juin
LVE:
Nouvelle distribution de comprimés d'iode «Les comprimés d'iode délivrés en 1997 arrivent à leur date de péremption, une nouvelle campagne de distribution aura lieu en France dans les prochaines semaines, dans un rayon de 10 km autour des centrales. Cette opération, organisée par les pouvoirs publics, débutera dans la centrale de Civaux. |
Les habitants concernés recevront à domicile un bon qui leur permettra de retirer gratuitement une boîte de comprimés dans les pharmacies des communes du périmètres. Simultanément se déroulera une campagne d'information, associant les différents acteurs locaux, notamment les professionnels de la santé.» |
mai
CRII-Rad
lundi 3 avril 2000, 10h01 Taux élevé de radioactivité décelé sur les plages du sud-est de la France MONTPELLIER (AP) -- Un taux anormalement élevé de radioactivité a été décelé sur les plages qui s'étendent de Port-Saint-Louis-du-Rhône (Bouches-du-Rhône) à l'ouest de Marseille à Palavas-les-Flots (Hérault) au sud de Montpellier, selon la CRIIRAD qui se base sur des prélèvements et des expertises effectués ces derniers jours. Toutes les plages qui s'étendent sur ce littoral de 300km sont concernées. Dans un communiqué publié lundi, la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) annonce que le taux de radioactivité est ''de 30 fois supérieur au seuil habituel''. C'est l'analyse de ''petits grains noirs'' mélangés à du sable fin qui a permis de relever cette anomalie. Des expertises plus poussées sont en cours dans des laboratoires nationaux officiels. Aucune explication de ce phénomène ne peut être avancée pour l'heure. Seule préfecture à réagir dans l'immédiat, la préfecture du Gard, qui confirme l'information lundi matin, déclare toutefois qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter. (comme d'ab!...) SI: Tokaimura, Nombre d'irradiés revu en hausse Le 31 janvier dernier, le gouvernement Japonais a rendu public la liste des irradiations mesurées lors des examens de contrôle sur les personnes exposées lors de l'accident. Au total, 439 personnes ont été touchées par le nuage radioactif : 148 employés de l'usine, 60 pompiers et personnes des services de sécurité venus sur place, 24 techniciens entrés spécialement dans l'usine pour arrêter la réaction nucléaire, et 207 personnes vivant dans un rayon de 350 m. Sur ces 439 personnes irradiées, 119 ont reçu une dose supérieure aux limites autorisées. (source: WISE News, 4 février 2000) |
SI:
On a frôlé l'accident majeur Les informations concernant l'inondation de la centrale du Blayais, dans l'estuaire de la Gironde, en aval de Bordeaux, nous parviennent peu à peu: «Si le circuit d'eau brute de sauvegarde avait lâché, on aurait pu avoir la fusion du coeur du réacteur» Christophe Quintin, chef de la division nucléaire de la DRIRE, VSD, 13 janvier 2000. l'amplitude de la tempête n'a atteint que 77 alors que les digues étaient prévues pour une amplitude maximale de 118. Il y a donc eu une sous-estimation de la hausse de l'eau qui provient probablement du fait que les technocrates n'ont pas tenu compte de la hauteur des vagues. les portes coupe-feu n'ont pas résisté à la pression de l'eau, contrairement à ce qui a été prévu. Tout aussi grave, des cloisons ont cédé au niveau où des trous ont été faits pour passer des canalisations. Il y avait déjà eu des menaces d'inondations en décembre 1995 et février 1996. A la suite de cela, les autorités de sûreté avaient demandé un rehaussement de la digue. EDF a réussi à différer les travaux jusqu'en 2002. Cela pose la question de savoir qui décide en France: le gouvernement ou EDF? Dans la nuit du 27 au 28 décembre, une cellule de crise s'est réunie au ministère de l'industrie et l'évacuation des populations a été sérieusement envisagée. Cette évacuation aurait été impossible, car en pleine tempête, il était impossible de joindre les gens plongés dans l'obscurité. Dominique Voynet et son ministère ont été soigneusement tenus à l'écart de cette cellule de crise. Ce sont 90'000 m3 d'eau qui ont pénétré dans le réacteur et les salariés d'EDF ont dû faire appel aux pompiers pour rejeter cette eau dans la Gironde. Selon EDF la rapidité du rejet de l'eau a fait qu'elle n'a pas eu le temps d'être trop radioactive et toujours selon EDF, les rejets seraient restés en-dessous des normes autorisées. Mais EDF n'a toujours pas accepté de donner les résultats des mesures faites en aval, ce qui met évidemment un doute sur la validité de ses déclarations. |
SI:
Tchétchénie: Vol fatal Trois personnes ont tenté de voler une barre extrêmement radioactive dans une usine chimique de Tchétchénie, début septembre. La barre de cobalt, contenant 27’000 curies donnait une irradiation de 300 grays par heure à un mètre. Elle provenait d'un dépôt de pro-duits radioactifs enterrés dans l'usine (27 fûts de 9 barres chacune). Celui qui a pris la barre dans la main est mort en une demi-heure, son complice qui faisait le gué à dix mètres est mort au bout de 24 heures, un troisième complice est mort dans les jours qui suivent et trois autres personnes sont hos-pitalisées dans un état grave. Le cobalt est généralement utilisé pour l'irradiation des aliments. La radioactivité, ça ne sent pas, mais ça tue quand même. (source : AFP, 24 septembre 1999) Expansionnisme d'EDF outre-Rhin Selon toute vraisemblance, EDF va pénétrer de plain-pied sur le mar-ché allemand, en ébullition après la libéralisation effective