Yves - Poésie -
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Primés - Humains face à la nature - HUMAINS FACE À FACE - Calligrammes - Prose poétique - Haïkus


Couple -
                          aquarelle personnelle
aquarelle personnelle

POÈMES LES PLUS RÉCENTS

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L’OR ET LA BOUE
à Charles Baudelaire*
libre mais... danse entre 9 et 10 pieds
La danse précaire des dorures
est telle une toile de haute lice,
où la Terre et la mer et les astres
sont zébrés de fugaces éternels.

Là d’où le souffle de folles pages
nous dissémine aux confins de nos sources
se joignent tourments des crépuscules
et l’annonce de délires des aubes.

Entre blessures et émeraudes,
nos fragments de silences se font voiles
et nos chants entre sangs et étoiles
se livrent aux mirages de nos houles.

Après la flamme de nos énigmes
entre le paradis et les abîmes
après le temps des ors éphémères
voici celui des mots désemboués.

* «Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or.» (Les fleurs du mal)

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à Antonio Jiménez Millàn
LE TANGO DU RISQUE
classique 6 pieds

Le douloureux délice
éveillé dans l’ennui
nous prépare au combat
du risque qu’est la vie.

L’unisson de nos souffles
dans les heures muettes
décolore les peurs
et la faille des ans.

La lumière des corps
ensorcelle les rêves
et le temps s’embellit
dans le poème astral.
La clarté matinale
s’éveille dans les yeux,
dans la moire des lèvres
vibre un air de tango.

Ombres perdues des nuits
dans les hasards du temps
sont échos du soleil
dans la valse des jours.


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STANCES BUCHERONNES
sonnet "français"

La Terre en son azur nous fonde confidents;
Nous saurons établir des époques majeures,
Transformant nos leçons en sources professeures,*
Et nos nouveaux instruits se feront ascendants.

Lors des longs soirs d’été, des philtres transcendants
Argentent les guérets et charment nos demeures,
Leur écrin naturel enlumine nos heures,
Ces mystiques accords nés des yeux débordants.


Quand le chant des regards déclame des poèmes,
Partager nos envols nimbe nos diadèmes
Dans un secret ballet de messages fleuris.

L’amour, ce fou délire, aux mains riches de roses,
Galvanisant les sens embrase les écrits,
Et comme des Vulcain, nous forge virtuoses !

* nos amis québéquois ont la… chance de pouvoir utiliser précurseures !...
https://usito.usherbrooke.ca/définitions/précurseur

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BALLET DIONYSIAQUE
sonnet "italien"

Tels Achille et Vénus, deux protégés des dieux,
Comme éclats enchâssés en royaumes de rêve
Ou rivières et flots fidèlement en trêve,
De nos jumeaux sillons germent de futurs cieux.

Quand les mondes lointains se font échos joyeux,
Tant que luit le soleil ou que la nuit s’achève,
De nos âmes la danse ensorcelle la sève
Des amours éternels des astres et des yeux.


Séduits par le ballet des flambantes planètes,
Nos souffles éperdus espèrent des conquêtes
Et qu’en tous nos instants naisse l’infinité.

Alors, dans le concert des pures litanies,
Et l’éblouissement de nos polyphonies
Notre magique étreinte
* advient d’ éternité*

* Deux mots anagrammes! Montherlant a été le premier à le signaler

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CONCERTO EN ELLES MAJEURES*
à  Alain Duault (Dans le jardin obscur)
  6pieds libres

Dans mes graves pénombres,
les corolles des femmes
sonnant cloches et orgues,
l’extase de leurs lyres
m’accordent leurs trésors
transformant en miracles
leurs claviers de caresses.

Leurs oiseaux fendant l’air
de leurs stries attendries
et leurs flots de louanges
déposent des paraphes
sur mes frustes écrits,
sur les puits assoiffés
de mes cieux embrunis.

Dans l’or de leurs coupoles,
torches de vastitudes,
leurs hymnes radieux,
les galbes de leurs formes
leurs houles de vertiges
leurs tempêtes m’enivrent
quand mon regard s’y noie.

Quand l’éclat de leurs ventres,
leurs lentes mains qui chantent,
transfigurent en sèves
mes germes pétrifiés
dans mes terres abstraites,
mes paupières rebelles
s'éveillent et revivent.

Flammes renouvelées
de mes braises tremblantes,
des ardeurs dans mes sens
s’épanouissent par elles,
muses capricieuses
aux longs lys ténébreux
pour ferveurs lumineuses.

Quand leurs astres de sang
et leurs souffles de lèvres
révèlent leurs fêlures
par où jouent des lumières,
leurs fascinants désastres
déchirent mes linceuls
et larguent mes entraves.

