CONTROVERSES NUCLEAIRES !
ACTUALITE INTERNATIONALE
2007
mars
· Source GSIEN:Youri Bandazhevsky,un exilé en quête de vérité sur la catastrophe de Tchernobyl
Le chercheur biélorusse réaffirme la nécessité de créer un laboratoire indépendant «pour la vérité sur Tchernobyl» et dénonce les forces qui s'opposent à ce projet.(www.lecourrier.ch)
· Sources ADIT:
    · · Un rapport dénonce la promotion de l'énergie nucléaire (http://www.lexpress.fr/):

    La promotion de l'énergie nucléaire comme solution au réchauffement climatique est peu judicieuse et pourrait aboutir à des conséquences extrêmement dangereuses, prévient un organisme indépendant de réflexion sur les questions de sécurité internationale.
    L'énergie nucléaire émet peu de gaz à effets de serre, notamment de dioxyde de carbone, principaux responsables du réchauffement climatique.
    Dans un rapport intitulé "Energie sûre, nucléaire civil, sécurité et réchauffement climatique", l'Oxford Research Group affirme cependant que l'uranium nécessaire à ce processus n'est pas disponible en quantité suffisante sur la planète et que les puissances nucléaires seront donc tentées de retraiter du combustible nucléaire pour obtenir du plutonium.
    "Une multiplication des activités de retraitement et le commerce international de matériau à usage militaire qui en résulterait augmenteraient les occasions pour les Etats, les organisations criminelles et les terroristes d'acquérir du matériau à usage militaire", souligne ce rapport.
    Dans une préface à ce document, l'ancien ministre allemand de l'Environnement et de la Sécurité nucléaire Jürgen Trittin écrit que le développement de l'énergie nucléaire conduira automatiquement à une prolifération menaçant la sécurité internationale.
    "L'une des pires idées, largement répandue dans le débat international, est l'appel en faveur d'un développement de l'énergie nucléaire comme moyen de préservation du climat", écrit Trittin.

RISQUES INCONTRÔLABLES
    "Cette recommandation est un exemple parfait de lutte contre un risque par le biais d'un risque encore plus élevé. Les risques liés à la prolifération et au terrorisme nucléaire aussi bien par des Etats que par des acteurs non étatiques sont tout simplement incontrôlables", ajoute-t-il.

    Outre cet aspect, l'extraction et la purification de l'uranium contribuent à l'émission de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, même si les centrales nucléaires en émettent peu elles-mêmes, et il faudrait construire des milliers de réacteurs pour obtenir un effet significatif sur le changement climatique, relève l'Oxford Research Group.
    L'énergie nucléaire fournit environ 80% de l'électricité consommée en France et de nombreux pays dans le monde paraissent tentés de suivre cet exemple.
    Les détracteurs du nucléaire affirment que les énergies renouvelables comme l'éolien, le solaire ou l'hydraulique sont moins polluantes, notamment au regard du danger posé à très long terme par les déchets nucléaires, et moins risquées en terme de sécurité.
    Le lobby nucléaire rejette ces arguments et assure qu'aucune énergie renouvelable n'a la capacité de production du nucléaire.
    Seuls quelques pays, notamment la France, la Grande-Bretagne et le Japon, retraitent actuellement du combustible nucléaire. Une explosion de la demande d'énergie nucléaire pourrait cependant entraîner un brusque développement de ces activités dans le monde et déborder les procédures de contrôle, prévient le rapport de l'Oxford Research Group.
    Parallèlement, le réchauffement climatique risque de provoquer des inondations, des famines et d'autres perturbations favorisant l'instabilité politique dans les zones les plus vulnérables.
    "L'énergie nucléaire ne peut pas apporter une contribution importante à la réduction mondiale des émissions de dioxyde de carbone, tandis que ses effets sur l'insécurité mondiale et les risques de conflits catastrophiques et de terrorisme sont parfaitement connus", conclut ce rapport.
http://www.oxfordresearchgroup.org.uk/
http://www.oxfordresearchgroup.org.uk/publications/
    · · Grande-Bretagne, Un investissement de 20 millions de livres pour la recherche nucléaire:
    Le Dalton Nuclear Institute de l'Université de Manchester et la Nuclear Decommissioning Authority (NDA) ont signé en janvier 2007 un accord conjoint pour la création d'un nouveau centre de recherche nucléaire dans la région de Cumbrie, au nord-ouest de l'Angleterre. Chacun a décidé d'investir 10 millions de livres (environ 15 millions €) sur les sept prochaines années dans la construction de ce nouveau centre sur le Westlakes Science and Technology Park à côté de Whitehaven.
