Dans la préparation comme
dans la rédaction des recommandations présentées par
la ClPR dans la publication numéro 26, il y a un absent de poids:
«Le TRAVAILLEUR du NUCLEAIRE».
Un grand nombre de spécialistes examinent sa situation sous tous les angles. Ils imaginent pour lui un schéma de société au travers d'un savant équilibre réalisé entre les nuisances qui l'affecteront et les avantages qu'il est censé recueillir. Ce complet examen est fait sans le consulter, sans même recueillir son avis. La CIPR ne fonde pas seulement ses recommandations sur l'ensemble des données relatives aux travaux scientifiques effectués dans le monde, elle le fait aussi par rapport à une «philosophie du risque accepté». Nous ne contestons pas les capacités de la CIPR à dresser le bilan des effets des rayonnements sur l'organisme, mais nous pensons qu'il n'en va pas de même pour l'estimation de l'équilibre «risque-avantage» ou «coût-bénéfice». Les travailleurs savent bien que les risques professionnels ne sont pas inéluctables en valeur absolue. La variabilité des risques d'une profession à l'autre n'est pas contestée, mais ce qui l'est cependant, c'est que, par exemple, la «construction de bâtiments» publics ou privés apporte le plus lourd tribut au nombre des décès professionnels. Ce n'est pourtant pas la complexité des phénomènes physiques qui est en jeu, car il s'agit là de la «chute des corps». Depuis que Monsieur Newton a vu tomber une pomme, nous en savons l'essentiel. La raison du nombre excessif de décès, qui frappe souvent les travailleurs dans tous les chantiers, est à chercher ailleurs. Il s'agit en général d'une déviation de la loi chère à la CIPR: le «coût-bénéfice». En partant des travaux de la CIPR, nous avons examiné tout particulièrement la notion de la limite d'équivalent de dose annuelle moyenne pour de larges groupes professionnels de l'industrie électronucléaire. |
Si nous considérons la partie prépondérante
des activités industrielles, c'est-à-dire les mines d'uranium,
les réacteurs électronuclaires et la fin du cycle du combustible
qui emploient un grand nombre de travailleurs, on est en droit de se demander
si la valeur de la dose moyenne annuelle relative
à un groupe de travailleurs sera voisine de 0,5 rad (5 mSv) par
personne
comme indiqué en paragraphe 100.
Les doses dans les centres de retraitement du combustible L'examen des usines de retraitement montre
à l'évidence qu'à l'échelle mondiale nous sommes
plutôt dans une situation de panne. L'usine américaine de
West Valley, qui a cessé de fonctionner en 1972, détient
avec la tête oxyde de Windscale, arrêtée en 1973, le
tonnage le plus élevé en combustible oxyde (respectivement
240 et 120 t.).
p.2
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oxyde + métal |
de combustion MWj/t |
agents (rem) |
entreprises (rem) |
homme-rem |
an/homme-rem MWe/an |
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Ces valeurs nous permettent cependant
de voir dans quelle gamme se situe la dose moyenne annuelle, ou encore
la dose en homme-rem, relative à la production d'une quantité
d'énergie électrique de un megawatt/an.
- dose collective: en homme/rem - taux de combustion: en mégawatt (thermique).jour Les valeurs moyennes sont regroupées au tableau IV. En excluant le centre de West Valley, où les doses moyennes avaient atteint des niveaux inacceptables, nous voyons cependant que le débit de dose moyen annuel se situe dans la gamme de 0,4 à 1,5 rem/an environ et que le nombre d'homme-rem par mégawatt(e) an varie entre 0,7 et 2,3 environ. La figure 1 illustre les variations de doses moyennes annuelles. Nous voyons que la valeur moyenne de 0,5 rem par an est bien dépassée, car le nombre de personnes pris en compte pour le calcul dépasse largement les seuls travailleurs directement affectés aux travaux sous rayonnements. Les valeurs relatives à des groupes de travailleurs de Windscale illustrent bien cette remarque. |
Nous avons considéré, d'une part,
les doses dans les centrales à uranium
métal (Grande-Bretagne et France), d'autre part, les doses
relatives aux centrales à oxyde d'uranium et eau légère
(USA et Allemagne). L'ensemble des données est regroupé dans
les tableaux VII, VIII, IX et X. Les valeurs de base qui ont permis
de constituer ces tableaux proviennent principalement du rapport de l'UNSCEAR
(UNS 77) et de MURPHY (MUR 1976).
p.4
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L'extraction du minerai d'uranium se fait soit
en mines à ciel ouvert, soit en galeries souterraines.