* référence humoristique à la notation germanique des oeuvres musicales

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AGRESTES BADINAGES
alexandrins libres
à  Herberto Helder (Le poème continu)
 

Le grand orgue des nuits, violon de la vie,
la corolle des chairs dans le mitan des jours,
le roulement des ans, nimbé de nos sèves,
de nos troncs embrassés font des torches chantantes.

Des chants humbles ou fous enflamment nos sagesses,
dans nos vallées et monts dévalent des rivières,
du tréfonds de nos puits perlent des paysages,
de nos portes en feu s’embrasent des lumières.

Dans l’aubier de nos êtres, frêles géographies,
dans les sillons du sang, sources de corps et d’âmes,
mamelles de la Terre et de nos épigones,
naît
l’orchestre des cœurs, notre odyssée primale.

Dans l’ogive des jours et la crypte des yeux,
ainsi vont les amours dans l’écume des vœux
quand se tendent nos arcs pour l’envol de nos flèches,
ainsi gît le silence, alors solfient nos mots.

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TENDRES IMMUABLES CHIMÈRES
 

classique transcrit du libre TRAMES INEFFABLES

Progresser parmi nous depuis ce qui nous joint
Vers l’orbe du secret d'où le bonheur nous vient,
Est tisser les échos de lumières perlées
Au sein de jeux astraux, d’aurores de pensées.

Univers dans nos yeux, clartés dans nos décrets,
Élans dans nos pudeurs, lueurs dans nos secrets,
De chauds et doux éclairs enflamment nos pépites,
Présageant des aveux aux heures sélénites.
Des accents déferlant de nos tendres émois
Et soupirs enfantés de caresses des doigts,
Naissent des soleils d’or, phares dans nos folies,
Sons irréels, muets, de batailles jolies.


Notre fête illumine un somptueux transport,
Havre de chaque jour au féerique accord;
Ô poètes, chantez par vos pures chimères,
L’immuable splendeur des charmes éphémères ! *
* vers utilisés dans l'envoi du sonnet À LA RECHERCHE D'UN TEMPS PERDU...

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NOCES
ÉTERNELLES
classique
Tels des rocs enclavés sur les terres vivantes,
Leurs mousses et lichens diablement réunis,
Les rivières et mers incessamment bruissantes,
De nos jumeaux sillons coulent des infinis.

Tant que luit le soleil ou que la nuit s’achève,
Que les mondes lointains se font mystérieux,
La danse de nos sangs illumine le rêve
Des amours éternels des astres et des cieux.
Séduits par la scansion des flambantes planètes,
Nos sceptres et décrets se font conquistadors,
Nos souffles éperdus aspirent à conquêtes
Et lèguent à l’espoir les plus beaux des trésors.

Naissent alors nos chants nés de nos litanies,
De notre majesté, notre félicité,
Et dans le festival de nos polyphonies
Notre magique étreinte* advient éternité*.
* Deux mots anagrammes! Montherlant a été le premier à le signaler
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HISTOIRES D’ELLES omega

sonnet en cours de correction !...
 
Celle-ci ne connaît ni son nid ni son but,
L'eau vive chante et court, tout son temps de romance,
Se rit que de sa larme adviendra monde immense,
Qu’agile elle vivra, telle aubade de luth.

Celles-là, dans l’azur, lumières d’argent brut,
Ayant jadis élu, dans les astres en transe -
Infime explosion dans cette flamboyance,
Celle qui pour beaucoup désigne l’azimut.


Mais monstrueusement, depuis de nombreux âges,
Avec son sang vermeil coulant sur ses corsages,
 Persiste un cauchemar, une horrible saga,

Pour Celle de tout temps à l’angoisse acculée,
Dans la folle aventure ou la paix installée,
Vibrant dans notre cœur, d’alpha jusqu’omega.


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HISTOIRES D’ELLES alpha
 
à Conceição Evaristo (Tous les matins, Poèmes de la mémoire*)
classique
 
Celle-ci chante et court tout son temps de romance
Mais elle ne saura ni son nid ni son but,
Que d’un embryon d’eau, deviendra monde immense,
Et qu’elle sera libre, telle aubade de luth.

Celles-là, dans l’azur, pour toujours angéliques,
Ayant jadis choisi, parmi les astres d’or,
Infime explosion parmi d’astronomiques,
Celle qui pour toujours nous désigne le Nord.

