EDITORIAL / SOMMAIRE
Bientôt les fêtes
et l'année nouvelle. Bonne fête à tous et battez vous
bien.
Si vous voulez que la Gazette continue, REABONNEZ-VOUS et faites de la pub autour de vous. SOCATRI, COMURHEX, CNPE soit le site du Tricastin ont occupé le devant de la scène pendant les vacances. Et maintenant arrive une mise en demeure à cause de «Risque d'explosion sur la centrale nucléaire de Cruas-Meysse (Ardèche)» (13-11-2008). L'ASN précise: «La présence sur les installations nucléaires de canalisations véhiculant des fluides nécessite la prise en compte par les exploitants du risque d'explosion. En effet, l'explosion peut endommager des éléments essentiels au maintien de la sûreté ou conduire à une rupture du confinement et donc à la dispersion de matières radioactives dans l'installation voire dans l'environnement. Des dispositions doivent donc être mises en œuvre par les exploitants pour protéger les parties sensibles. La réglementation en vigueur impose que les canalisations de transport de fluides explosifs: * soient convenablement entretenues; * fassent l'objet d'examens périodiques appropriés permettant de s'assurer de leur bon état; * soient consignées sur un plan tenu à jour et mis à la disposition des services d'incendie et de secours; * soient signalées in situ conformément aux normes en vigueur.» Il est aussi signalé: «Par ailleurs, des inspections réalisées depuis mi-2008, notamment sur les centrales nucléaires du Blayais, de Civaux et de Golfech, et des études génériques réalisées par l'IRSN, ont montré qu'il était nécessaire qu'EDF mette en œuvre un plan d'actions plus général sur ce sujet.» L'ASN a ainsi édicté des prescriptions définissant les actions à mettre en œuvre sous trois mois par EDF vis-à-vis de la maîtrise du risque d'explosion pour l'ensemble des centrales nucléaires. Ces actions concernent: * l'organisation et le pilotage renforcés permettant de garantir le respect de la réglementation relative au risque d'explosion, * l'examen de conformité de l'ensemble des canalisations de fluides explosifs avec les exigences de la réglementation, * la revue approfondie de la prise en compte des risques d'explosion. Ce qui transparaît également c'est le fait que la maintenance des canalisations du secondaire n'avait pas été mise en place, et on peut supposer que c'est le retour d'expériences de ruptures de canalisations secondaires et surtout de difficultés à repérer les canalisations transportant des fluides explosifs qui a conduit au décret de décembre 1999. Cependant 9 ans, c'est franchement long, même si la loi avait donné 2006, comme date butoir de mise en conformité. (suite)
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Il faut noter de surcroît que «La présente décision est applicable aux centrales nucléaires de Belleville (INB n°127 et 128), de Blayais (INB n°86 et 110), de Bugey (INB n°78 et 89), de Cattenom (INB n°124, 125, 126 et 137), de Chinon (INB n°107 et 132), de Chooz (INB n°139 et 144), de Civaux (INB n°158 et 159), de Cruas (INB n°111 et 112), de Dampierre (INB n°84 et 85), de Fessenheim (INB n°75), de Flamanville (INB n°108 et 109), de Golfech (INB n°135 et 142), de Gravelines (INB n°96, 97 et 122), de Nogent (INB n°129 et 130), de Paluel (INB n°103, 104, 114 et 115), de Penly (INB n°136 et 140), de Saint-Alban (INB n°119 et 120), de Saint-Laurent (INB n°100), de Tricastin (INB n°87 et 88).» De surcroît l'ASN pointe que «EDF, par courriers d'EDF D4008.10.11/08-0518 du 15 septembre 2008 et EDF D4510 LT BPS CdP 060439 du 23 mars 2006, a présenté l'ensemble des actions de mise en conformité aux dispositions de l'arrêté du 31 décembre 1999 réalisées au 15 février 2006 sur l'ensemble des centrales nucléaires qu'EDF exploite sans mentionner aucune réserve quant à l'application de l'article 16 de cet arrêté» Le problème est que les réacteurs sont en constante évolution. Bien sûr il faut améliorer