(suite)
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suite:
A ceci s'ajoute l'exposition au radon
et aux poussières qui se traduit notamment par une irradiation du
poumon: si l'on traduit les valeurs de CMA en «niveau opérationnel»
(PRA 75), généralement appelées «Working level»
(voir CFDT 75, p. 235), on obtient environ 0,22 WL, soit pour 12 mois:
27 WLM (Working Level Month). Ces valeurs, ajoutées à l'irradiation
externe montrent que pour la mine nous dépassons à nouveau
la valeur moyenne de 0,5 rem par an.
EXPOSITION AU RADON DES MINEURS D'URANIUM DISTRIBUTION DES CONCENTRATIONS MOYENNES ANNUELLES EN FRANCE Le rapport de l'UNSCEAR de 1972 (UNS 74) signalait
qu'une fréquence accrue de cancers
pulmonaires a été enregistrée parmi le personnel de
certaines mines (pas nécessairement d'uranium) exposé à
des concentrations élevées de radon et ses descendants radioactifs.
Le risque, qui a certes diminué par l'amélioration des conditions
de travail dans certaines mines, a posé et pose encore l'un des
problèmes majeurs de la protection biologique.
DOSES RECUES PAR LES MINEURS D'URANIUM EN FRANCE Nombre de CMA = Concentration Moyenne Annuelle p.7
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Suivant les conditions de
mesure et les auteurs, les valeurs se trouvent dans la gamme de 0,2 à
10 rad par WLM (JAC 76), c'est-à-dire 2 à 100 rem par WLM.
Dans le cas des mines françaises, la valeur de 2,7 WLM/a en prenant la fourchette basse de l'équivalence (0,3 à 1 rad par WLM) se traduit par une dose comprise entre 7 et 27 rem par an. Cette dose est doublée si l'on tient compte des nouvelles valeurs du facteur de qualité proposées par la CIPR 26 (paragraphe 21). Les valeurs des doses moyennes annuelles sont pratiquement partout supérieures à 0,5 rem par an. A ceci, s'ajoutera une dérive consécutive au vieillissement des installations nucléaires qui se traduit par un accroissement du nombre d'interventions et une élévation des niveaux d'irradiation et de contamination. Plutôt que de se contenter d'observer que: "la répartition des équivalents de dose annuels à l'intérieur de larges groupes professionnels s'est révélée très souvent comme étant conforme à une fonction «log normale» avec une moyenne arithmétique d'environ 0,5 rem et avec très peu de valeurs approcluant la limite". (paragraphe 100), la CIPR aurait dû déclarer que, s'agissant de larges groupes professionnels, la limite de 0,5 rem devait être prise clairement par le législateur. Ce qui est inquiétant, c'est que non seulement en rédigeant le paragraphe 100 précédemment cité, la CIPR s'est placée en «observateur extérieur», mais qu'au paragraphe 102, elle admet que le risque dû: "à un dépassement sensiblement supérieur à 0,5 rem, concernant une proportion importante de travailleurs pour une exposition de longue durée serait acceptable seulement si une analyse attentive du coût-bénéfice montre que le risque plus important en résultat est justifié." Cet article vise à faire, compte tenu des doses analysées précédemment, de l'électronucléaire dans son ensemble, une exception. Lorsque l'exception devient une loi générale, elle ne peut plus être considérée comme une exception. La CFDT dit clairement que dans ce cas, l'analyse coût-bénéfice, dont elle conteste un grand nombre d'aspects, ne peut constituer à ses yeux une protection efficace ou crédible. Elle demande en général, et plus particulièrement dans ce cas où le coût des hommes-rem est d'abord supporté par les travailleurs, qu'il appartient à ces derniers de décider si l'opération projetée mérite d'être réalisée. On peut imaginer en effet que des travailleurs acceptent de subir une exposition importante, mais inférieure aux limites, s'il s'agit de réduire ou de stopper la dérive croissante des nuisances dans une installation nucléaire, mais la refusent si cette exposition ne vise qu'à démarrer plus rapidement une installation nucléaire. En aucune manière, la décision d'un chef d'installation ne peut être prépondérante dans un choix qui met en balance d'un côté les nuisances apportées aux travailleurs et de l'autre, le gain financier d'un organisme privé ou public. Les recommandations absentes Le texte proposé par la CIPR est dense, riche en nuances et il peut paraître curieux de le considérer comme incomplet. Nous avons cependant répertorié au moins trois aspects qui ont échappé à l'examen de la commission. Nous ne pourrons pas les commenter largement, mais il nous semble important qu'ils fassent l'objet d'études et de propositions concrètes. (suite)
