La G@zette Nucléaire sur le Net! 
N°261, septembre 2011
FUKUSHIMA: la catastrophe toujours présente

EDITORIAL / SOMMAIRE

     Comme prévu en juin, l’accident de Fukushima n’est pas terminé, il s’en faut et de loin. Les cœurs et le combustible des piscines doivent toujours être refroidis et ce jusqu’en 2012 en étant optimiste.
     On nettoie, on remet en ordre et on se trouve devant des monceaux de ferrailles et autres composants contaminés.
     Tokyo incinère ses déchets ménagers et envoie ses cendres dans d’autres préfectures. Or le contrat passé en mars avant l’accident prévoyait qu’on envoyait à moins de 8.000 becquerels par kg.
     Comme c’est plus élevé les préfectures ont râlé et dénoncé les contrats.
     La remise en état des ruines n’est pas si simple. 
     Faire des trous pour enterrer c’est se créer des problèmes, incinérer des ordures et débris contaminés c’est créer des cendres radioactives.
     Envoyer dans la mer c’est ne plus pouvoir consommer de poissons ou coquillages. 
     Le Japon est à la peine. Le plus affreux est de devoir accepter qu’avoir courbé l’échine et avoir tout accepté crée aussi d’énormes problèmes.
     Alors on fait quoi?
     Difficile et donner des leçons est toujours facile, mais n’améliore rien.
     Donc vous avez du Fukushima car il faut les aider en parlant d’eux. J’espère qu’ils arriveront à créer un laboratoire indépendant, cela les aidera.
     Comme j’ai reçu des nouvelles de Valduc (suite du tamis moléculaire qui a contaminé des personnes en région parisienne et nouvelles autorisations de rejets) je vous les livre; voir p.3 et dossier)
     Notre ami A. Godinot a repris ses analyses: je vous en livre (ci-dessous) une courte sur la géothermie et je vous réserve la suite pour la fin d'année.
suite:
     Je vous ai mis un gros dossier sur les suites de la Visite Décennale de Fessenheim 1. En effet l’autorisation de continuer l’exploitation du réacteur 1 a été donnée mais avec de fortes demandes: épaissisement du radier pour 2013, renforcement de la source froide pour 2012.
     Il y a en plus de 20 réalisations à mener à bien, sans compter celles qui surgiront de l’audit.
     Quant à Bugey, le site fait parler de lui avec l’envoi de ciment contaminé dans une décharge classique. Ce qui est pitoyable c’est qu’apparemment le portique était un peu alarmiste (sonnait toujours) et bien sûr on ne le croyait plus... Bizarre ce type de problème qui sape la vigilance et qu’on ne répare pas (manque de pièces de rechange?...) - voir p.4
     Sinon je vous propose aussi le plan suisse pour faire monter les renouvelables dans un plan énergétique, et parallèlement leur problème de site de stockage.
     J’ai aussi décortiqué un entretien de 4 scientifiques favorables au nucléaire. Je dois dire qu’ils sont pour, mais sur certains points on peut être d’accord. L’ennui est qu’ils sont trop sûrs que tout devra marcher.
     Personnellement je pense qu’interroger sans relâche, suivre et questionner sont les seules façons d’aider nos experts, nos exploitants et nos contrôleurs. Il ne faut jamais relâcher sa vigilance et un œil extérieur aide à être plus attentif.
     Le commentaire de l’éditeur de Nuclear Engineering International est d’ailleurs très révélateur du malaise généralisé des personnes qui ont trop cru en ce nucléaire et surtout en l’excellence des pays pour le dominer.
     Eh bien non, tous les pays ont besoin de piqûres de rappel.
     L’éditorialiste explique qu’il a cru TEPCO et qu’il n’a pas été assez vigilant. Il convient que effectivement il avait trop envie que ce ne soit pas trop grave, mais il ajoute «il faut parler vrai c’est en fait la seule façon de s’aider» et il ajoute «si nous avons un accident au Royaume Uni je préfère qu’on ne nous fasse pas de cadeau».
     Je préfère lire les journaux anglais parce qu’ils sont objectifs et capables de tirer les leçons de leurs erreurs.
 p.1


