 panneaux solaires seront installés sur 114 hectares avec une capacité de 62 mégawatts, de quoi couvrir les besoins de près de 21.000 foyers. Le but du gouvernement est de porter la capacité de production d'énergie solaire à 150 mégawatts vers 2010, contre 2,3 MW actuellement. Par ailleurs les autorités ont lancé en septembre un appel d'offre international pour la construction de trois parcs éoliens d'une capacité totale de 1.700 mégawatts. Les experts notent que l'électricité provenant des sources d'énergie renouvelable n'est pas facile à stocker, la connexion au réseau d'électricité n'est pas simple et les délais pour l'obtention des licences d'exploitation sont longs. Mais le Portugal n'a pas le choix. Avec 58% d'électricité produite à partir du pétrole, il est l'un des Etats de l'Union européenne le plus dépendant des énergies fossiles et des plus pollueurs. Au terme du protocole de Kyoto, le Portugal a été autorisé à augmenter de 27% ces émissions de CO2 jusqu'en 2012 par rapport à 1990. Mais selon les experts, il a d'ores et déjà largement dépassé cette limite - il en serait à 42% - et pourrait avoir à payer plus d'un milliard d'euros en droits d'émission de CO2 s'il ne change pas de cap. |
Les meilleurs mondiaux y croient (http://www.temoignages.re/):
Des rencontres entre 6 entreprises allemandes spécialisées dans les énergies renouvelables et des entreprises réunionnaises se sont tenues à Saint-Denis fin octobre 2006. 55 rendez-vous et un pré-contrat en poche plus tard, elles sont unanimes: dans le domaine, les Réunionnais sont enthousiastes et pourraient devenir bientôt une référence en matière d'énergies propres. SIX entreprises allemandes parmi les plus performantes au monde dans le domaine des énergies renouvelables étaient en visite dans l'île. Elles dressaient le bilan de leurs nombreuses rencontres avec leurs homologues réunionnaises mais aussi avec les institutions. «Le résultat est très positif, il dépasse même nos espérances. Il y a à La Réunion un enthousiasme et un dynamisme qui montrent que des synergies de coopération techniques et commerciales sont possibles. Nous avons été surpris par le nombre de projets en cours, nous n'avions pas constaté ailleurs un tel engouement», expliquait Sophie Cabotte, représentante de la Chambre de commerce franco-allemande à Paris. Si elle a le sourire, c'est aussi parce que ces 55 rendez-vous ont permis à au moins une de ces entreprises de signer un pré-contrat qui vise à créer dans l'île une joint-venture avec des capitaux mi-réunionnais, mi-allemand. Nous n'en saurons pas plus, mais il est clair que pour elles, les marchés réunionnais sont captifs: il se vend dans l'île 2 à 3 fois plus de chauffe-eau solaires qu'en métropole. |
En plus, «le discours de la Région est en synergie
avec le nôtre. À La Réunion, vous avez beaucoup avancé»,
constatait Daniel Cintolesi, Directeur commercial de Q-Cells, numéro
2 mondial dans la fabrication de cellules photovoltaïques. «D'ici
peu, pas mal de délégations étrangères vont
venir à La Réunion pour voir ce qui s'y passe»,
assure-il.
100% renouvelable? Dans l'île, plus d'une centaine d'entreprises consacrent au moins 50% de leur activité aux énergies renouvelables. «On assiste à l'émergence d'un pôle de compétences», poursuit Vincent Quelo, chargé de mission énergie à l'Agence de Développement. Parmi les intervenants, tous croient que La Réunion peut réussir là où nombre de pays s'enlisent: produire 100% de son énergie à partir du renouvelable. Possible, d'après Vincent Quelo, si on mixe toutes les formes de productions: hydraulique, fabrication de biogaz à partir de déchets ménagers, énergie solaire, éolienne... L'autonomie énergétique de La Réunion n'est pas pour tout de suite, en revanche, le moment où les énergies renouvelables seront moins coûteuses que les énergies fossiles approche. En plus, l'île est obligée d'importer des ressources comme le pétrole ou le charbon. Actuellement, l'énergie renouvelable est 2 à 3 fois plus cher, mais son prix baisse tandis que celui du pétrole augmente. Et les avantages pour l'île sont multiples: créer des emplois, valoriser son image, préserver son environnement, faire des investissements durables en conservant localement la valeur ajoutée. Sans parler de la lutte contre le réchauffement climatique... Et Daniel Cintolesi de conclure: «Il n'y a pas d'alternative aux énergies alternatives». |