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suite:
· Les faibles doses Les travaux de Mancuso, Stewart et Kneale (MAN 77), (KNE 78), (BEL 78), (STE 78), qui ont porté sur 23.755 travailleurs, dont 4.033 sont décédés (832 par cancer), ont révélé qu'un faible excès de cancers radio-induits, 5% environ, correspondait à un risque d'induction pratiquement dix fois supérieur à celui calculé par une extrapolation des observations faites principalement sur les survivants d'Hiroshima et Nagasaki. Cette observation est apparue d'autant plus troublante que, d'une part l'hypothèse de linéarité «dose-effet» extrapolée aux faibles doses était considérée par tous comme prudente (conservatrice), et que, d'autre part, les doses cumulées reçues sont faibles (quelques rems pour plus de dix ans de vie professionnelle). D'autres travaux posent maintenant les mêmes questions que celles soulevées par Mancuso: il s'agit des travaux de Najarian et Coltow relatifs aux anciens travailleurs du chantier naval de Portsmouth où les sous-marins nucléaires étaient réparés et réapprovisionnés en combustible. Pour un total de 1.722 décès survenus entre 1959 et 1977, les auteurs ont pu analyser 529 cas. Le taux de mortalité par leucémie est six fois plus grand que celui attendu. Pour les autres cancers, ce facteur est réduit à 2. L'analyse de ces travaux montre qu'il est urgent d'examiner les risques des travailleurs actuels en partant des résultats acquis par les études portant sur les anciens travailleurs du nucléaire. Un autre aspect du problème n'a pas été pris en compte: la variation du facteur de qualité, en fonction de la dose. Dès 1972, le rapport de l'UNSCEAR (UNS 72), soulignait (p. 433) cette variabilité: "Si l'on suppose arbitrairement que l'EBR tombe de 10 pour 5 rad à 1 pour 100 rad, on doit admettre que le risque associé à un rayonnement à TLE faible passe de 2 cas par million par an et par rad pour 400 rad, à 0,7 cas pour 60 rad". Plus récemment, Rossi en comparant les risques d'induction de leucémie (ROS 74), (ROS 78), a montré que le facteur de qualité augmentait quand la dose décroissait (RBE = 59 pour 1,1 rad) - fig. 5 - alors que les plus hautes valeurs du RBE suggérées par la CIPR sont égales à 20. La couverture sociale des maladies professionnelles En Europe, sur la cinquantaine de maladies
professionnelles, une dizaine seulement étaient communes, en 1962,
aux six listes nationales des pays de la Communauté, alors que:
p.9
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En France, la liste des affections
induites par les rayonnements n'a pas été modifiée
depuis un quart de siècle (1955). On ne trouve pas dans cette liste
les cancers classés par la CIPR - publication
n°14 - (ICRP 69) comme étant relatifs à des organes «hautement
radio-sensibles»:
a) la thyroïde (caractère déclaré «établi»), le pharynx, le pancréas, l'estomac, le gros intestin (caractère déclaré «apparent»). b) Les critères de choix ne peuvent même pas s'expliquer, par ailleurs, par l'insuffisance des connaissances, car le tableau français des affections radio-induites énumère les différents symptômes pour lesquels il définit sept délais allant de 7 jours à 15 ans, alors qu'en Italie, pour les mêmes affections, le délai est uniformément égal à dix ans. Les ouvrières de Newark (USA), qui se sont rendues tristement célèbres en peignant des montres à cadran lumineux, n'auraient pas pu, si elles avaient été françaises, être toutes couvertes par la législation de leur pays, la France ne prévoyant un délai de prise en charge que de 15 ans pour le sarcome osseux, alors que les cancers les plus tardifs apparurent, pour certaines d'entre elles, 33 ans après la nuisance. De façon générale, on peut dire que, s'agissant de la santé individuelle des travailleurs, on