    Cet investissement va permettre de fournir les équipements et bâtiments ncessaires à l'établissement d'un centre spécialisé en science nucléaire et dans le démantèlement de centrales nucléaires. Le nouveau laboratoire disposera d'accélérateurs et d'équipements permettant l'étude des effets du nucléaire sur son environnement, mais aussi d'outils de simulation performants. Le centre accueillera 60 chercheurs et étudiants de 3ème cycle parmi les meilleurs du monde et représentera donc un pôle d'attraction important pour la région du West Cumbria avec de nouvelles opportunités de développement économique. En effet, ce nouveau centre de recherche fera partie du futur National Nuclear Laboratory annoncé en octobre 2006 par le Department of Trade and Industry (DTI, Ministère du commerce et de l'industrie) pour conserver et centraliser les compétences en matière de R&D dans le domaine du nucléaire civil britannique.
    De plus, un rapprochement devrait avoir lieu entre ce nouveau centre de recherche et le British Technology Centre (BTC; centre d'expertise et d'information dans le domaine des technologies du nucléaire) de Sellafield dirigé par Nexia Solutions (prestataires de services en technologies du nucléaire). La Cumbrie représente déjà une région spécialisée dans l'industrie nucléaire, puisqu'elle héberge un large site nucléaire (Windscale/Sella-field) concentrant principalement 7 réacteurs arrêtés, une usine de retraitement du combustible et de stockage des déchets hautement radioactifs, ainsi qu'une usine de production de combustible.
    Le Pr Simon Pimblott, qui dirigera les recherches en sciences nucléaires, reconnaît qu' "il s'agit d'une opportunité majeure pour le Dalton Nuclear Institute et la NDA de créer un pôle de  recherche d'excellence mondiale dans les domaines de la chimie nucléaire et des effets des radiations sur les matériaux". Le nouveau centre devrait ouvrir ses portes d'ici deux ans.
    Cet accord intervient dans un contexte où le gouvernement britannique a tout juste révélé, en novembre 2006, sa stratégie de retraitement et de stockage des déchets nucléaires existants, et a largement précisé sa volonté de renouveler le parc nucléaire du Royaume-Uni dans les années qui viennent.
Sources:
- The University of Manchester, News, 02/02/07,
- Nexia Solutions, Services,
    · · Les nouveaux pays de l'UE plébiscitent le nucléaire:
VILNIUS (AFP) - Malgré la catastrophe de Tchernobyl, géographiquement assez proche, les anciens pays communistes de l'Union européenne continuent d'être de chauds partisans de l'énergie nucléaire et se lancent dans la construction de nouveaux réacteurs.
    La Lituanie a réussi à convaincre ses voisins baltes, la Lettonie et l'Estonie, mais aussi la Pologne, de financer et construire sur son sol au moins deux réacteurs pour une puissance totale de 3.200 MW, pour une mise en service vers 2015.
    En Slovaquie, l'électricien italien Enel, qui contrôle l'ancien producteur public Slovenske Elektrarne, vient de s'engager à construire d'ici à 2013 deux nouveaux réacteurs à Mochovce dans l'ouest du pays.
    La Roumanie se propose également d'accroître sa production d'électricité nucléaire, avec la mise en service courant 2007 de la 2e tranche de la centrale de Cernavoda (sud-est), de technologie canadienne. Elle projette d'en construire deux autres pour 2014.
    La Bulgarie a signé fin novembre un accord avec la société russe Atomstroyexport pour la construction à Béléné, sur le Danube, d'une nouvelle centrale pourvue de deux réacteurs de nouvelle génération de 1.000 MW pour 2013.