     Three Mile Island, puis Tchernobyl nous avaient alertés et Fukushima nous montre que les exigences de sûreté, jugées par certains excessives, sont la seule façon de minimiser un accident, mais ne l’empêcheront pas.
     Attendons les audits pour juger de la capacité des industriels à regarder en face le risque, à l’accepter et à prendre toute mesure pour le limiter.
     Les dernières nouvelles qui arrivent du Japon font état des difficultés des pêcheurs et des agriculteurs. En effet la préfecture de Fukushima est très agricole. Or comme on apprend que les cendres venant des usines d’incinération des ordures sont radioactives, les Japonais ne veulent plus acheter les produits frais.
     Par ailleurs les ministères peinent sur la définition des doses (interne et externe) qu’on peut supporter quand il y a eu un accident.
     Il y a aussi des tentatives de décontamination par enlèvement de terres, mais on arrive à des collines radioactives ou des piles de fûts de déchets. Il a alors été essayé de laver la terre, mais cela ne change guère, on doit récupérer l’eau et la décontaminer d’où création de boues radioactives.
     On bute toujours sur les déchets plus ou moins actifs que l’on doit mettre en entreposage de décroissance. Mais le césium a 30 ans de temps de vie donc l’entreposage est pour plusieurs siècles: il ne diminue que d’un facteur 1.000 en 300 ans.
     Et effectivement, maintenant que la boîte est ouverte, les 32 pays ayant des réacteurs seront tous confrontés à cette évidence: le nucléaire leur aura fourni pendant 30 voire 40 ans de l’électricité, mais en contrepartie, il faudra s'ennuyer à déconstruire (ou essayer) une machine pendant près de 50 ans ou plus et il faudra ensuite surveiller les déchets pendant des siècles voire des millénaires.
     On a intérêt à réfléchir et à revoir nos concepts sinon c’est le mur à coup sûr.
     En dépit de commentaires rassurants la situation est toujours grave. On découvre de surcroît que les valeurs réglementaires ont été revues à la hausse parce que les mesures de terrain étaient très alarmantes: les estimations actuelles, environ 500 millisieverts sur une année sont vraiment incroyables et en plus ce ne sont pas quelques travailleurs et riverains, cela touche près de 2 millions de japonais, et ce à des degrés divers (entre 20 et 500 mSv par an).
     On comprend mieux les enquêtes qui vont être lancées car elles sont absolument nécessaires.
     Cet accident n’a pas livré tous les enseignements, mais un est certain: la SURETE NE PEUT PAS ETRE NEGOCIEE.
     Alors c’est vrai que quand on lit la lettre de suivi de l’EPR (CODEP_DCN-2011-035873), on se pose quelques questions:
     «Les principales faiblesses relevées par les inspecteurs portent sur:
     * l’identification des activités concernées par la qualité (ACQ) demandée par les articles 2.1 et 10 de l’arrêté 19 août 1984. Outre des différences entre les processus mis en place par EDF et AREVA et les pratiques observées, les inspecteurs ont constaté que de nombreuses fabrications étaient engagées malgré l’absence d’une validation par EDF de la liste des ACQ, ce qui constitue un écart à l’arrêté 10 août 1984. En particulier, les venturis DN500 du système ARE8 ont été fabriqués en l’absence totale d’identification et de validation d’ACQ et, par conséquent, sans formelle application de l’arrêté du 10 août 1984.
suite:
Les inspecteurs ont par ailleurs noté que le système de validation des ACQ en préalable à la fabrication était en cours de redéfinition par EDF pour ce qui concerne la gestion des interfaces et la définition des responsabilités
     * la définition des exigences pour les ACQ et des conditions préalables pour engager les ACQ  demandées par les articles 6 et 10 de l’arrêté 10 août 1984. Les inspecteurs ont constaté que les documents demandés par ces deux articles, notamment les documents relatifs à la définition des exigences, n’étaient pas systématiquement fournis ou validés en préalable à la fabrication des systèmes, structures et composants (SSCs). De plus, lors de l’inspection portant sur la fabrication des filtres de l’IRWST, les inspecteurs ont relevé des incohérences entre des exigences spécifiées au sous-traitant et des exigences mentionnées dans le rapport préliminaire de sûreté (RPrS). Ces incohérences n’ont pu être justifiées ni par vos représentants ni par ceux d’AREVA; 
     * la surveillance de la réalisation des ACQ demandée par les articles 4, 5 et 10.1 de l’arrêté du 10 août 1984: les inspecteurs ont noté que pour mener à bien la surveillance documentaire, EDF définit, pour chaque contrat, un taux de contrôle de la documentation établie par le sous-traitant. Or ils ont relevé que cet aspect «comptable» de la surveillance ne prenait pas en compte notamment le caractère innovant de certaines fabrications, comme les filtres de l’IRWST par exemple, qui requièrent de nombreuses itérations documentaires entre EDF, AREVA et le sous-traitant. De plus, EDF définit parfois un niveau de qualité de réalisation inadapté à l’importance pour la sûreté des SSCs, comme pour les accumulateurs RIS. Le niveau de surveillance d’EDF étant proportionné au niveau de qualité de réalisation défini, le niveau de surveillance est alors inadapté à l’importance pour la sûreté des SSCs. Enfin, pour la fabrication des accumulateurs RIS, vos représentants n’ont pu apporter, le jour de l’inspection, les preuves d’une surveillance de leur fabrication, ce qui constitue un écart à l’arrêté du 10 août 1984.» 
     ET EN CLAIR:
     EDF met la charrue avant les bœufs, au lieu de réaliser en série la construction, soit d’abord étudier la sûreté, puis construire, EDF le fait en parallèle; soit s’il y a un truc à changer, tant pis c’est construit puis on fait un calcul pour justifier la méthode.
     Cela permet de gagner temporairement du temps et de l’argent, mais pour fonctionner 60 ans mieux vaut changer de méthodes. Pourtant EDF s’est payé plein d’arrêts sur son parc actuel: les grappes de contrôle se bloquant, les assemblages mal conçus donc se vrillant, les enceintes poreuses, les GV qu’il faut changer, les couvercles de cuve défectueux qu’il a fallu aussi changer, le circuit source froide qui se bouche, le site inondé, etc.
     ALORS, et le REX (Retour d’Expérience)???

