La Corée du Sud et l'Union européenne
ont paraphé un accord de coopération en matière d'énergie
nucléaire.
C'e · · st une annonce faite récemment par le ministère sud-coréen de la science et de la technologie (MOST). Selon cette source, le traité en question ouvre une voie pour une coopération plus large avec les pays membres de l'Union Européenne responsables de plus de 50% de la production mondiale par fusion nucléaire. |
L'accord comprend en outre les domaines et les modalités
de coopération, la composition d'un comité de coordination
et sur les droits de propriété intellectuelle.
Les deux parties signeront ce texte vers octobre prochain, une fois qu'elles l'auront ratifié. Source: KBS world news, 06/2006 |
Une société d'Etat chinoise va acquérir une participation majoritaire dans l'exploitation de deux gisements australiens d'uranium, alors que Pékin veut sécuriser ses approvisionnements pour son important programme d'énergie nucléaire. La société minière australienne PepinNini a signé un protocole d'accord avec la firme chinoise Sinosteel pour développer en partenariat deux gisements dans l'Etat d'Australie-Occidentale : Crocker Well et Mount Victoria. | Cette prise de participation intervient après la décision en avril du gouvernement australien d'autoriser les exportations d'uranium vers la Chine, suite à des garanties sur l'utilisation pacifique du minerai. Selon l'accord, Sinosteel va acquérir 60% de PepinNini pour 30,5 millions de dollars australiens. La totalité de la production des deux gisements, qui contiennent 6,7 millions de kilogrammes d'uranium, sera achetée par la compagnie chinoise. L'accord doit encore recevoir l'aval des autorités australiennes. |
Au mois d'août 2006, à
Mumbai, les scientifiques indiens ont célébré les
50 ans du premier réacteur de recherche nucléaire du pays,
appelé APSARA. Ce réacteur indigène qui a initialement
utilisé de l'uranium hautement enrichi provenant de Grande-Bretagne,
a joué un rôle clef dans le développement de programmes
touchant des domaines aussi différents que l'énergie, l'agriculture
ou la santé.
Le réacteur Apsara faisant parti de l'accord de coopération nucléaire civile conclu entre l'Inde et les Etats-Unis le 28 juillet 2005, son noyau sera restauré d'ici deux ans. |
Selon le directeur du Bhabha Atomic Research Centre (BARC),
Srikumar Banerjee, cette amélioration utilisant de l'uranium faiblement
enrichi americain permettra au réacteur de fonctionner sous 2 MW
et non plus sous 1 MW.
Pour en savoir plus, contacts: Bhabha Atomic Research Centre: http://www.barc.ernet.in/ Source: PTI Science - 16-31/08/06 |
NOUVELOBS.COM | 07.09.06 | 17:44
D'ici 2030, la Russie envisage d'être dotée de 58 réacteurs nucléaires sur son territoire. Elle développe également le marché à l'étranger. Sergueï Kirienko, le chef de l'Agence fédérale russe de l'énergie atomique (Rosatom) a déclaré jeudi 7 septembre que la Russie envisageait la construction de 40 à 50 réacteurs nucléaires à l'étranger et jusqu'à 58 sur son territoire d'ici 2030, selon l'agence Ria Novosti. Le pays compte actuellement 10 centrales nucléaires, qui regroupent en tout 31 réacteurs d'une capacité totale de 23.242 mégawatts. Fin janvier, Vladimir Poutine, le président russe, avait fait part de son souhait que 25% de l'électricité produite en Russie soit nucléaire à l'horizon 2030, contre 16% à 17% aujourd'hui. |
Les projets en cours
Atomstroïexport, l'unique société chargée de la construction de centrales nucléaires à l'étranger a des chantiers en cours à Tiawan en Chine, à Kudankulam en Inde et la centrale controversée de Bouchehr en Iran. Elle participe également à un appel d'offres pour construire une centrale nucléaire dans le Nord de la Bulgarie à Béléné et se dit prête en mai à construire des centrales nucléaires en Turquie. La construction de la première centrale à Sinop (Turquie), sur les rives de la mer Noire, doit commencer en 2007. Elle doit commencer à être mise en exploitation en 2012. |
A beach near Dounreay power station
has become Britain's first officially acknowledged radioactive public landscape
after pieces of plutonium fuel rods were found there.