est frappé par la modestie des propositions de la CIPR 26. Prenons, par exemple, le paragraphe 93: «... dans les cas exceptionnels de travailleurs qui ont subi des radios en vue d'un diagnostic ou d'une thérapeutique impliquant une forte irradiation d'une partie du corps et dont le travail impliquerait une exposition importante de ces parties du corps, la situation pour le travail devrait être examinée par l'autorité médicale compétente.» Et le paragraphe 95: «Dans le cas d'expositions médicales élevées (ex. pour une radiothérapie), ce serait les doses provenant de ces expositions qui prédomineraient et l'estimation des risques possibles d'effets non stochastiques (ex. sur le cristallin) serait du ressort des instances médicales chargées du traitement du patient plutôt que la tâche de celles qui sont responsables de la radioprotection en général.» Ainsi, au lieu d'inviter le législateur à prendre des décisions claires, la commission se contente de considérer le problème comme une simple répartition de tâches entre la médecine individuelle et la médecine du travail. Lorsqu'on sait que la majeure partie des «expositions médicales élevées» concerne le traitement du cancer, les considérations de la commission sur le risque de « cataracte» sont étonnantes: Envisage-t.elle que l'on puisse laisser en zone active un travailleur soumis à une radiothérapie? Les travailleurs migrants A l'intérieur d'un même pays, on observe, dans les pays capitalistes au moins, que la dose collective annuelle se partage entre les personnels de la centrale ou du centre de retraitement, et les travailleurs des entreprises extérieures, Ces derniers voient leur part augmenter et devenir parfois majoritaire. Nous allons prendre deux exemples en donnant le pourcentage de la part de la dose collective. (suite)
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2. Des centrales électronucléaires[13] en Europe
La part des doses collectives est légèrement supérieure chez le personnel des entreprises extérieures aux centrales nucléaires considérées. La CIPR 26 et la Commission des Communautés Européennes Le 20 novembre 1978, la Commission des Communautés
Européennes, en s'appuyant sur la publication n°26 de la CIPR,
propose aux États membres de la Communauté Européenne
un texte législatif ("Directive").
Conclusions L'examen des différents maillons de
l'électronucléaire montre que l'on dépasse, et depuis
quelques années, pour de larges groupes professionnels comme le
personnel:
p.10
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Une règle impérative
devrait conduire à examiner ces problèmes dès la conception
des bâtiments et à repenser les postes de travail des installations
existantes.
La CFDT craint de voir les responsables officiels prendre dans le texte de la CIPR, riche en nuances, les aspects les plus laxistes. Le problème des faibles doses doit être examiné en partant des résultats portant sur les travailleurs du nucléaire et pas seulement sur les rescapés d'Hiroshima et de Nagasaki. La couverture sociale des maladies professionnelles doit être concrètement et rapidement légalisée dans l'ensemble des pays en tenant compte, d'une part, des connaissances acquises mondialement, d'autre part de la fragilité socioprofessionnelle des travailleurs migrants. REFERENCES (BEL 78) : Belbeoch, R., Belbeoch B, Lalanne R. - Effets des faibles doses de rayonnement Fiche technique n°34, GSIEN 2, rue François Villon - Orsay (France). (BEN 77) : Beninson D., Bennet B. and Webb G. - Collective dose commitmens from nuclear Power Programs. Conférence Internationale de Salzbourg. AlEA (Mai 77). (CFDT 75) : Syndicat CFDT de l'Energie Atomique - «L'Electronucléaire en France». Edition du Seuil. Collection «Points-Sciences», 1975. (CLA 78) : Clark L., Emmerson B.W. and Wojcikiewicz, EA - A critical review from the regulatory position of the control of occupational exposure in commercial nuclear Fuel manufacturing and reprocessing plants in the United Kingdom. In International Conference on Radiation protection in Nuclear Power Plants and the Fuel Cycle - Bristol, 1978. (FOU 75) : Fourcade-Cancelle N. - Calcul de l'irradiation externe dans une mine d'uranium. Radioprotection, Edit. Dunod, vol. 10 n°l, pp. 11-28, 1975. (FRA 75 a) : François Y., Pradel J., Zettwogg P. - Incidence des normes de radioprotection sur le marché de l'uranium. IAEA. Vienne, 1975. Congrès sur le «Radon in Uranium Mining». (FRA 75 b) : François Y., Pradel J., Zettwogg P. - La ventilation dans les mines d'uranium. IAEA. Vienne, 1975. Congrès sur le «Radon in Uranium Mining». (GSI 78) : Groupement des Scientifiques pour l'Information sur l'Energie (GSIEN). Le retraitement des combustibles irradiés - Bilan et perspectives.