     Bonne fin de vacances et bonnes rentrées.

p.2

FLASHES d'ACTUALITE
Nouvelles de Valduc
Alain Caignol 
Président de la commission Economie

A. Les rejets atmosphériques de tritium multipliés par 3

     La lecture de la Demande d’Autorisation de Rejets et de Prélèvement d’Eau (DARPE) est stupéfiante. En effet, page 7/28 on relève notamment les perspectives suivantes:
     - Il est difficile de franchir un palier pour réduire les rejets atmosphériques tritiés donc:
     1A - A court terme Valduc va accueillir des entreposages supplémentaires dont les rejets sont estimés à 0,4g par an;
     2A - Valduc va trier et résorber les stocks anciens, traiter les matériaux des installations de production et d’extraction du tritium. Ceci pourrait conduire à une augmentation des rejets de 0,3g par an;
     3A - L’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA) n’a pas d’exutoire pour les déchets tritiés ce qui impose l’extension des entreposages. Valduc sera amené à développer à plus long terme des procédés tritium de l’amont de cycle de production dans des extensions des installations actuelles. Les rejets potentiels seront de l’ordre du gramme;
     4A - En ce qui concerne les entreposages des déchets mis en place, il y a quelques années, les fûts de déchets dégazants ne constituent qu’un moyen, d’une efficacité limitée dans le temps et devront être repris et traités. Cette reprise de déchets tritiés conduira sans doute à un rejet supplémentaire de tritium non estimé dans la DARPE;
     5A - Les rejets actuels sont d’environ 33% de la limite autorisée soit 1g par an environ. L’accord franco-anglais de défense et d’autres activités risque d’augmenter ces rejets tritiés ce qui ferait un total de: 1g+0,4g+0,3g+1g = 2,7g soit 3 fois plus!!
     Certes ils resteront en dessous de la limite autorisée de 5g par an? Mais cela fera mille milliers de milliards de tritium gazeux envoyés sur les communes environnantes.

B. Entreposage de déchets tritiés à Valduc

     La loi du 28 juin 2006 prévoyait de rechercher d’ici 2008 une solution d’ENTREPOSAGE des déchets tritiés avant élimination dans un site de l’ANDRA. Il s’agit d’un problème national car aucun centre n’accepte actuellement de tels déchets tritiés.
     La lecture du DARPE nous apprend:
     1B - page 17/35, les activités du centre relatives au tritium sont amenées à augmenter dans les années à venir en raison notamment du renouvellement des moyens de traitement de matériaux et déchets tritiés, du développement des procédés tritium, de l’extension des entreposages de déchets et du reconditionnement de fûts anciens;
     2B - suite, aux déchets tritiés de Valduc s’ajoutent les déchets tritiés de la future installation ITER, du démantèlement des installations de Marcoule, de celui des installations de Grenoble et aussi la suite du centre de l’Aube (qui est saturé en déchets tritiés);
     3B - page 11/35  l’installation d’entreposage des déchets solides tritiés se fera dans 3 bâtiments en attente de traitement ou d'évacuation. Déjà une 3ème extension de bâtiment pour des déchets TFA a été mise en service en 2006;
     4B - page 69/95 une ICPE à Valduc soumise à autorisation sera un entreposage de déchets TFA tritiés provenant des INB. Les INB sont essentiellement des centrales nucléaires. Valduc entreposera-t-il tous les TFA des réacteurs des 19 centrales?
     5B - page 66/95 Le centre de Valduc adaptera et rationalisera ses entreposages. Il s’agit de maintenir les stocks de déchets au profit des hangars d’entreposage des TFA. 
     (nota: A.C. rappelle que les hangars sont ouverts à tous les vents, car non fermés et que les fûts dégazent directement dans l’atmosphère sans aucune filtration);
     5B suite: l’aménagement du bâtiment d’entreposage des déchets de moyenne activité devrait permettre d’envisager sereinement une durée d’entreposage d’au moins 50 ANS.
     commentaire AC: 50 ans et plus, ce ne sera plus de l’entreposage mais du stockage!! 