Signs warning visitors of the radiation dangers have been posted on the beach, and last month a potentially carcinogenic 4mm fragment of fuel rod was found — the latest in a series of discoveries involving radioactive material. Signs from the Scottish Environmental Protection Agency warn visitors to Sandside of the dangers of radiation Scottish Environmental Protection Agency signs warn visitors to Sandside of the dangers of radiation These are thought to have come from accidental discharges from Dounreay over a 30-year period. The beach, part of the Sandside estate in Reay, north-east Scotland, used to be a popular destination for locals and visitors. But the area is now considered such a risk that the Scottish Environmental Protection Agency is advising people not to take children on the sands. "It used to teem with life — people came here from all over," said Geoffrey Minter, 62, who bought the estate in 1990. "Now you hardly see anyone. When I came here, I thought I'd realised a dream." "There's a beautiful golf course looking out over the bay, and some excellent wild salmon fishing. Nobody knew about contamination then." One day in 1997, Mr Minter was informed that the beach had been fenced off after routine monitoring by Dounreay's inspectors uncovered a radioactive particle. Managers from the plant assured him that the event was a one-off. But since then, 66 more particles have been found. The latest comes from rods that Dounreay's workers call "bone seekers". They pose a danger to anyone who comes in contact with them. Mr Minter has carried out his own investigations and says he has uncovered numerous cases of incompetence and errors, including serious accidents covered up by the Official Secrets Act. Faced with the evidence of their own records, the plant's managers admitted that the particles on the beach probably came from accidental releases. They said that, over the years, tens of thousands of irradiated particles could have been spread over the local coastline. Mr Minter initiated legal proceedings against the plant for damaging the environment and in 2003 a judicial review found that the plant had failed in its duty of care by contaminating the landscape. Dounreay then began regular monitoring. |
Two weeks ago, talks between the UK Atomic
Energy Authority (UKAEA), which runs Dounreay, and Mr Minter over how to
deal with the contamination broke down. In a statement, the UKAEA said:
"We wanted to ensure that we could find a fair, reasonable and documentable
resolution to this issue. Unfortunately, despite every effort, it has not
been possible to achieve this."
Mr Minter says UKAEA officials now want him to sell Sandside beach to them. He believes that under the 1965 Nuclear Installations Act, Dounreay would not be at legal risk from contaminating its own land. He says he is not interested in selling the beach, and wants the UKAEA to commit to returning the landscape to its original condition and to keeping it clean and safe. Last month, the plant was fined £2 million over a radioactive spillage last year, and the past decade has seen a series of well-documented safety failures at Dounreay. These include the loss of 375lb (170kg) of weapons-grade uranium, enough to make several bombs, as well as serious contamination of employees. Herbie Lyall, 74, who worked as an inspector at the plant for many years, cites errors, accidents and bad procedure, including claims that workers commonly disposed of radioactive material in the sea at night to avoid having it appear on official documents. "I once saw a man taking test samples using a Wellington boot tied to a piece of string because the proper equipment had rusted," he said. "It was like a Laurel and Hardy film." His accusations have been denied by the UKAEA, although the agency said: "There were practices from the 1950s to the 1960s that we would not repeat today. Standards have risen in health and safety and environmental protection, and government legislation has also been tightened considerably." The Dounreay reactor is now decommissioned, and the plant's personnel are mostly occupied with cleaning the site. This will cost £2.6 billion and take until 2036. Mr Minter said: "Some of the plutonium particles lying on the sea bed have a half-life of 300 years. I want to ensure that future generations can enjoy the beach in safety and that they won't look back at us and ask why we did nothing while this beautiful landscape was being polluted." Simon Barber
http://www.telegraph.co.uk/news |
Rompant avec la doctrine en vigueur
depuis la fin des années 1970, les Etats-Unis envisagent de construire
une unité capable de traiter et de recycler les combustibles nucléaires
usés. Un investissement estimé à 15 milliards de dollars,
qui pourrait faire l'objet d'un appel d'offres avant la fin de l'année.
