Le consortium
russe RosEnergoAtom investira 6 milliards de roubles (plus de 175 millions
€) en 5 ans dans la construction de centrales nucléaires flottantes,
dont 1 milliard de roubles (quelque 30 millions €) en 2006, a annoncé
le porte-parole de RosEnergoAtom Alexandre Polouchkine.
En 2006, RosEnergoAtom fera appel a un crédit de 400 millions de roubles (11,6 millions €) à la banque publique chinoise Eximbank. "L'octroi du crédit permettra à la Chine de participer à ce projet", a-t-il souligne. |
Les chantiers navals chinois
de Bohai construiront et équiperont la coque d'un navire destiné
a la centrale nucleaire. "Le montant total du contrat passé avec
les chantiers navals chinois atteint 71 millions €", a note M.Polouchkine.
"Nous proposons également des projets de construction de centrales nucléaires flottantes aux Etats insulaires du Pacifique, qui pourraient les intéresser en tant que source de dessalement d'eau", a conclu M.Polouchkine. Source: RIA-Novosti - 10 décembre 2005 |
I/ REUTERS
| 23.01.06 | 08:55
TOKYO (Reuters) - Toshiba a remporté l'appel d'offres pour Westinghouse, la division américaine de centrales électriques de British Nuclear Fuels, avec une proposition de près de cinq milliards de dollars, rapporte le Financial Times, une opération qui permettrait au groupe japonais de se développer à l'étranger, mais au prix fort. Le directeur général de British Nuclear Fuels, Mike Parker, et son président Gordon Campbell, ont finalement préféré samedi soir Toshiba aux autres concurrents en lice, parmi lesquels le conglomérat diversifié américain General Electric et le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries. Ni le groupe public British Nuclear Fuels, ni Toshiba, n'ont voulu confirmer l'information du FT de lundi. "Aucune offre définitive n'a été encore sélectionnée" a déclaré un porte-parole de British Nuclear Fuels. "Ce processus aura lieu lors d'une réunion du conseil d'administration cette semaine. D'ici là, voilà la position de l'entreprise." Le FT, qui cite une source proche de British Nuclear Fuels, a indiqué que non seulement Toshiba avait déposé l'offre la plus élevée, mais que le groupe était aussi considéré comme le plus indiqué pour favoriser les perspectives de Westinghouse et de ses salariés. Le prix mentionné est toutefois bien supérieur à tous les chiffres évoqués jusqu'à présent dans la presse. Le Wall Street Journal écrivait ainsi vendredi que Westinghouse pourrait être vendu pour plus de 3,5 milliards de dollars. "L'acquisition de Westinghouse bénéficierait à Toshiba (...) mais le montant de cinq milliards de dollars qui est rapporté est une surprise", commente un analyste d'une firme japonaise de courtage. "Toshiba doit déjà investir lourdement dans les semi-conducteurs et les écrans plats. Je parie qu'il ne pourra pas débourser cela tout seul", ajoute-t-il. Cinq milliards de dollars représentent plus de dix fois le bénéfice net du groupe estimé pour l'exercice qui s'achèvera le 31 mars prochain. REGARDS BRAQUÉS SUR LA CHINE ET L'INDE Pour Takeo Miyamoto, analyste chez CLSA Marchés Asie-Pacifique, une telle opération constituerait pour Toshiba un pas dans la bonne direction, même s'il faudra vérifier d'abord si le prix rapporté est justifié. |
"Historiquement,
l'activité nucléaire japonaise dépend fortement du
marché intérieur, qui croît à peine. Chercher
à se développer en Chine et sur d'autres marchés étrangers
devrait être une bonne stratégie", dit-il.