    Si tous les projets sont menés à bien, tous les anciens pays communistes qui sont entrés dans l'UE auront recours à l'électricité nucléaire d'ici huit ans, grâce à des centrales sur leur territoire ou à travers un partenariat, comme dans l'inédit projet balte.
    Par contraste, sept des quinze anciens pays de l'UE préfèrent ne pas avoir recours à cette technologie controversée, en raison des dangers potentiellement immenses et des déchets qui demeurent radioactifs pendant des centaines d'années. D'autres, comme la Suède ou l'Allemagne, ont même opté pour la sortie totale à terme du nucléaire.
    Lors des négociations d'adhésion, les Quinze ont exigé la fermeture progressive de plusieurs centrales de technologie soviétique, en Slovaquie, en Lituanie --où a été construite une soeur jumelle de Tchernobyl, Ignalina-- et maintenant en Bulgarie.
    Mais, dans l'est de l'UE, les experts du nucléaire, formés pour la plupart à l'école soviétique, savourent désormais leur revanche.
    Le renchérissement inéluctable à terme du pétrole, les inquiétudes sur le changement climatique et l'arrogance de la Russie, forte de ses énormes gisement de gaz et d'huile, ont permis à l'énergie nucléaire de regagner des points au sein de l'UE.
    Dans les nouveaux pays membres, la priorité est de s'affranchir de la dépendance russe, car, plus que les anciens, ils se méfient des intentions futures de Moscou.
    "Sans nucléaire, nous pourrions survivre sans aucun doute mais notre dépendance au gaz augmenterait significativement", explique Saulius Specius, conseiller pour l'énergie du Premier ministre lituanien.
    En Lituanie, le gaz vient à 100% de Russie et couvre 30% des besoins énergétiques du pays. Sans nucléaire, cette dépendance monterait à 50%.
    Les dirigeants des nouveaux pays membres peuvent compter sur l'appui, ou du moins sur l'indifférence, de leurs électeurs. Les enquêtes Eurobaromètre, réalisées pour la Commission européenne, montrent que les nouveaux pays sont bien plus favorables au nucléaire que les anciens.
    Ainsi, si les Autrichiens sont massivement opposés aux nucléaire, leurs voisins hongrois, slovaques ou tchèques sont majoritairement favorables à cette énergie.
    Mieux, certains regrettent même les vieux réacteurs soviétiques à la sécurité incertaine, fermés pour satisfaire l'UE.
    A peine entrée dans l'Union, la Bulgarie s'est lancée sous la houlette de son président Guéorgui Parvanov dans une campagne, pourtant vouée à l'échec, pour rouvrir les réacteurs 3 et 4 de Kozlodoui, arrêtés le 31 décembre.
    "C'est vraiment dommage de fermer Ignalina", déplore de son côté Rymantas Juozaitis, PDG du groupe d'électricité lituanien Lietuvos Energija. "C'est une conséquence de Tchernobyl", la catastrophe de1986 en Ukraine.
    · · Inde:
L'Inde veut accroître et diversifier ses ressources en uranium
Le programme nucléaire Indien entre dans sa troisième phase avec la construction d'un réacteur à eau lourde
Un accord de principe entre l'Inde et la Russie pour la construction de nouveaux réacteurs nucléaires
    · · Two South Koreans Burned in Nuclear Plant Accident (http://www.planetark.com/, en anglais):
SOUTH KOREA: March 21, 2007
SEOUL - Two South Korean nuclear power plant workers were burned by heated, radioactive liquid waste, the energy ministry said on Tuesday.
    Their injuries were not considered to be life-threatening, it said.
    The two were burned on Monday when they and two others were helping repair a device that transforms liquid waste into a material for storage at a nuclear reactor in the southern port city of Pusan, the ministry said.
    The injured workers, whose names were not disclosed, will be treated as outpatients and checked to see if they suffered radiation poisoning, it said.
    Broadcaster MBC said the workers' injuries were severe and that all four employees were exposed to radiation, citing officials at the nuclear plant.
    The ministry will send a panel to investigate and declined to give further details of the accident at the Gori 1 reactor.
    A similar inquiry was launched after 22 workers at a nuclear plant in Seoul were exposed to radiation after a coolant leak in 1999.