Mais Elle qui sans fin, durant de nombreux âges,
Forcée horriblement par hordes d'harceleurs,
Ayant offert sa sève aux tissus des corsages
Dans d'horribles arcanes et macabres douleurs,

Celle dont l'amour fut, toute une longue histoire,
La sève et le bonheur, entre gîte et saga,
Est recours dans tous grains
**, gouvernail de mémoire*,
Des racines aux fruits, d’alpha jusqu'oméga.

** coup de vent fort survenant brusquement, terme de marin.

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FRUIT DE CONNAISSANCE
 
à Anise Koltz (La muraille de l’alphabet, in Somnambule du jour)
6 pieds libres
 
Pourquoi ne pas parler
de ce blanc sur la page
quand s’inscrit le poème
par l’amant à sa flamme ?

Ce qui fait qu’on oublie
à leur retour au port
les phares des marins
que sont les corps des femmes !

Mais pour chacun chacune,
l’effet de la rencontre
est, sur mer ou sur terre,
un fruit de connaissance !

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TITRES DE PROPRIÉTÉ
à Édouard Glissant (La conquête, Le voyage)
à Conceição Evaristo (Tous les matins, Poèmes de la mémoire*)

alexandrins libres, transcrits en classique dans les HISTOIRES D'ELLES ci-dessus
 
L’eau ne possède rien, que son temps de musique,
Et ne connaît non plus, ni son nid ni son but,
Que d’une simple goutte, deviendra monde immense,
Et n’en tire pourtant ni gloire ni fierté.

Elles aussi, là-haut, certaines déjà mortes,
Ayant pourtant choisi, parmi la vastitude,
Infime explosion parmi d’astronomiques,
  L'étoile qui toujours nous désigne le Nord.

Elles, qui ont construit durant de nombreux siècles,
Pourtant ce sont aussi celles qui tuent, détruisent,
Qui mêlent le sang rouge à la glaise des terres,
Ce sont ces mêmes mains qui caressent les femmes;

Celles dont l'amour fut, toute une vie durant,
La sève et le bonheur, l’abri et l’odyssée
Des pirates des mers, mais surtout ceux des mères
Recours dans tous les grains**, gouvernails de mémoire*.
** coup de vent fort survenant brusquement, terme de marin.

@
CODA
poésie "libérée" 7 pieds
  

Au secret du fond des temps,
des silences pleins d’échos
donnent leur sens à nos joies
quand nos couches se font nefs,
enserrées d’oiseaux secrets
scellant nos soifs dans leurs ciels.

De vastes essaims d’argent
brodent la joie de nos mondes
sous le brasier des étoiles,
écho de nos sourds désirs
quand des nuées infinies
fondent nos folles tempêtes.
Quand le temps s’écoule en nous
comme des lueurs légères
sous les sphères qui brûlent,
et quand palpite la lune,
la mélodie de tes sources
perpétue tes dons de femme.

Ton être est ma maison douce,
tes feux naissent chaque jour,
de tes chants nés dans le noir
s’ouvrent des fleurs dans mes yeux,
et tes appels et tes jambes
sont mon ultime vaisseau.

@
  @

AZURÉS VIRTUOSES

Dans son satin d'azur, la Terre attend nos dons,
Nous saurons engendrer une vierge odyssée,
Transformer nos émois en enflammés bourgeons,
Et notre fière ardeur de paix sera tissée.

Lors des longs soirs d’été, le sortilège astral
Argente les andains et sublime les ombres
Quand
l’écrin naturel couve le feu choral,
Ce mystique unisson brûlant dans les yeux sombres.
Quand le sang des coteaux dit les temps radieux,
Partager les langueurs dore nos reflets d'âmes
Comme un délicat chant pur et mélodieux,
Chamarre les toisons et l’Olympe des femmes.

L’amour, ce doux délire, aux fous et fiers pouvoirs,
Nous rend tel des sorciers, aux mains riches de roses,
Irradiant nos sens, embrasant nos savoirs,
Et comme des Vulcains, nous forge virtuoses!

@

TRAMES INEFFABLES
alexandrins libres, voir sa transcription classique
 
Progresser parmi nous des franges de nos sens
Vers l’orbe du mystère où le bonheur mûrit,
C’est tisser les échos d’alliances naissantes
Au sein de jeux ailés, d’aurores de pensées.

Les ondes méditent quand les voix se délient,
Clartés dans nos ombres, lueurs dans nos secrets,
De chauds et purs éclairs brodent nos brumes douces,
Présageant des secrets aux heures sélénites
.
Des accents libérés aux lumières des rêves
Et soupirs échappés aux caresses des doigts,
Naissent des soleils d’or, phares dans nos folies,
Éclats muets volés au chuchotis des corps.

