Bonjour à tous.
Cette fois la Gazette vous parvient après vos vacances ou moments libres parce qu'il n'y a plus de réunions, conférences, coups de fil.... le calme pour 1 mois. J'ai repris des éléments pour un plan énergétique. Enfin plus exactement j'ai comparé des argumentaires. A vous de vous faire votre idée. Les Japonais viennent une fois de plus de montrer que leurs autorités de sûreté ne sont pas à la hauteur: fuite de vapeur à la turbine d'un “eau pressurisée” (1976- Mihama 3- 826 MWé). La fuite avait été décelée mais les exploitants ont préféré tenté une réparation sans arrêter la production. Le bilan est lourd 4 morts et 7 brûlés. Évidemment la fuite n'est pas sur le primaire donc a priori pas de radioactivité et ce type d'accident peut se produire sur toutes les centrales à fioul ou charbon comme nucléaire. Mais la question n'est pas là : pourquoi (sauf pour des raisons de Kwh) continuer avec une fuite sur les canalisations de vapeur, surtout quand elle persiste et bien sûr s'amplifie ? Cela relève de l'accident sur la conduite de gaz : on ne signale pas qu'on a morflé un tuyau et cela explose. Nos sociétés de risque ne supportent pas l'à-peu-près. Et qu'on ne nous dise pas une fois de plus que “toute entreprise humaine comporte des risques”. Certes mais quand on sait que cela fuit et que l'on continue tout de même le risque a bon dos. Ce type d'accident est évidemment possible partout, sur tous les réacteurs nucléaires ou non. Cependant le fait d'essayer de réparer en marche est certainement un manquement aux règles du travail sur une canalisation sous pression et à haute température. S'il avait été possible de colmater en quelques minutes, peut-être aurait-on pu surseoir à la réparation mais, à partir du moment où la fuite perdurait et se faisait plus forte, il n'y avait qu'une solution, l'arrêt. Y. Bandajewsky est enfin sorti de prison et se trouve en relégation ; c'est un mieux mais ce n'est pas encore suffisant. Il faut continue à lui écrire pour l'aider et pour lui remonter le moral. (suite )
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suite:
Au rayon des gadget mais pourquoi pas un jour performants. Mais attention la mer ne pourra pas être exploitée au delà du possible: Dans la mythologie grecque, Pelamis était le nom d'un serpent de mer géant. En Ecosse, aujourd'hui, le monstre marin est devenu un projet de "centrale houlomotrice", c'est à dire générant de l'électricité par le mouvement des vagues. (...) Commercialement, les concepteurs du Pelamis prévoient son déploiement par troupeaux de 30 ou 40 unités. De quoi occuper une surface d'environ 1 km2, peut-être moins si les ingénieurs parviennent à immerger le dispositif à 50 ou 60 mètres de fond pour économiser sur les longueurs de câbles et profiter de la houle des profondeurs. La puissance générée par un seul "parc à serpents" (30 MW) pourrait alimenter 20.000 foyers. Une vingtaine de zones de cette capacité suffirait à couvrir les besoins électriques de la cité d'Edimbourg et ses 450.000 habitants. (extrait de TOUT CE QUE VOUS VOULIEZ SAVOIR SUR L'ÉNERGIE DES VAGUES ET DES COURANTS MARINS, Actualité internationale 2004 de resosol.org) A suivre...
Bonne lecture de la gazette
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