    South Korea produces about 40% of its electricity at its 20 nuclear plants, ranking sixth in output in the world.
    · · L'Alsace est divisée sur l'avenir de la centrale de Fessenheim (www.lemonde.fr/, 07 mars):
MULHOUSE CORRESPONDANCE
    Les Alsaciens sont partagés sur l'avenir de la centrale nucléaire de Fessenheim, révèle un sondage publié, mardi 6 mars, par le quotidien L'Alsace, à la veille du 30e anniversaire de la mise service de la doyenne du parc nucléaire français, située au bord du Rhin.
    50% des personnes interrogées se déclarent favorables à la poursuite de l'activité de la centrale, 34% réclament sa fermeture en 2009, à l'échéance de l'autorisation d'exploitation en cours, et 16% se prononcent pour son arrêt immédiat, pour des raisons de sécurité, selon l'enquête réalisée par l'Ifop, les 16 et 17 février, auprès d'un échantillon représentatif de 502 habitants des deux départements alsaciens.
"MICRO-FISSURES ÉVOLUTIVES"
    La probabilité d'un accident grave apparaît comme "faible" pour 37% des Alsaciens, "acceptable" pour 36% et "élevée" pour 27%. Près de trois Alsaciens sur quatre sont d'avis que la centrale ne résisterait pas à une attaque terroriste ni, pour 56%, à un séisme de forte magnitude comme celui qui avait détruit Bâle, ville suisse distante de 40 kilomètres, en 1356.
    "On ne peut pas continuer à exploiter cette centrale dans l'état où elle est, martèle Nicole Roelens, présidente de Stop Fessenheim. Cela nous ferait vivre constamment dans la pire insécurité, celle d'une catastrophe nucléaire." L'association, qui relaie en Alsace les idées du réseau Sortir du nucléaire, a lancé un "appel solennel" au président de la République, signé par 150 élus alsaciens et demandant l'arrêt de la centrale, dès 2007.
    Pierre Schmitt, conseiller général écologiste de Ribeauvillé et président, depuis 1998, de la commission locale de surveillance de la centrale, prône une sortie progressive du nucléaire, en favorisant les énergies renouvelables.
"La centrale peut répondre aux besoins sur quarante ans, mais au-delà rien n'est réglé", estime-t-il.
    "Le niveau de sûreté de la centrale de Fessenheim est globalement satisfaisant", estime Guillaume Wack, le responsable régional de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui a effectué vingt inspections - dont sept inopinées - en 2006. Instance indépendante d'EDF et du gouvernement, l'ASN devra déterminer, au vu des résultats de la troisième visite décennale des deux réacteurs de 900 mégawatts, programmée pour 2009 et 2010, si l'installation est effectivement toujours conforme au référentiel d'exigence de sûreté.
    Lors de sa dernière visite, des "micro-fissures évolutives" avaient été décelées sur la cuve d'un réacteur. Or la cuve constitue, avec l'enceinte en béton, le seul élément non remplaçable d'une centrale.
    "EDF doit progresser en matière de rigueur de l'exploitation", indique par ailleurs Guillaume Wack, dans une interview à L'Alsace. Quarante-neuf "écarts d'exploitation" ont en effet été signalés à Fessenheim en 2006, contre 40 en 2005. Selon l'ASN, les nombreux incidents survenus ces dernières années avaient pour origine, en général, une mauvaise application des procédures et n'étaient pas liés à l'âge de l'installation.
    En trente ans, la centrale de Fessenheim, qui emploie 650 agents d'EDF, a produit plus de 310 milliards de kWh d'électricité "en toute sûreté et sans émission de gaz à effet de serre", souligne Jean-Philippe Bainier, le directeur du site. "La durée d'exploitation prise en compte à la conception était de quarante ans, comme pour toutes les autres centrales françaises", rappelle-t-il. EDF souhaite prolonger son activité "de dix ans, au moins", à compter d'aujourd'hui.
Adrien Dentz
    · · Japon, des compagnies avouent des incidents en 1988 et 1991:
    Deux compagnies d'électricité japonaises ont reconnu lundi des incidents dans leurs centrales nucléaires survenus en 1988 et 1991 et non rapportés aux autorités, à l'instar d'une autre compagnie blâmée par le gouvernement la semaine passée.