C-Les rejets liquides de tritium

     1C - page 5/28 le décret de 1995 interdit tout rejet liquide par le centre de Valduc. 
     Le transfert des effluents radioactifs liquides a été suspendu depuis 1996, les concentrations de tritium observées dans les effluents respectant les limites OMS soit 10.000 Bq par litre. La valeur guide de potabilité des eaux est de 1.000 Bq par litre pour le tritium dans l’Union Européenne;
     2C - page 15/35 ceci a conduit à faire évoluer la stratégie antérieure de rejets appliquée en 1995 qui privilégiait systématiquement les rejets atmosphériques en pulvérisant et vaporisant pour éliminer les liquides;
     3C -page 11/28 Compte tenu que les eaux restituées sont du point de vue biologique et chimique des eaux potables en termes de toxicité et qu’elles subiront une ultime filtration naturelle pour les rejets physicochimiques et biologiques, il ne semble pas nécessaire de disposer d’une autorisation de rejet liquide.
     Le centre a donc éliminé les rejets liquides par évaporation et pulvérisation à la tour PEC avec des risques de légionelles d’où l’utilisation de produits chimiques CMR cancérigènes, mutagènes et repro-toxiques. De plus ce système est coûteux en énergie;
     4C - page 5/28 Pourtant à la station d’épuration du centre ont été rejetés: 20 GBq d’eau tritiée en 1966 et 2.000 GBq en 1973.
     De décembre 2001 à décembre 2009, environ 200 MBq d’eau tritiée rejetée par mois soit 91 à 139 Bq par litre.
     En 2009 avec 91 Bq par litre d’eau tritiée, il a été rejeté 270 MBq!!!

suite:
     Un rejet de 5g de tritium soit 1.850 TBq par an correspond à un apport à la rivière de 3,5 TBq. L’apport direct à la Combe au Tilleul est au plus de 0,6 TBq par an. La concentration théorique de la rivière pourrait ainsi être de 200 Bq par litre soit 50 fois moins que la limite de potabilité des eaux de l’OMS, mais 2 fois plus que celle de l’Union Européenne.
     Le Service de Protection des Rayonnements (SPR) de Valduc surveille la qualité des eaux prélevées. Mais il n’existe pas de périmètre de protection du puits de captage de Lery. Les boues d’épandage ne sont pas analysées pour les éléments radioactifs (page 12/22).
     L’engagement de la DSND est de 20 microg par litres alors que la limite de potabilité est de 10 microg!!!

D. Rejets liquides alpha

     D1 - page 9/28 les rejets liquides annuels en émetteurs alpha sont compatibles avec une potabilité au point d‘émission dans l’environnement à une activité de 100 Bq par m3 et 1MBq par an;
     D2 - page 9/28 Pour les émetteurs alpha, on considère une concentration maximale de 100 Bq par m3 et 1MBq par an à la sortie du bassin de rétention, valeur seuil d’investigation pour les eaux de boisson et pour chaque radionucléide la valeur maximale d’acceptation à la station.
     D3 - page 35/35 la restitution des eaux des installations, contaminées par des alpha doit être sous forme liquide au lieu de l’évaporation actuelle qui est à l’origine d’un risque de légionellose.

E. De l’eau lourde tritiée à Valduc

     E1 - page 12/35 Un bâtiment d’entreposage d’eau lourde tritiée sera implanté à Valduc. Il est destiné à recevoir, entreposer avant réutilisation l’eau lourde en provenance d’autres sites. Les réacteurs Célestin (Marcoule) vont être mis en cessation définitive d’exploitation. L’évacuation de l’eau lourde provenant du circuit primaire des réacteurs en démantèlement doit être réalisée pendant cette phase;
     E2 - page 40/95 Le nouveau bâtiment d’entreposage devra accueillir 120 m3 d’eau lourde tritiée en attente de réutilisation pendant une durée de 50 ans. L’activité volumique en tritium à la mise en entreposage sera de 370 GBq par litre. D’autres radionucléides que le tritium seront présents: le principal est le cobalt 60 avec une activité de quelques GBq par litre.
     Une installation de deutérium est prévue à Valduc sans précision sur sa capacité. Le deutérium est l’isotope non radioactif de l’hydrogène (l’isotope radioactif est le tritium). Deutérium et tritium sont les 2 éléments de la réaction de fusion prévue à ITER.