"On dit que l'électricité d'origine nucléaire est vitale pour soutenir la demande énergétique de pays à forte croissance comme l'Inde et la Chine. L'opération contribuerait à renforcer les chances de Toshiba de décrocher des contrats dans ces pays", ajoute-t-il. Selon la banque Nomura, les sociétés japonaises ont acquis à l'étranger 16,4% d'actifs de plus en 2005 qu'en 2004. Ces acquisitions ont atteint leur plus haut niveau depuis 1990, avant l'éclatement de la bulle financière au Japon. II/ Par Laurent MAURIAC - Libération mercredi 25 janvier Imagine-t-on en France le principal fabricant de centrales nucléaires passer tranquillement dans des mains japonaises? C'est ce qui est en train de se produire aux Etats-Unis. Hier, Toshiba a annoncé que son offre avait été privilégiée pour le rachat de Westinghouse, sans provoquer d'émoi. Une situation qui s'explique en partie par le fait que Westinghouse est déjà détenu par l'entreprise publique britannique British Nuclear Fuels. Pour l'emporter, Toshiba a surenchéri sur les autres offres, celle du japonais Mitsubishi et celle de l'américain General Electric, allié à Hitachi. Selon la presse américaine, le montant de l'offre de Toshiba s'élève à 5 milliards de dollars. L'accord devrait être conclu ces prochains jours. Le gouvernement avait tout de même affiché sa préférence pour l'offre de General Electric, selon le Wall Street Journal. Le Royaume-Uni a visiblement privilégié les considérations financières, l'offre de Toshiba excédant largement les autres. Le groupe japonais est avant tout attiré par les perspectives de Westinghouse en Chine, où trente réacteurs devraient être construits d'ici à 2020. Westinghouse, qui affirme avoir construit près de 50% des centrales en activité dans le monde, figure parmi les candidats, avec le français Areva. Le marché américain est moins prometteur. Le nucléaire n'y représente que 20% de l'électricité produite. Aucune centrale n'a été construite depuis 1996. «Nous avons gagné l'équivalent de treize centrales ces cinq dernières années en améliorant l'efficacité des réacteurs existants», précise Steve Kerekes, porte-parole du Nuclear Energy Institute, qui représente les entreprises du secteur. Le soutien de l'administration Bush au nucléaire, afin de diminuer la dépendance pétrolière, pourrait néanmoins contribuer à relancer la construction de centrales dans les prochaines années. |
La fabrication
de la chambre à plasma, première étape de la fabrication
du réacteur de fusion Wendelstein 7-X, a été achevée
avec succès. L'assemblage complet de l'installation, qui a commencé
au printemps 2005 à l'Institut de Greifswald (Institut Max Planck
de physique du plasma, IPP), durera environ 6 ans.
La chambre à plasma a été fabriquée par MAN DWE GmbH à Deggendorf en 20 sections. Composée d'un récipient quasiment circulaire d'environ 12 mètres de diamètre, la chambre à plasma accueillera le plasma très chaud. La fabrication a exigé une précision élevée, les tolérances étant par endroits inférieures à 3 mm. Plus de 1600 m de soudure joignent les 800 éléments du recipient qui ont été fixés précisément à 2 mm l'un de l'autre. La chambre est composeée de 299 ouvertures, certaines servent à chauffer le plasma, d'autres à l'observer et d'autres à refroidir les parois. |
La chambre à plasma
se trouvera finalement à l'intérieur d'une couronne de 70
bobines magnétiques supraconductrices. Celles-ci produisent le champ
magnétique qui confine le plasma à l'intérieur de
la chambre. L'installation est constituée de 5 modules presque identiques,
qui sont prémontés et assemblés de facon circulaire
dans le hall d'expérimentation.
Pour en savoir plus, contact: http://www.ipp.mpg.de Source: Depeche idw, communique de presse de l'IPP - 17/01/2006 |
http://www.lefigaro.fr/sciences/20051231.FIG0124.html
Le site de Cadarache en Provence a été préféré à son concurrent japonais pour abriter le futur réacteur expérimental de fusion thermonucléaire. Cy. V. L'ANNONCE, le 28 juin
dernier, de l'implantation du futur réacteur expérimental
de fusion thermonucléaire Iter à Cadarache en Provence a
mis fin à dix-huit mois de blocage entre les partenaires. L'ambition
d'Iter est de réaliser un réacteur prototype capable de produire
des températures de l'ordre de 100 millions de degrés, indispensables
pour initier des réactions de fusion nucléaire comparables
à celles qui produisent l'énergie du Soleil. Avec un budget
de 10 milliards € sur une trentaine d'années, Iter est le plus
grand programme scientifique de la planète, avec la Station spatiale
internationale (ISS).
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Les Japonais ne financeront que 10% des coûts
de construction (47 millions €), mais auront la promesse d'y faire
travailler un grand nombre de leurs scientifiques (20% du total) et de
décrocher 20% des contrats industriels. D'autre part, le poste de
directeur général du projet était promis à
un Japonais. Nommé en novembre, Kaname Ikeda était auparavant
ambassadeur du Japon en Croatie, après avoir fait une brillante
carrière d'ingénieur dans le nucléaire dans son pays.
Le projet associe l'Europe, le Japon, les États-Unis, la Russie,
la Chine, la Corée du Sud et l'Inde, qui a rejoint récemment
le consortium.
Un budget colossal
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