Havres de chaque instant dans l’océan du temps,
Nos fêtes illuminent un somptueux tableau;
Nos bras soûls de présent chantent sans se lasser,
Le charme immuable des splendeurs éphémères.

@

Mention d'honneur PRIX SPAF du CHARDON LORRAIN pour DEUX poèmes FACE A FACE:

"Exercices de style" (allusion au livre éponyme de R. Queneau)
(transcription de QUINTE ET SENS néoclassique en deux versions classiques!)
 
NOS QUÊTES DE SENS
 
(classique 9 pieds 5+4, alternance féminine-masculine par strophes)

Les poèmes nés de nos nuits graves,
Les fleuves de chants de nos deux laves,
Sont la genèse de nos étraves,
Sculptant la houle de nos octaves.

Le havre infini des éléments,
Les reflets moirés des diamants,
Sont les cachettes de nos serments,
Où naît la source de deux amants.

Le son capiteux de nos silences,
Cette tendresse des confidences,
Fondent les ondes de nos deux transes,
Dans l’allégresse de nos sciences.

Le frisson des souffles hypnotisés
Le bonheur des voeux réalisés,
Sont des refuges sacralisés
Louant nos secrets entrecroisés.

Les paraboles des doux prophètes,
L’alphabet sorcier de nos poètes,
Chantent la splendeur de nos deux fêtes,
Et scellent un sens à nos deux quêtes.

À ELLE
 
(classique 9 pieds 6+3, alternance féminine-masculine par strophes)

Voir fichier spécifique "Poèmes primés"



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SEMAILLES ET MOISSONS

Dans la plénitude des jours,

les secrets d’une chambre
dévoilent la magie d’aimer;

l’espace infini
où nous sommes radieux
façonne nos abandons;

l’illimité de nos limites
dans la ferveur de nos chairs,
révèle la joie de nos empreintes
dans l’étoilement de nos nuits;
depuis notre éternité découverte,
célébrer est notre mission,
nos âmes s’exhalent
dans la richesse des infimes
et l’harmonie des hymnes;

d’ouragans en illuminations,
des sources jaillissent de nos abîmes;
de concisions en fluidités,
nous devenons sèves dans nos racines,
de brièvetés en infinis,
nos couches se font horizons.

@

1er PRIX et chorégraphié*, et PRIX Francis Juguet PLUME D’ANCRE

ÉTOILES DANSANTES

Voir fichier spécifique "Poèmes primés"

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HARMONIE DES SÈVES
alexandrins "libérés", adapté en classique par ÉTOILES DANSANTES ci-dessus
 
Un prologue de flots esquisse notre espace
Des notes à fleur de peau éclosent de nos êtres
Des feuillées de chansons se mirent dans nos ondes
Nos univers s’offrent de réponds en accords

Comme des oiseaux libres explorant les nuées
Ils s’élèvent et s’unissent aux sillons de nos souffles
Nos appels nos questions s’apprivoisent et marient
La tenture des flammes et la pulpe des âmes
Nos sangs s’enracinent dans les soieries du temps
Orchestrant nos ardeurs dans l’essaim des ferveurs
Empreintes invisibles de racines et d’espoirs
Bleuissant nos sèves en sculptures vibrantes

L'éruption des poèmes étendards des pensées
Nous fait naître rêveurs dans le chaos des astres
Sources du chant des sons quand nos cœurs accordés
Aux secrets infinis nous rendent tels des dieux.

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FIÈVRES
classique
 
Dans le sombre des yeux, dans la torpeur surgie,
À la chute des soirs, sous les cieux ondoyants,
Les bonheurs font la joie et la femme la vie,
Aux heures de la brume, aux caprices des temps.

Sous la valse des cieux, tourbillons de caresses,
Notre étoile au zénith aussi bien que les nuits,
Des fresques s’accomplissent au moment des paresses,
Comme des paradis nous laissant éblouis.

L’odeur des corps troublés, parfum doux ou sauvage,
Est comme un torrent qui baptise ou remplit,
Et le soleil brûlant coulant comme un voyage
Nous fait nous déployer ou nous ensevelit.

Dans la fin des cierges et celle des feux ivres,
Et le fruit des baisers dans la chute des jours,
Dans la fête des sens et la beauté de vivre,
Ainsi sont devenus nos flamboyants amours.

@

ÉCHAPPÉES INTÉRIEURES

Nos passions tendres
marbrent nos lumières
de veines enflammées,

de déserts en oasis,
de nuées en flots,
de souffles en effluves,
de syllabes en murmures,
de rumeurs en hymnes,

fugues traversières de nos âmes.