LETTRE DE LA CLI AREVA NC
Au Premier Ministre François Fillon
25 juillet 2011

     Dans un courrier adressé à Monsieur André-Claude Lacoste le 23 mars dernier, vous avez mandaté l'ASN pour réaliser une étude de la sûreté des installations nucléaires en France et ce, suite à l'accident dramatique qui a touché la centrale de Fukushima-Daichi au Japon. 
     Votre demande auprès de l'ASN se base sur l'article 8 de la loi n°2006-686 du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité nucléaire, plus communément appelée loi TSN. 
     Dans votre courrier vous précisez également que vous attachez la plus haute importance à ce que cette démarche soit effectuée de manière ouverte et transparente en y associant le haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire - HCTISN et les commissions locales d'information - CLI. 
     Compte tenu de l'intérêt particulier porté aux suites données à l'accident de Fukushima, l'ASN a considéré qu'il serait particulièrement opportun d'assurer la transparence sur les inspections menées dans ce cadre et c'est pourquoi elle a fait la proposition au HCTISN et aux CLI de convier des observateurs issus de ces structures. Dans le département de la Manche, la participation d'observateurs des CLI à certaines inspections de l'ASN est une pratique courante et qui n'a jamais posé de difficultés. 
     EDF a répondu positivement à cette proposition de l'ASN et des observateurs de la CLI de Flamanville ont participé aux inspections et à celles programmées dans le courant du mois d'août. Aréva, après avoir accueilli des observateurs lors des inspections sur le site de la Hague en juin dernier, a récemment informé l'ASN de l'annulation de la présence d'observateurs à l'inspection prévue sur le site dans le courant de cette semaine. 
     En tant que président des 3 commissions locales d'information du département de la Manche, je tiens à dénoncer ce refus d'Aréva qui va à l'encontre de votre souhait de transparence exprimé le 23 mars dernier et qui intervient quelques jours avant les nouvelles inspections. Cette façon de procéder m'interroge vivement. 
     L'Etat étant actionnaire majoritaire d'Aréva, je vous serais reconnaissant de bien vouloir intervenir auprès de Monsieur Luc OURSEL afin que les inspections prévues cette semaine sur le site de la Hague puissent se dérouler en présence des deux représentants de la CLI Aréva désignés en avril dernier (Pr J.FOOS et M.Y. BARON) sur le modèle de celles qui se sont déroulées en juin dernier. Si ma requête ne trouvait pas un écho favorable, je demanderais alors à la CLI Aréva d’émettre un avis sur ce refus lors d'une prochaine assemblée générale publique.

p.3

CENTRALE DU BUGEY/AIN/NORD ISERE 

     Des investigations en cours pour trouver les causes de l'incident.
     Comment le camion a-t-il pu sortir de la centrale alors qu'il contenait des gravats radioactifs? Toutes les étapes de contrôle ont-elles été effectuées correctement ? Les responsables de la centrale ont ouvert les investigations. Tout comme l'ASN qui était sur place hier. «Il s'agit d'une erreur d'exploitation. D'un écart», affirmait hier matin Olivier Veyret, l'adjoint en chef de la division de Lyon de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
     L'organisme a mené une inspection hier toute la journée, à l'intérieur de la centrale du Bugey, pour déterminer les circonstances de l'incident survenu mardi matin.
     Ce jour-là, des gravats radioactifs chargés sur un camion ont été sortis par erreur de la centrale du Bugey. Ils ont été déchargés dans une carrière de Pérouges, dans l'Ain. Une carrière qui n'était pas agréée pour les recevoir. «Mercredi matin, EDF a procédé au rapatriement de l'ensemble du chargement vers la centrale nucléaire, comme nous l'avons exigé, et devait vérifier qu'aucune trace de radioactivité ne reste sur place», assure l'ASN. «Nous avons pris les mesures sur le site de la carrière et également sur les engins ayant transporté les gravats. Tout est régularisé», complète Serge Blond, directeur adjoint de la centrale du Bugey.
     Comment un tel "écart" a pu se produire? La centrale nucléaire du Bugey expédie tous les jours des déchets conventionnels ou des déchets radioactifs qui sont respectivement évacués par des filières appropriées. Avant de quitter la centrale, les hommes et les camions doivent passer sous un portique de détection de radioactivité. «Si "le bruit de fond" est dépassé, un signal lumineux est envoyé au gardien et un signal sonore est entendu depuis le poste d'accès principal qui reçoit les valeurs sur imprimante, explique le directeur adjoint. Les investigations sont en cours. Pour l'heure, nous interrogeons les uns et les autres pour voir si une étape de contrôle n'aurait pas été sautée. Si une fiche mentionnant l'existence de gravats radioactifs n'aurait pas été oubliée
     L'ASN parlait quant à elle hier matin d'une barrière et d'un signal sonore défecteux.
     Les résidus d'une tour à béton en cause
     Les interrogations portent aussi sur la nature du chargement en question. Comment ces gravats, de simples déchets déposés dans une benne et destinés à partir à la décharge, ont-ils été partiellement contaminés? «Ils proviennent d'une tour à béton utilisée sur un chantier de notre site. Les analyses des résidus vont prendre plusieurs semaines. Maintenant que tout est rentré dans l'ordre, nous pouvons prendre le temps d'enquêter», précise l'adjoint du directeur.
     L'ASN relativise la portée de cet incident classé seulement au niveau 0 (le plus bas d'une échelle allant jusqu'à 7). «Nous recensons 30 à 40 incidents de ce niveau par an sur la centrale du Bugey. Dans le cas présent, les conséquences sont minimes sur l'environnement. Pour donner un ordre d'idée: si quelqu'un était resté assis à l'endroit le plus exposé dans la période où les déchets étaient déposés, il aurait reçu 1/40e de la dose maximale autorisée pour le public.» L'incident serait également «sans conséquence sur la santé du personnel et de ceux qui travaillent à la centrale et sans impact sur la sûreté de notre centrale», ajoutent les responsables de Bugey.