Le groupe français a déjà soumis des plans.
Un virage stratégique majeur est en train de s'amorcer dans le nucléaire aux Etats-Unis. Après avoir prolongé la durée de vie de leurs centrales, puis annoncé la construction de nouveaux réacteurs (lire ci-dessous), les autorités américaines semblent prêtes à aller encore plus loin dans la relance de cette énergie, en se convertissant au traitement et au recyclage des combustibles usés. Une annonce en ce sens avait été faite en début d'année par le président George W. Bush (Les Echos du 2 février 2006). Le Département américain de l'énergie (DoE) vient de lui donner une traduction concrète en interrogeant les différents acteurs du secteur sur la faisabilité d'un tout premier «centre intégré de traitement-recyclage». Dans le cadre de ce «concours d'idées», le leader mondial du nucléaire, Areva, a récemment soumis à Washington le descriptif d'une usine novatrice, mais pas totalement révolutionnaire, puisqu'elle reviendrait à combiner sur un même site des installations comparables à celles de La Hague (pour le traitement) et de Melox à Marcoule (pour le recyclage). Une quinzaine d'autres «déclarations d'intérêt» auraient été formulées à ce stade par des concurrents. Parmi eux, on imagine que des acteurs tels que General Electric, Bechtel, le britannique BNFL, ou les constructeurs de centrales japonais n'ont pu rester insensibles à un chantier de cette ampleur: selon la technologie retenue, une unité de ce type représenterait en effet un investissement compris entre 10 et 15 milliards de dollars... Pour donner plus de poids à son dossier, Areva s'est d'ores et déjà associé à deux ingénieristes américains, Washington Group International (GI) et BWXT. Ensemble, ils ont prévu de répondre à l'appel d'offres qui pourrait être lancé avant la fin de l'année par le DoE. La suite des événements dépend évidemment du contexte énergétique et politique. Si rien ne vient remettre en cause le coup d'accélérateur voulu par l'administration Bush, le candidat retenu pourrait se voir confier dès la mi-2007 un premier contrat portant sur les études de conception de la future usine. Dans le meilleur des cas, le démarrage de la construction interviendrait en 2010, pour une mise en service à l'horizon 2020. Mais rien n'est joué. Entre-temps, un rapport d'étape est déjà programmé mi-2008, autrement dit à quelques mois de la prochaine élection présidentielle américaine. Dans l'hypothèse où un(e) démocrate s'installerait début 2009 à la Maison-Blanche, rien ne dit que le DoE ne rangerait pas le projet dans ses cartons. Politiquement, la décision de se lancer dans le traitement-recyclage constitue en effet aux Etats-Unis une véritable rupture par rapport à la doctrine en vigueur. Nouvelles pistes
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C'est ce qui a poussé l'administration
Bush à explorer de nouvelles pistes. Pour les partisans du traitement-recyclage,
cette option présente un double avantage: tout en sécurisant
l'approvisionnement en combustible, elle permet de réduire significativement
le volume des déchets ultimes.