la sûreté, la radioprotection. Mais espérer que des canalisations tiennent plus de 20 ans était un pari. Notons que l'ASN évoque, pour le moment une pénalisation financière, mais par la loi TSN elle peut également attaquer devant les tribunaux pour non-respect de réglementations. A suivre... La Gazette se continue avec un article (publié dans Contrôle) sur le démantèlement. Suit une fiche tritium élaborée dans le cadre de l'ANCLI (qui sera intégrée à notre page spécifique). L'avis du Haut Comité à la Transparece et l'Information sur la sécurité Nucléaire est reproduit: je pense qu'il faut se l'approprier et en utiliser les possibilités. On peut faire des mesures, des analyses, donc proposons, discutons. Grenoble a déjà utilisé le dossier IRSN, élaboré pour le HCTISN. Ils demandent des compléments d'information: parfait. Par contre je ne les suis pas sur le chemin de l'indépendance. Il faut des expertises pluralistes et il faut des associations (et des citoyens) qui posent des questions, exigent des réponses. L'un va avec l'autre et nul n'est meilleur: ce sont 2 actions aussi difficiles l'une que l'autre. Et pour finir un incident à Cadarache; exemplaire: quand des chercheurs ne suivent aucune règle... Bonne lecture. p.1
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BRUXELLES (AFP) Les autorités belges
ont prévenu vendredi les riverains d'un laboratoire médical
des risques de contamination après une fuite d'iode radioactif le
week-end dernier, le plus grave incident nucléaire survenu en Belgique
initialement présenté comme inoffensif pour la population.
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LES GRAVES NEGLIGENCES DE FRANCE TELECOM: UN MILLION DE MICROSOURCES RADIOACTIVES DANS LA NATURE Pour éviter les surtensions sur les
lignes et protéger les utilisateurs, France Télécom
a installé des surtenseurs et parafoudres sur les répartiteurs
de lignes et sur les boîtes en ligne.
Les élus CGT du CHSCT de l'Unité Intervention
Auvergne
Avec la collaboration d'Henri Pezerat, toxicologue
et de médecins de prévention
périmètre Cantal, Haute Loire, Allier Contact: cgtpttt.cantal@wanadoo.fr p.2
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OTIS - NOTE D'INFORMATION L'ASN dressera un procès-verbal L'ASN a été informée le
7 octobre 2008 en soirée par la préfecture de l'Isère
de la présence de rayonnements émis par des boutons d'ascenseur
livrés par la société Mafelec. Cette société
compte environ 200 personnes.
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Les mesures de l'IRSN ont permis de relever un débit de dose
allant jusqu'à 50 micro-sieverts par heure à l'un des postes
de travail. Le seuil réglementaire d'exposition artificielle du
public et des travailleurs du secteur non nucléaire, hormis les
actes médicaux, est de 1.000 micro-sieverts par an.
L'ASN: * a saisi l'IRSN afin d'obtenir vendredi 10 octobre une évaluation du débit de dose au poste de travail le plus pénalisant; * a demandé à la société Mafelec de se mettre en relation avec l'ANDRA afin d'organiser l'enlèvement des pièces contaminées; * a également demandé à la société Mafelec de préciser la destination des cargaisons déjà expédiées à ses clients, ainsi que l'origine des lots contaminés; * a appris que parmi la liste des clients du fournisseur indien figurerait une société belge. L'ASN s'est mise en relation avec ses homologues indien et belge afin de se concerter sur cette affaire. Dans l'attente d'informations complémentaires, l'incident reste classé au niveau 1 de l'échelle Ines. L'ASN: * au vu des résultats de reconstitution des doses préconisera les mesures éventuelles à prendre pour les travailleurs concernés; * transmettra au procureur de la République un procès-verbal pour plusieurs infractions notamment au code de la santé publique. Consulter la note d'information du 8 octobre 2008. p.3a
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