@
TENDRE PASSION
à Paul Éluard (Poèmes 1914)
poésie libérée 8 syllabes
 
Dans tes yeux un monde céleste
où coulent des orages d’or,
où tes reins bruissent de lueurs
dévoilant mes désirs ombrés.

Dans ton cœur une âme à cueillir,
telle une fleur dans les champs,
où ton rire est une douceur
comme une mousse sous ma main.
Dans tes bras un orbe de joie
offre une conque lumineuse
où mes nuées lovées s’apaisent,
telles mes mains dans tes cheveux.

Dans ton sang vibrent des poèmes
qui font s’émerveiller mes gouffres,
et les méandres de nos sèves
tissent nos veines à l’unisson.

@
PAYSAGE ULTIME
libérée à prosodie... ultimement féminine!
 
La quiétude dans nos êtres
comme des amours immuables;

Le firmament songeur dans nos joies,
comme le silence dans les murmures.

Nos ombres, sources de nos lumières,
comme les rêves celles de nos vies.

Nos racines ancrées dans nos souffles,
comme des sillages dans les nuées.

Le limon luxuriant de nos âmes,
comme les abîmes lumineux des envies
.
Les étoiles arrimées dans nos extases,
comme des braises dans les aurores.

La calligraphie fervente de tes jambes,
comme le feston de tous les possibles.

Tes hanches fontaines de nos danses,
comme larmes jumelles de mes rimes,

Sèves d’amour dans tout être,
comme l'infini de ton visage.


@
SENS DESSOUS DESSUS

Sur cette rive,
nos yeux déposent
leur obole de rires.

Par nos silences,
nos chants secrets
exaltent nos sèves.

Dans le séisme
de l’indicible,
se dénudent nos âmes.

Au fond des ciels,
nos ombres en fleurs
rayonnent de rêves.

Quand la beauté
nous féconde,
la mort s’y noie

Sur cette rive
d’argile et d’encre,
nous advenons poèmes.


@
BRAISES MARINES

Un rire, un frisson, un regard,
les galets se font sable,
et la houle se fait miroir.

Deux désirs aux doigts de fée,
un ruisseau dans les chants,
et l'espoir se fait fleur.

Des lèvres, sources parfumées,
des éclairs dans les yeux,
et les ondes se font moissons.

Dans l'ombre des cryptes,
les lits d'écumes s'enracinent,
et les nuées se font sillons.

Les caresses se font lueurs,
les fontaines se font flammes,
et les hymnes prennent le large.


@
TON FADO
 néoclassique 8 pieds

masculines
Tous les soirs rythment ton fado
et font du présent un cadeau.

féminines
Dans la pénombre tu te penches
et te prépares une nuit blanche.
masculines
Pour vivre ton cœur de fado,
pas besoin de savoir les mots.


féminines

En cendrillon ton âme chante,
mais en déesse tu inventes.


@
RESSAC D'ÉTÉ
Voir le calligramme !

@
INFINIS ÉPHÉMÈRES

Racines de mes poumons
vers tes ciels tendues,
enfants d’espace
de mon être.

Désirs d’envol
aux confins du monde,
les étoiles de tes chants
font tressaillir nos joies.

Tes paupières dorées
s’inclinent sous nos souffles,
et les sillons de ta langue
sont ensemencées de ciels.

La source de tes vertiges
illumine l’indicible
de nos ombres intérieures,
intimités de nos infinis.

Le terreau de ma mémoire
exhale tes clartés d’or,
l’empreinte de mes pas
chuchote ta présence.

La paix dans mon cœur
récolte nos questions,
le continent de mes nuits
brille de tes semis.
Le choral de tes silences
ensoleille nos attentes
de partitions de lumières,
métamorphoses de soleils

Le territoire de tes rêves
alimente sens et pensées,
bruissant de musiques
de cœurs du monde.

La tendresse de tes aubes
délie les vibrations
d’un paradis promis
depuis nos commencements.

La fièvre de tes sensations
embellit l’univers,
la lisière de nos ailes
déploie ses flambeaux.

Le reflet de tes connivences
étoile les pétales du temps,
les lèvres de nos caresses
racontent le sourire des anges.

La foudre douce de tes chants
embrase mes mystères,
l’immensité de nos hasards
grave nos traces éphémères.

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2ème PRIX Arts et Lettres Bordeaux 2017

ABÎMES ÉTOILÉS

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Diplôme d'honneur du RECUEIL, Apollon d'Or, Nyons,
dont:


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ESCALES

Sillons sur ton corps
où la naissance vainc la mort,

où mes amarres
témoignent du bonheur,

où mes déserts
découvrent tes ports,
où mes yeux
vibrent de tes phares,

où ce que je fus
apprend ce que tu seras.