intervenue le premier février 1999. Le 15 novembre dernier, le Land du Bade-Wurtemberg a décidé de ne plus négocier qu'avec le géant français la cession des parts (25,01 %) qu'il détenait dans la compagnie Energie Baden-Wurttemberg, de-puis peu le troisième producteur du pays (51,3 milliards de kWh en 1998) Pour Erwin Teufel, le ministre-président chrétien-démocrate de la région limitrophe de l'Alsace, EDF qui a mis 4,7 milliards de marks (16,4 milliards de F) dans la balance, était le candidat idéal. Non seulement celle-ci collabore déjà activement avec NEBW, associée à l'exploitation des centrales de Cattenom et de Fessenheim ainsi qu'à diverses usines hydrauliques sur le Rhin, mais surtout son apparition en force cassera encore davantage les prix du courant chez nos voisins, torpillant, grâce aux bons soins de la "gauche plurielle” et à... la générosité passive du contribuable hexagonal, les initiatives en faveur d'une réorientation radicale de la politique énergétique. Pour Gerhard Goll, le PDG de NEBW et conseiller d'Etat auprès de Herro Teufel, solaire, biomasse, cogénération, éolienne sont des "modèles pour la maison de poupées". Comme GDF va acquérir pour 5,9 milliards de F les 9 % d'actions ap-partenant à la ville de Stuttgart et EDF le droit de vote des Oberschwäbische Elektrizitätswerke, engagés à 34,5 % dans la firme, le premier opérateur nucléaire européen ne dissimule plus ses visées expansionnistes outre-Rhin. |
Le comble : la France, où il jouit d'une
situation monopolistique, s'avère le seul Etat de l'UE à
refuser la concurrence sur son territoire. L’espagnole Loyola de Palaclo,
la commissaire européenne à l'Energie, osera-t-elle,
comme elle l'a annoncé, intenter une procédure contre elle
?... En porte-à-faux avec les dogmes de l'ultra-libéralisme,
EDF une des entreprises mondiales les plus endettées (environ 122
milliards de F) prospère sans vergogne à l'étranger.
(correspondance René Hamm)
Allemagne: sortir du nucléaire Les experts s'affrontent en Allemagne sur les conséquences d'une possible sortie du nucléaire. De source officielle, on chiffre à 150’000 le nombre d'emplois supprimés. Greenpeace conteste ce chiffre : si l'on remplace le nucléaire un peu par des énergies renouvelables et beaucoup par des centrales au gaz (le plus rapide), l'organisation écologiste estime que ce sont seulement 40’000 emplois qui sont en cause, et que ces emplois ne sont pas supprimés mais déplacés. L’association met en avant que plus on développera les énergies renouvelables et plus le bilan en terme d'emplois sera positif (des installations de petite taille créent plus d'emplois que de grosses centrales). Même polémique sur le coût de la sortie du nucléaire. Du côté des industriels, on avance un coût minimum de 300 milliards de francs. Les experts écologistes avancent qu'une grande partie de ce coût serait de toute façon nécessaire pour arrêter les réacteurs en fin de vie et qu’en arrêtant les réacteurs prématurément, on économise sur le coût du traitement des déchets. Troisième sujet de polémique : le recours aux centrales au gaz provoquerait une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, ce qui serait en contradiction avec les engagements pris par l'Allemagne à la conférence sur le climat de Kyoto. Les écologistes proposent de favoriser le développement de la cogénération au gaz (électricité + chaleur) ainsi que de chercher à faire des économies de gaz dans d'autres secteurs, en particulier dans les transports. Clermont-Ferrand: sortir du nucléaire Puy-de-Dôme environnement organise à l'auditorium du CRDP 15, rue d'Amboise, à Clermont-Ferrand, le vendredi 28 janvier à 20 h, une conférence-débat sur les scénarios de sortie du nucléaire mis au point par l'INESTENE. Programme : Puy-de-Dôme environnement, 19, rue Chabrol, 63200 Riom. |
Source Infonucléaire:
Fuite radioactive à la centrale de Indian Point (N-Y) Allemagne: sortir du nucléaire Les experts s'affrontent en Allemagne sur les conséquences d'une possible sortie du nucléaire. De source officielle, on chiffre à 150’000 le nombre d'emplois supprimés. Greenpeace conteste ce chiffre : si l'on remplace le nucléaire un peu par des énergies renouvelables et beaucoup par des centrales au gaz (le plus rapide), l'organisation écologiste estime que ce sont seulement 40’000 emplois qui sont en cause, et que ces emplois ne sont pas supprimés mais déplacés. L’association met en avant que plus on développera les énergies renouvelables et plus le bilan en terme d'emplois sera positif (des installations de petite taille créent plus d'emplois que de grosses centrales). |
Même polémique sur le coût de la sortie du nucléaire.
Du côté des industriels, on avance un coût minimum de
300 milliards de francs. Les experts écologistes avancent qu'une
grande partie de ce coût serait de toute façon nécessaire
pour arrêter les réacteurs en fin de vie et qu’en arrêtant
les réacteurs prématurément, on économise sur
le coût du traitement des déchets.
Troisième sujet de polémique : le recours aux centrales au gaz provoquerait une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, ce qui serait en contradiction avec les engagements pris par l'Allemagne à la conférence sur le climat de Kyoto. Les écologistes proposent de favoriser le développement de la cogénération au gaz (électricité + chaleur) ainsi que de chercher à faire des économies de gaz dans d'autres secteurs, en particulier dans les transports. |