suite:
     Quelques constats à l'attention de ceux préoccupés par le projet de BURE, retour sur le volet géothermie par Antoine Godinot
     En relisant la question du sénateur J-P Masseret au Ministre de l'environnement, de 2003 à propos des rapports BRGM début 80 sur la géothermie vers Bure (lien plus bas), et en faisant le recoupement avec les résultats de notre petite enquête sur les nominations aux BRGM à cette époque qu'on avait mis dans "Négation du potentiel géothermique de Bure...", on arrive à un résultat... malheureusement pas très surprenant: note ci-jointe p. 32.
     Tout est prévu d'avance. Quoi qu'on fasse, le sérail nucléaire a la main.
     Cette situation m'en rappelle une autre un peu du même genre: lorsque arrive l'affaire de la "déposante" CEA de St-Aubin en 1990. Suite à sa médiatisation (journal Le Parisien), se sont retrouvés autour d'une table: le Préfet, les experts du CEA et de l'OPRI = "aucun danger" cela va de soi, mais étaient là aussi la Crii-Rad et Mme M. Sené (GSIEN) parfaitement compétents aussi en matière de dose qui contestaient cette affirmation. Alors, une fois n'est pas coutume, le Préfet avait demandé une expertise au NRPB anglais (sorte d'équivalent de l'OPRI français). Et cette expertise a conclu, comme le disait la CRII-Rad et le GSIEN, qu'on était nettement au-dessus des normes. Il fallait nettoyer et le Préfet l'a demandé par arrêté préfectoral.
     En 2003 (note ci-jointe) puis probablement les 6 années suivantes, on avait donc un peu une situation qui rappelait celle de St Aubin: Andra en place du CEA et BRGM en place de l'OPRI (sans aucunement dénier la compétence des géologues du BRGM mais ils ne sont pas libres; qu'on se rappelle aussi le contrat Andra-BRGM sur Bure, financé à 50% par le BRGM, avec sa clause d'obligation de garder "le secret le plus absolu de ses agents" sur les "connaissances").
     Il faudrait alors demander la même chose: une expertise, ne serait-ce que sur papier de tous les dossiers existants actuellement (de BRGM 1976 à Andra 2011), par un "BRGM" d'un autre pays qui ne risquerait pas sa réputation en racontant des sornettes, ou encore par des hydrogéologues parfaitement connus et reconnus de tous (quelque soit leur nationalité) dans le domaine public pour la même raison.
     En nov. 2009, Ph. Vesseron, atteint par la limite d'âge, a été remplacé à la présidence du BRGM par un juriste/financier (JF Rocchi, Président du GDR qui a renoncé à poursuivre en justice le litige avec B. Tapie). Le Directeur Général délégué est quelqu'un du Corps de Mines qui a été nommé par Ph. Vesseron: François Demarcq (qui a commencé dans les Drire puis les ministères; il a touché à tout, à des postes de plus en plus haut: pas mal d'environnement + ADEME de 98 à 2005 (début avec P. Radanne puis Pappalardo), des petits passages coté nucléaire aussi, à l'innovation industrielle...: du temps de Radanne il a dit des choses bien, peut-être lui est honnête?? On aimerait ne pas être obligé d'avoir à se poser de telles questions).
     «La géothermie connaît une nouvelle dynamique grâce aux mesures du Grenelle Environnement, qui ont été intégralement mises en œuvre, et même au-delà. Il s’agit maintenant d’animer la diffusion de la géothermie sur tout le territoire, avec pour objectif de multiplier par 6 la production, de mobiliser 80.000 emplois et de conforter la place de leader de la France» (J.L. Borloo; dossier de Presse du Ministère de l'environnent du 04/10/2010)
     Parallèlement, J.L. Borloo "en vue d'accélérer le développement de la géothermie dans notre pays" créait en juillet 2010 le "Comité National de la Géothermie" présidé par... (accrochez vous bien): oui! Ph. Vesseron "Président honoraire du BRGM" (cf. note jointe page 32 ci-dessous).
p.4

Retour sur l"Expertise" de la géothermie de Bure:
le sérail nucléaire quoi qu'on fasse
Antoine Godinot