@

IMPRESSIONS ALEXANDRINES
alexandrins néoclassiques, rimes toutes féminines
 
Dans un rêve de femme, ardentes les mains pensent,
Dans les partages d'or, les astres ailés dansent;

Le jour pense à la nuit et les astres s'animent,
La nuit rêve du jour et la lune s'arrime.

Dans les cieux les zéphyrs guident les météores,
Sous les souffles les fleurs deviennent hellébores.

Dans l'ombre des parfums les sentiments s’enfièvrent,
De l’onde des torrents germe la pluie des lèvres.





Dans la joie de la vie les anges ouvrent les portes
,
Sous le flot des regards les voiles nous emportent.

Le feu moiré des cœurs revêt d’argent les robes,
La lumière des chairs nous guide et nous adobe.

Dans un rêve de femme, ailés les astres dansent,
Dans les partages d'or, les mains ardentes pensent.

 
F Nielley reproduction YR - Cliquer dans le
                    cadre
 
acrylique Impressions alexandrines

@
L'ORIGINE DU MONDE

Sous ta ramure,
odorante et dorée,
braises moirées
du fruit défendu,
perles de lune
dans une soierie
de flammes d'or
et d'arcs tendus,
futur de l'Origine,
présent du temps,

du néant est né
le tout,

de ton corps est né
le reste.

acrylique L'origine du monde...
 


@

ODYSSÉE INTÉRIEURE
poésie "libérée"
 
Sur la houle des nuées, nos âmes
tracent le sillon de nos songes.

Sous le dais de nos chants ambrés,
germe le clavier de nos ors.

Dans la joie des lèvres, nos ombres
voguent sur l'essaim de nos flammes.
Par le souvenir des aurores,
renaissent nos folles enfances.

Vers la ruche de nos mémoires,
s'exhalent nos cœurs et nos êtres.

Pour que s'enivrent les racines,
dont la sève embrase nos cimes.

@
2ème PRIX du concours SAINTE FOY-lès-LYON 2021 pour le XXIIIème Printemps des Poètes + mention SPAF 2017
CONJONCTION
@
anthologie Flammes vives 2017

L'OMBRE DE LA ROSE (encore en "travail"...)
poésie "libérée" 7 pieds
 
De nos empreintes infimes
sur les routes infinies,
nous apprenons à percer
les signes de l'indicible.

Du tréfonds de mon amour,
une aube arrime l'appel
né du bonheur effeuillé
de la ferveur de ton âme.

J'adore l'insaisissable
de ce que je vois de toi,
qui me bouleverse comme
un chant qui se serait tu.
Ta danse ombres et lumières
sur le clavier de mes rêves,
rythme le parfait délice
de tes charmes aériens.

Comme la plage dorée
éclaboussée de soleil,
mon âme rit des promesses
qui murmurent dans tes yeux.

J'aime mon ombre d'argent
quand tu m'enlumines d'ors,
comme celle de la rose
quand l’ensorcelle le temps.

@
NOCES D'OR
À Charles Baudelaire*
Tels les mots
signes de femmes
flammes des hommes,
tels dans le bouquet
la pluie des feuilles;
soieries ténébreuses
sur les tiges griffues
sont les chants
de liesse de nos feux.

Telle l'ondée
sur les sarments
et nos étreintes,
telles les flèches d'or
dessous nos cils,
désirs de plénitude,
éclairs effilés,
sont les larmes
de nos langueurs.

Tels les ruisseaux
sur l'argent sombre
des galets irisés,
telles les écorces
nostalgies vivantes
des voyages immobiles,
nos plus belles prières
sont les échos sages
de nos passions.

Telles les noces
du sable
et de la mer,
telles sur les chemins
nos traces mêlées
au grain de ta voix,
écoutes attentives,
célestes psalmodies
de nos cœurs ouverts.
Telles les certitudes
défaites
dans la joie,
telles du temps
les cendres foliées
de mes regards,
souffle entre nos lèvres,
lumière des ombres
de nos corps offerts.

Tels nos baisers
gravant la voûte
des silences,
telles du bonheur
la présence à l'aune
des sillons bénis
dans notre féerie,
la source vive
de nos âmes comblées.

Telles nos âmes
revenues
d'un ailleurs ici-bas,
tel le miracle
des paroles muettes,
d'où l'amour vient
qui a fait
de nos glaises pétries,
l'or de nos boues. *

* «Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or.» (Les fleurs du mal)


@

PAR MONTS ET PAR MOTS (encore en "travail"...)