Dans le dossier remis au DoE, les équipes d'Areva estiment que leur usine diviserait par quatre la taille des déchets à stocker à Yucca Mountain. Le traitement-recyclage: une solution contestéeLe traitement consiste à séparer les déchets ultimes des matières valorisables contenues dans le combustible nucléaire usé, comme l'uranium et le plutonium. L'usine Areva de La Hague (Manche) est la plus grande installation de traitement au monde.Le recyclage consiste, lui, à mélanger l'uranium et le plutonium récupérés, pour les transformer à nouveau en combustible nucléaire. Ce mélange réintroduit dans les centrales porte le nom de Mox. En France, l'usine Melox de Marcoule (Gard) produit chaque année 145 tonnes de combustible recyclé.Leader mondial du secteur, Areva domine 70% du marché mondial du traitement, et 80% du marché du recyclage.Privilégiée par la France, l'option du retraitement nucléaire demeure très contestée par les écologistes. Vingt-sept ans après Three Mile Island, les centrales refleurissent outre-Atlantique Le réveil du nucléaire, le président George W. Bush en parle depuis son arrivée à la Maison-Blanche, en 2001. Mais il aura fallu attendre le début de son second mandat, l'an dernier, pour voir se concrétiser les promesses formulées aux industriels du secteur. A la faveur de la loi sur l'énergie, votée durant l'été 2005, un certain nombre de mesures ont été prises pour faciliter la construction de nouvelles centrales aux Etats-Unis, en accélérant notamment l'obtention des permis de construire et des licences d'exploitation. Le résultat ne s'est pas fait attendre : un an plus tard, plus d'une vingtaine de projets sont à l'étude, selon les données collectées par le Nuclear Energy Institute (NEI). S'ils devaient voir le jour, le parc de centrales nucléaires s'en trouverait accru de près de 25% outre-Atlantique. Westinghouse en tête
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LEMONDE.FR avec AFP | 09.09
Un réacteur nucléaire, utilisé à des fins de recherche et situé à 25 kilomètres d'Oslo, a été arrêté d'urgence dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre, des niveaux élevés de radioactivité y ayant été détectés. Ces niveaux anormaux de radioactivité ont été constatés à l'intérieur du réacteur, mais pas à l'extérieur du bâtiment l'abritant. "Vers 3 heures cette nuit, l'alarme du réacteur de l'Institut technique d'énergie, à Kjeller, s'est déclenchée. Le réacteur a immédiatement été éteint. Aucune radioactivité au-dessus des valeurs normales n'a été mesurée en dehors" du bâtiment, a indiqué l'Agence norvégienne de protection de la radiation dans un communiqué. |
"La situation est sous contrôle,
le réacteur a été fermé et toutes les mesures
d'urgence ont été prises. Ce que nous faisons maintenant
est (...) d'essayer de procéder à d'autres mesures autour,
pour s'assurer qu'aucune fuite n'a eu lieu", a-t-elle précisé,
ajoutant que "jusqu'à présent, aucune fuite en dehors
de l'endiguement n'a été détectée".
Un responsable de l'Agence, Ingar Amundsen, a dit qu'il était encore trop tôt pour pouvoir fournir les causes de l'incident, considérant qu'il pourrait s'agir "d'une fuite au niveau de la gaine métallique contenant le combustible nucléaire". Des prélèvements de l'eau dans le réacteur vont être analysés et les résultats pourraient être connus au cours de la journée. Aucune évacuation de population dans les environs du réacteur n'a eu lieu et personne ne se trouvait à l'intérieur du bâtiment lorsque l'alarme s'est déclenchée. |
Le ministre allemand de l'Environnement, Sigmar Gabriel, se prononce pour l'arrêt anticipé des vieilles centrales nucléaires. M. Gabriel cite en particulier le site de Brunsbuttel, géré par Vattenfall Europe et dont la fermeture est programmée en 2009, "une centrale qui, parce qu'elle est plutôt vieille, n'a pas une sécurité aussi optimale que des centrales récentes". | "Il serait sensé de retirer plus tôt du réseau
de vieilles centrales comme celle-là", a-t-il dit au quotidien
Tageszeitung.
Il rappelle également que la législation sur l'abandon du
nucléaire civil permet de transférer une partie de la durée
de vie de cette centrale sur des sites plus récents.
Sources: AFP - 28/08/2006 et Tageszeitung - 20/08/2006 |