* (HAN 76) : Hansen M. L'offre d'uranium - tendances actuelles - Bulletin de l'AIEA, vol. 18 n° 5/6, 1976. (!CPR 69) : ICPR - Publication 14. - Radiosensitivity and Spatial of dose. Published for the International Commission on Radiological Protection by Pergamon Press, 1969. (JAC 76) : Jacobi W. Interpretation of measurements in uranium mines: dose evaluation and biomedical aspects. In La Dosimétrie individuelle et la Surveillance de l'atmosphère en ce qui concerne le radon et ses produits de filiation. Octobre 1976 - Canada - OCDE. * Edit. 2 rue François Villon 91400 Orsay (F) Déc. 78. (suite)
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(KNE 78) : Kneale G., Stewart A., Mancuso T.F. - Reanalysis of data relating to the hanford study of the cancer risks of radiation workers. International symposium on the late biological effects of ionising radiation. IAEA. Vienne March 1978. (LUT 77) : Lutz H.R., Kuffer K. and Schenk K. - Operating experience with 13 Light-Water Reactors in Europe. Nuclear Safety vol. 18, n°5 - oct. 1977, pp. 666-675. (MAN 77) : Mancuso T.F., Stewart A. Kneale G. - Radiation exposures of Hanford workers dying from cancer and other causes. Health Physics vol 33, n°5, pp. 369-384, 1977. (MUR 76) : Murphy T.D. and Hinson C.S. - Occupationnal radiation exposures at LWRS, 1969-1974. Nuclear Safety - Vol. 17 n°5, pp. 622-625, oct. 1976. (NAJ78) : Najarian I. and Colton T. - Mortality from leukemis and cancer in Shipyard nuclear workers. The Lancet - pp. 1018-1020, 13 May 1978. (OSI 79) : Osipenco A. - Données relatives au retraitement effectué par Eurochimic. Communication privée (janvier 1979). (POC) : Pochin E. - Estimation de l'exposition de la population aux rayonnements résultant de la production d'énergie nucléaire et provenant d'autres sources. Agence pour l'Energie Nucléaire - OCDE - janvier 1976. (PRA 75) : Pradel J. et Zettwogg - La radioprotection dans l'extraction et le traitement des minerais. In Industrie minérale - Mine (novembre 1975). (RES 75) : Resnikoff M. - Sierra club testimony related to section IV E. Reprocessing Final Gesmo 1 (1977). (ROS 74) : Rossi H. and Kellerer A.M. - The validity od risk estimates of leukemia incidence based on Japanese Data. Radiation Research n°58, p. 131, 1974. (ROS 78) : Rossi H. and Mays C.W. - Leukemia risk for neutrons. Health Physics Vol. 34, pp. 353-360 (1978). (SEV 76) : Sevc 1., Kunz E. and Placek V. - Long cancer in uranium miners and long-term exposure to radon daugter products. Health Physics, Vol. 3, pp. 433-437,1976. (STE 78) : Stewart A. et Ayme S. - Effects biologiques des faibles doses de rayonnements ionisants. Fiche technique n°35 - GSIEN - 2, rue F. Villon ORSAY (France). (TAY 78) : Taylor F .E. and Webb G .AM. - Radiation exposure of the UK Population. National Radiological Protection Board NRPB - R 77 (Nov. 1978). (UNS 72) : United Nations Scientific Committee on the effects of Atomic Radiation to the General Assembly. Ionising radiation : Levels and effects - Vol. 1 and 2 - A/8725 sippl n° 25. (UNS 77) : United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation (UNSCEAR). 1977 report to the General Assembly, with annexes United Nations publication - Oct. 1977. p.11 |
Petit LOCA à Takahama (Japon) Nuclear Engineering, janvier 1979 Japon: à Takahama l'unité 2 a
perdu 80 tonnes d'eau primaire lors de la rupture d'une canalisation. Un
raccord de 1 inch de diamètre (~ 3 cm) qui devait être en
acier a été remplacé par la maintenance par un raccord
en cuivre lors de l'arrêt de tranche.
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