Entre les étoiles et la terre
les monts et les libellules,
le cascade de tes vers
fait rêver mes lèvres;
ces voyages éternels
magnifient nos ondes,
chants de nos serments,
échos de nos passions.

Entre regards et peaux,
les silences de la joie,
moires de poèmes inscrits
dans la balade des cœurs,
le semis de tes mots
enflamme mes hymnes,
ton attente mes frissons,
échos de nos étreintes.
Entre langue et gestes,
le sésame de tes rimes
est la source rayonnante
de mes clairières de feu,
les ailes de nos désirs,
la fleur de tes feuillets,
insufflent nos braises
échos de nos offrandes.

Entre effluves et racines,
ton chant est ma voie,
la rade de nos caravelles,
phares de nos traverses,
tes pensées sur la page
sont parfums d’éternité,
syllabes de nos heures,
échos de nos profondeurs.

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LA CARESSE
À Paul Éluard
 
Elle nous connaît
comme nous ne l'avons jamais connue,

elle glisse
dans la racine des sangs,

elle s'ancre
dans nos abîmes d'aise,

elle est nos chants
elle sait nos mots,

couverte des auréoles
de ses ailes chantantes,
elle avive la lumière
de nos nuits,

elle est la tranquillité
de nos corps,

une fleur de silence
tel le parfum des roses,

et comme la feuille
à l'automne,

libère le bourgeon
de nos futurs.

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PRIX de présentation SPAF 2016, Académie Léon Tonnelier: Diplôme d'honneur concours Mirabelle 2021

SABLIER DU TEMPS À L'ÎlE DE "SEIN"

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3ème PRIX Concours REGARDS (Vendée)

QUINTE ET SENS


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1er PRIX SPAF 2016
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Publié dans plusieurs anthologies:

LES LENTES MAINS QUI CHANTENT

C'est l'heure où les sillons de mes chemins
Rêvent de tes ondoyantes collines;
Nos pensées comme mutines alouettes
Défient les éclaboussures du soleil,
Scintillantes fissures enchanteresses,
Quand les doux regards écoutent
Les lentes mains qui chantent.
 

Heure où tu deviens le clavier de mes songes,
Où éclosent les arômes enivrants de tes corolles,
Tendresses des graines dans les rafales des blés;
Nos sens embrasent la nacre de nos silences,
Comme un torrent sur les galets,
Quand naît le chant qui nous arrime,
Miroir secret des calligraphies de nos baisers.
Heure où notre alcôve sacre ses drapés,
Les nuées se nimbent de pétales soyeux;
Les choses obscures se muent en cendres célestes,
Les mystères se diaprent de brumes azurées,
Les gemmes diaphanes de nos cryptes secrètes
Perlent de miels et de flammes ressuscitées,
Dans les volcans de nos joyaux émeraudes.

Quand les lentes mains se joignent
A nos fervents regards qui dansent,
Nos cœurs polissent les syllabes de nos corps,
Êtres et ombres se marient comme des lèvres,
Les tambours de nos comètes défient les anges,
C'est l'heure des cataclysme de duvets et de bouches,
Où nos racines s'étoilent de la musique de nos âmes.

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Mention du Prix du Jury PRIX INTERNATIONAL SPAF

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  Rose d'honneur aux Joutes Poétiques de la Francophonie (Les Rosati - Arras)

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(second) 3ème PRIX SPAF 2015!

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Félicitations du jury de la SPAF LORRAINE


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LE MONDE PRÉFÉRÉ

Le monde que je préfère
est tout autour de toi,
les secrets que je préfère
sont parfois en toi parfois en moi,
mers éternelles aux rocs branlants
forêts questionnantes, réponse de joie,
lents chemins de courses folles
pour nos êtres aux cœurs navigants,
nos besoins toujours en émoi,
nos deux corps chargés d'oboles,
partitions notes et silences,
îlots de lumière,
sanglots de peaux,
larmes azurées,
soleils noirs;
les genoux dansent
des jouissances aux étoiles,
tout se tait quand le chant naît,
la vie est ici où on en meurt.

Le monde que je préfère
est tout entier en nous,
où les futurs n'existent plus,
quand la mousse déjoue les rocs,
et les mains épousent les sens,
que les jeux ravivent la mort,
les abeilles recréent les fleurs,
et la sagesse invente les fous.