    Chubu Electric Power et Tohoku Electric Power, qui exploitent des installations dans le centre et le nord du Japon, ont avoué dans des communiqués avoir masqué la survenue de ces incidents mineurs.
    Elles ont dans le même temps affirmé qu'elles avaient alors géré la situation avant le stade critique (réaction en chaîne incontrôlable), et que personne n'avait été accidentellement irradié.

    Cet acte de contrition intervient alors que le ministère japonais de l'Economie a ordonné la semaine dernière l'arrêt immédiat, aux fins de vérifications de sécurité, d'une centrale nucléaire de Hokuriku Electric Power dans le nord du pays en raison d'un incident sérieux survenu en 1999, mais jusqu'ici dissimulé par ses responsables.
    A la suite d'une fausse manoeuvre ainsi que d'une défaillance du système de sécurité, une réaction nucléaire en chaîne s'était déroulée de façon incontrôlée pendant 15 minutes.
    Cet accident, soigneusement gardé secret pendant huit ans, n'a été découvert que récemment par les autorités nippones de sécurité nucléaire.
    · · Italie, le nucléaire - état des lieux:
    Suite à la catastrophe de Tchernobyl, l'Italie a changé sa politique énergétique par voie référendaire en 1987. Elle a été le seul pays industriel à fermer définitivement ses installations nucléaires, malgre leur sûreté et le manque de solutions alternatives valables pour la réduction de sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures.
    Ce rapport entend faire le point sur la situation italienne en matière de nucléaire. Il retrace, dans le premier chapitre, l'historique du secteur du nucléaire en Italie, de son émergence précoce à son désengagement. Le deuxième chapitre présente le cadre institutionnel et législatif. 
Le troisième chapitre s'attache plus particulièrement à la situation actuelle des activités des acteurs italiens du nucléaire, depuis la gestion du cycle des déchets radioactifs et le démantèlement des installations nucléaires italiennes jusqu'au service de conseil en ingénierie effectué à l'étranger, sans oublier l'effort de recherche et de développement. Enfin, le quatrième chapitre dresse les perspectives du débat autour d'une éventuelle reprise de l'activité nucléaire en Italie.

Source: Ambassade de France en Italie - 59 pages - 1/02/2007

    · · Une vision critique de la sécurité du réacteur EPR:
http://www.greenpeace.org/raw/content/france/press/reports/EPR-le-reacteur-le-plus-dangereux-du-monde
http://www.greenpeace.org/raw/content/france/press/reports/rapport-consequences-accident-nucleaire-FR.pdf
(Voir également un document de 2005)
    · · Union Européenne, Les 50 ans du Traité Euratom: le temps du démantèlement? (parlement européen)
· Source Sortir du nucléaire:
Communiqué de presse du mardi 13 mars 2007, Avant les manifestations du 17 mars, Nicolas Hulot demande un moratoire suspensif sur le réacteur nucléaire EPR:
Boulogne Billancourt, 12 mars 2007
de:
Fondation Nicolas Hulot
6, rue de l’Est 92100 Boulogne Billancourt
à:
Collectif International Stop EPR
Philippe Brousse
9, rue Dumenge
69317 Lyon Cedex 04
Cher ami,
    J’ai été très intéressé par notre échange de vendredi dernier et en particulier sur le sujet de l’EPR. Comme je vous le rappelais, ainsi qu’à Didier Anger, je me suis déjà exprimé plusieurs fois sur le sujet, mais je souhaite ici vous redire par écrit mon point de vue.
    Je pense personnellement qu’il est urgent d’attendre, que rien n’oblige la France à investir aujourd’hui sur ce nouveau réacteur. Ainsi, je soutiens votre démarche qui demande un moratoire suspensif et un vrai débat démocratique.
    J’appelle à ce que le futur gouvernement de la France organise ce débat dans des conditions de démocratie irréprochable.
    En espérant que nous serons, que vous serez entendus !
    Bien cordialement,
Nicolas Hulot
Président

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