La société INB (Industries
Nucléaires du Bresil) prévoit que la production brésilienne
d'uranium triplera dans les trois prochaines années. Les réserves
du Brésil en uranium le placent au sixième rang mondial et
représentent 6,4% des ressources de la planète. L'INB, qui
détient le monopole de l'extraction et de la production d'uranium
au Brésil, annonce pour cette année le début de l'exploitation
de la mine de Santa Quiteria dans l'Etat du Ceara (Région Nord-est).
La mine à ciel ouvert de Caetite dans le sud-est de l'Etat de Bahia (Région Nord-est) est la seule en activité. Sa production est estimée à 400 tonnes pour 2006 et elle approvisionne les deux usines nucléaires du pays - Angra 1 et 2 dans l'Etat de Rio de Janeiro. Cette mine assure l'autosuffisance actuelle du Brésil. L'ouverture de la mine de Santa Quiteria permettra au Brésil de produire 1200 tonnes d'uranium d'ici à 2009. Ce résultat le placera au cinquième rang, derrière le Canada (34%), l'Australie, le Kazakhstan et la Russie. La production des deux mines - Caetite et Santa Quiteria - approvisionnerait également l'usine d' Angra 3 dans l'Etat de Rio de Janeiro, dont la construction pourrait reprendre cette année. |
Selon Odair Dias Goncalves, président de
la CNEN (Commission Nationale d'Energie Nucléaire) une révision
de l'actuel Programme Nucléaire Bresilien propose l'exportation
du yellow cake, obtenu lors du premier traitement du minerai. L'autorisation
de l'AIEA (Agence Internationale de l'Energie Atomique) est nécessaire
pour que le Brésil puisse exporter de l'uranium, vers des pays comme
la Chine et le Japon.
Signataire du Traité de non-proliferation nucléaire, le Brésil destine l'uranium produit à la recherche médicale, au secteur agricole et pour permettre aux usines d'Angra 1 et 2 de produire de l'énergie. Au Brésil l'hydroélectricité représente 70% de l'électricité nationale alors que l'énergie nucléaire ne représente que 2,2%. Pour en savoir plus, contacts:
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La Japan Atomic Energy Agency
(JAEA) et l'université d'Ibaraki ont mis au point une nouvelle méthode
d'oxydation du tritium, un isotope radioactif de l'hydrogène amené
à être utilisé en faible quantité comme combustible
dans les réacteurs de fusion nucléaire.
Le futur "réacteur expérimental thermonucléaire international" (ITER), devrait en consommer quelques dizaines de kilogrammes. Il est prévu dans le programme actuel d'oxyder le tritium restant à haute température en présence d'un catalyseur. Le tritium devient alors de l'eau. Néanmoins, le professeur Ichimasa de l'université d'Ibaraki a découvert qu'il est possible d'oxyder le tritium à température ambiante grâce à des bactéries. Un réacteur biologique a été conçu, qui a démontré que du tritium radioactif (37GBq) pouvait y être oxydé à "une vitesse raisonnable". |
Son facteur de détritiation correspond en effet au niveau requis
pour ITER. De plus, l'activité des bactéries fonctionne encore
à 70% de sa valeur initiale après 1 année passée
à 4°C.
A l'avenir, ce type de bio-réacteur pourrait donc être mis en service. Il permettrait en effet de réaliser une économie importante par rapport au réacteur catalytique, qu'il faut chauffer et alimenter en catalyseur. La JAEA effectue actuellement des tests supplémentaires sur ce nouveau système. Pour en savoir plus, contacts: Schéma: http://www.jaea.go.jp/english/02/press2006/p06053001/all.html Source: Presse Release de la IAEA Voir aussi le FUTUR du nucléaire? |
MOSCOW - Russia is to shrug off environmental
concerns about 'floating Chernobyls' and press ahead with construction
of the world's first floating nuclear power station.
The Kremlin has approved the project and a shipyard in the far north of Russia that usually turns out nuclear submarines will begin construction work next year. Rosenergoatom, Russia's nuclear power agency, says it intends to build up to six floating power stations and that the first one will be ready in 2010. They will supply heat and electricity to far-flung corners of Russia's Far East and Far North where it is difficult and expensive to ship coal and oil. Russia has made no secret of the fact that it would also like to sell the controversial mobile power units to other countries such as China and India. The power stations look rather like cross-Channel ferries with two reactors placed above a barge-like platform. At a cost of 182m pounds each, they have a service life of forty years, require a crew of 69 people, and generate enough heat and electricity to power a medium-sized town. |
Much of the technology used to design them was drawn
from Russia's unique experience of building and operating nuclear-powered
icebreakers.
The floating power stations can be 'dead anchored' in a quiet inlet or towed to other destinations. The first model will be moored in the White Sea off the town of Severodvinsk in Russia's northern Archangel region. Sergey Obozov, a senior official at Rosenergoatom boasted that they would be "reliable as a Kalashnikov assault rifle which are a benchmark of safety." Sergey Kiriyenko, the head of the agency, said he was also confident. "There will be no floating Chernobyl," he said, referring to the Soviet-era 1986 nuclear accident. However environmentalists have warned that the concept is risky and that the power stations could sink in stormy weather. They have also argued that the units would make a prime terrorist target. According to a report from the Norwegian-based Bellona Foundation the floating power stations are "a threat to the Arctic, the world's oceans, and the whole concept of non-proliferation." |