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HALLUCINATIONS

Entre nos corps,
les paysages des aurores
et des matins qui pleurent;

psalmodies tintantes des lyres,
larmes des sagesses folles,
sangs des veines éperdues,
senteurs des prairies pourpres,
sons infinis des sources cachées,
mariages de la lune et des rosées,
moissons des soleils de braise,
ombres des étoiles tremblantes,
éclairs des moulins enfiévrés,
pouls du soc des tempêtes,
voiles des nuages déferlants,
chants enfantés des silences,
visions émergées des nuits,
lumières fertiles de la pluie,
rythmes fous des cœurs divagants,
tentures ouvertes sur le ciel,
flèches lâchées des arcs stoïques,
rires des chairs ouvertes et limpides,
et des bouches closes mais ardentes,
pouls archaïques des sombres grottes,
danses des ruches et des meules,
transes des peaux réunies,
senteurs des conques révélées,
certitudes nées de l'indicible,

entre nos corps,
la paix des crépuscules
et des embruns qui chantent.

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LES MAINS DES ANGES

Ta main sur la joue de mon ventre,
ta joue sur mes lèvres de tes nuits,
tu bois et tu me fais source;
quand tu me rends ombre,
nos mains s'enracinent,
se font balises dans l'orage.

Ton désir sur mes paupières closes,
qui cachent ce que tu m'apprends,
ce que je savais et que je ne sais plus,
on n'entend plus les oiseaux,
nos cheveux chantent les prairies,
des chevaux sautant les haies.

Nos lèvres épousent les vagues,
la mer envahit nos grottes,
la lumière s'agenouille à nos prières,
se fond dans les éclairs de nos feux,
nos cris s'envolent avec les orgues,
se font sillons pour la fête des anges.

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À PAUL ÉLUARD

Comme la feuille caressée par le vent
s'enroulant dans les draps de l'horizon
dans la chaleur des nuits bleues
et les sillons où moissonnent les étoiles,
elle suit le libre vol des oiseaux
et les chemins inventés par les amants.

Comme la feuille arrosée par la pluie
rêvant des embruns de haute mer,
souvenir de rosées mauves de l’Éden
et d'orages crépusculaires originels,
elle danse au rythme fol des gouttes
et des partitions sacrées de l'amour.
Comme la fleur cueillie par la main
chuchotant l'infini mystère féminin,
entre suaves effluves printaniers
et sorcières évanescences automnales,
elle est l'oriflamme perpétuel de nos rêves
et le flamboiement des nuits embaumées.

Comme la fleur ouverte par l'amour
offrant ses ourlures diaprées d'écarlates,
échos des broderies de hautes lices
et d'arcs en ciel des sangs rayonnants,
elle est le lotus dont chaque pétale est l'univers
et la mémoire d'or de nos tanières embrasées.

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JOIES ORIGINELLES

Sa joie l'éclaire et la dilate
et chante comme la pluie,
son corps est comme une fleur
et je l'appelle comme un fruit.

Sa nudité est ma lumière
où mes mains s'ouvrent comme des yeux,
ses reins sont des volcans
et mes braises naissent dans la mer.

Ses sens ombrelles comme dentelles
où mes vagues folles s'y ourlent,
ses yeux sont comme des perles
où la lune nous apprend les couleurs.
Sa soie invente la nacre
où mes ombres sont des étoiles,
ses cheveux sont des moissons
quand mes jardins deviennent brumes.

Sa bouche à mes genoux est une prière
et mes doigts se perdent dans un Nil,
où d'autres lèvres s'ouvrent à la vie,
éternité des nuits originelles.

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QUI SERA CELLE

Qui sera celle qui m'apprendra,
qui se trouvera en se perdant,
qui me guidera en se donnant,
qui s'offrira en me prenant.

qui sera celle qui m'apprendra
l'origine du monde d'or,
son petit lit couleur de fraise
où coule une blanche braise,
un souffle chaud d'avant l'orage,
des broderies au point d'amour
parsemées de fleurs de mystère,
de folles senteurs éternelles,
ses tentures diaprées de mauves;
qui me dira son arc tendu
et dirigera ma flèche
vers ses orbes tout offertes,
où sans cesse mon cœur divague.

les jours d'après les nuits pâles,
les nuits d'avant les jours fendus,
les jours d'avant les jours diserts,
les nuits d'après les nuits sacrées,
et créatrices de mirages
aux rencontres aveuglantes,
pour nos êtres arraisonnés
où nos deux âmes s'échappent
des mots qui veulent les dire.

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3ème PRIX SPAF 2015!
avec félicitations du jury pour l'originalité de la présentation

ÉTREINTE - ÉTERNITÉ
(TU ES... le pinceau du calligraphe)

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1er PRIX SPAF 2015
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PREMIERS POÈMES (puis vers le haut)


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(modèle)
TITRE



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