     Dans une lettre du 15/01/04 en réponse à la saisine du Président du CLIS et Préfet de la Meuse à propos du potentiel géothermique de Bure suite à la révélation au CLIS des rapports BRGM Maget et Rambaud (1980) et Desplan et al (1981) sur le sujet par A. Mourot (2002) - voir bibliographie en fin de texte,  Y. Le Bars, Président de l'ANDRA écrivait:
     "Enfin, il convient de noter que la détermination des ressources géothermiques françaises ne relève pas des compétences de l'ANDRA. Il apparaît que les deux établissements concernés seraient plutôt l'ADEME et le BRGM qui pourraient, s'ils le jugeaient bon, au vu de leur évaluation complémentaire de l'intérêt global de la ressource, procéder à une caractérisation plus fine. Dans une telle perspective, l'ANDRA mettrait bien volontiers  à la disposition de ces organismes les forages non pérennes réalisés en 2003".
     [On notera que les forages "profonds" réalisés en 2003 s'arrêtent tous avant 750m - il est notoire que le gradient géothermique est moins élevé avant 700 m]. 
     De fait la documentation ADEME & BRGM (2004, p. 43) écrit: "Au sein du BRGM, le centre d'information technique sur l'énergie géothermique (CITEG) est chargé, en accompagnement de l'ADEME, d'assurer la promotion de la géothermie et de conduire des actions visant à son développement". Et au chapitre l'ADEME: "En matière de lutte contre le changement climatique, ses priorités portent sur: (...) la promotion et la diffusion des énergies renouvelables, comme la géothermie". 
     Le rapport ERDYN commandité par le CLIS de Bure révélait (2005 p. 23): 
     "... l'ADEME et le BRGM relancent début 2006 un programme de recherche dirigé vers les réservoirs dits «clastiques», qui privilégie notamment les couches argilo-gréseuses du Trias. Dans ce cadre, la Direction technique de l'ADEME à Sophia-Antipolis confirme son intérêt pour le projet de Bure". 
     Mais qu'est-ce qui bloque alors?
     Par question écrite (n°05705, JO Sénat 13/02/2003, p. 514), J-P. Masseret sénateur de Moselle (Président du Conseil Régional de Lorraine l'année suivante), rapporte à Mme La Ministre de l'écologie et du développement durable l'existence de deux inventaires BRGM qui montre que le site retenu en avant projet de stockage en profondeur recèle des ressources géothermiques. Rappelant que la règle fondamentale de sûreté "dans son extrait 3.1.5 de l'annexe 2 dit: 
     "Les sites retenus ne devront pas présenter d'intérêt particulier du point de vue de la géothermie", il s'interroge du fait que l'Andra ne fait aucune référence à la géothermie dans son référentiel géologique et demande au gouvernement de préciser sa position. 
     La ministre de l'écologie et du développement durable "a pris connaissance, avec intérêt, de la question concernant l'existence potentielle de ressources géothermiques sur le site de Bure...". Et, ses services répondent en citant un autre article de la RFS, le 4.4.2 qui écrit qu'il faut: "... éviter des zones dont l'intérêt connu ou soupçonné présente un caractère exceptionnel". La réponse rappelle l'existence des dossiers de l'Andra, l'examen du groupe permanent d'experts et qu'ils ont conclu qu'il n'y avait aucun caractère rédhibitoire sur les critères essentiels et que donc la construction du laboratoire a été autorisée. À propos des deux inventaires du BRGM "1979 et 1981": "L'examen de ces éléments et leur comparaison avec l'ensemble de ceux produits par le BRGM dans les années 70 sur les ressources géothermiques en France montrent que de larges zone du territoire français présentent des propriétés géothermiques similaires: le caractère de ressources exceptionnelle du site du Bure n'est donc pas avéré en la matière. En tout état de cause, l'analyse de sûreté d'un stockage prévoit d'étudier des scénarios de type "intrusion humaine couvrant des situations liées à ce type de questions". (Réponse du Ministère de l'écologie et du développement durable, JO Sénat du 22/05/2003, p. 1679). 
     En allant chercher cet autre article de la RFS la réponse vient se positionner sur le terrain plus ou moins juridique (la RFS n'est qu'un guide, non pas une obligation) glissant de la définition du "exceptionnel". 
     Ils affirment alors qu'il y a "de larges zones du territoire français avec des caractéristiques similaires" que le caractère exceptionnel n'est donc pas avéré.
     Selon les données dont le BRGM dispose au début des années 1980 (in AFME-BRGM-GEOCHALEUR 1983, fig. I.2, p. 12 Potentiel géothermique de bassins sédimentaires reconnu au début des année 1980. Bure (triangle noir) est centré sur une zone > 50°C. 
suite:
     Il y en a essentiellement 4: Région parisienne où son exploitation est une référence mondiale; le bassin aquitain où il y a de nombreuses exploitations en service, également une référence; la région centre où un essai profond a été suspendu en 1982 sur problèmes techniques (jamais re-essayé depuis) et la Meuse, la seule des 4 zones où personne n'a jamais été voir (avant le forage EST433 de 2008).
      C’est ce passage que cite la réponse ministérielle, il est évident que la zone de Bure présente un "... intérêt particulier du point de vue de la géothermie" = article 3.1.5 de l'annexe 2 de la RFS. cité par le sénateur. C'est incontestable et cela montre que d'entrée de jeu la RFS a été violée.
     On observe donc que les fonctionnaires responsables du Ministère de l'écologie ont fait ceux qui n'ont pas bien entendu la question (écrite) et ont reposé le problème à leur façon. 
     On observe ensuite que:
     1) si le critère d'un caractère "exceptionnel" seul retenu par eux n'est pas avéré, il n'est pas avéré non plus qu'il ne l'est pas. Pourtant la réponse ne comporte aucune demande en direction de l'Andra de prouver qu'il n'y a pas là de ressource exceptionnelle (aucune demande de forage profond). 
     2) "En tout état de cause", des scénarios seront là pour montrer que ce n'est pas dangereux, ce qui répondra à "ce type de questions". Que d'autres plus tard forent la zone pour l'eau chaude ne leur pose donc pas de problème du moment que ce qui sort ou sortira des ordinateurs de l'Andra affirme que la dose reçue sera dans les limites légales. Là encore, les fonctionnaires en question ne vont pas jusqu'à citer le scénario en question, ni un résultat qui aurait été obtenu. Et ils ne formulent aucune demande en ce sens non plus, se contentant d'un: "la question sera couverte". 
     On ne répétera pas ce qui a déjà été écrit (Mourot et al. 2006, chapitre 8, texte complet 37p.) mais début 2003, un très très haut fonctionnaire du Ministère de l'écologie est Ph. Vesseron, cet éminent membre du Corps des Mines. Il connait ce dossier sur le bout du doigt puisqu'il est aussi administrateur du BRGM, de l'ADEME, de l'IRSN et de l'ANDRA de 1996 à 2003. "Cet homme a travaillé si longtemps au CEA, en dépit de multiples passages au ministère de l'environnement, qu'il est une figure incontournable de la carte nucléaire". (Crié-Rivasi 1998, p. 87). La réponse au sénateur J-P. Masseret a donc été dictée par le sérail nucléaire. Puis, au milieu de l'année 2003, Ph. Vesseron est nommé Président du BRGM, puis enfin Président-Directeur du BRGM avec pouvoir direct de licenciement (décret du 20/09/04, art. 13). Des évènements du même genre se produisent à l'ADEME. Les techniciens du BRGM/ADEME qui étaient intéressés dans le développement de géothermie n'ont qu'à bien se tenir, en tout cas pour Bure. 
     Lorsque le Président de l'Andra écrit nonchalamment début 2004 au Président du CLIS qu'il peut toujours s'adresser au BRGM ou à l'ADEME, il sait ce qu'il fait. Quoi qu'on fasse, le Sérail nucléaire garde la main.
Bibliographie
     * ADEME & BRGM  nov. 2004, "La géothermie", collection "Les enjeux des géosciences", sous la direction de J. Varet, 44p. 
     * AFME-BRGM-GEOCHALEUR  1983, "Guide du maître d'ouvrage en géothermie", Agence Française pour la Maîtrise de l'Energie en collaboration avec le BRGM et GEOCHALEUR, édit. BRGM, collection "Manuels et Méthodes" n°8, 186p. 
     * Crié, H. - Rivasi M.  1998, "Ce nucléaire qu'on nous cache", Albin Michel, 319p. 
     * Desplan A. - Lejeune J.M. - Maiaux C.  1981, "Les possibilités de réalisations géothermiques dans le département de la Meuse. Inventaire", BRGM. 
     * ERDYN 15 nov 2005, "GIP Objectif Meuse-CLIS : Évaluation des moyens à mettre en œuvre pour la caractérisation du potentiel géothermique de la région de Bure", Rapport de synthèse, 30p. 
?Maget P. - Rambaud D.  1980, "Possibilités géothermiques de la région Champagne-Ardennes - II. Étude hydrogéologique des sites", BRGM, n° 80, SGN 649 GTH/CHA. 
     * Mourot A. 2002, "Lorraine-Champagne Ardennes - Bure et la Règle fondamentale de Sûreté", polycopié 7p. et 7 cartes annexes, décembre, avec exposé au CLIS, déposé au CLIS et à la CNE qui elle a fait savoir qu'elle passait ce document à l'autorité de Sûreté nucléaire. 
     * Mourot A. - Godinot A. - Huvelin P.  2006, "Négation du potentiel géothermique de Bure", 37p. 
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/ (.doc)
p.32


SOMMAIRE
EDITO
* FUKUSHIMA: enquête épidémiologique, taux de radioactivité élevé; Commentaire sur un entretien avec 4 scientifiques; Fukushima a accentué la crise de confiance (extrait du Monde); Un ingénieur Japonais parle
* COMMENTAIRE SUR LE DEBAT en 10 questions ORGANISE PAR MEDIAPART le 22 juillet
* Compte-rendu atelier Bouygues/Mably; Bilan incidents radiothérapie
* ITER
* FESSENHEIM 1: suite VD3; 1) prise de position des élus 2) décision ASN 3) avis ASN 4) avis général IRSN 5) avis IRSN Fessenheim
* Suite contamination St Maur/Valduc: lettre CS de l’ANCCLI; réponses ASN et DSND
* Sortir concrètement du nucléaire (Suisse); En Suisse: mauvaise gestion des déchets nucléaires; CEDRA: A propos du film ‘INTO ETERNITY’

Année 2011
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