| Après
vos vacances studieuses avec la Gazette de l'été,
voici celle de la rentrée de novembre. Cet été fut,
comme toujours, fertile en événements inattendus» du
type:
· démarrage Superphénix pour le 4 août, · traînage des pieds pour les nouvelles normes, · débat sur l'énergie peu propice aux débats, etc. Nous soumettons à vos plumes une lettre pour inciter nos ministres a être vigilants sur la nomination du directeur de l'OPRI, nouvel SCPRI. Si le changement se borne au sigle en remplaçant Service par Office la radioprotection ira toujours aussi mal. Nous vous livrons la documentation sur SPX. Une nouvelle fois, faisant fi de tous les rapports et de toute conscience politique le clan CEA a gagné. Dommage!! Comme pour Tchernobyl le pouvoir politique ne sait pencher que vers les instances. Et pourtant elles se sont si souvent trompées. Quant au problème des déchets nous le traitons sur ses deux aspects, hier et la réhabilitation des sites, aujourd'hui avec la prospection des nouveaux sites. Et la réglementation en matière de radioprotection nous commençons des publications. Nous avons plein d'autres papiers, Dampierre et les travailleurs contaminés, Tchernobyl et ses désastreuses conséquences, les leucémies enfantines autour des sites. Je vous livre une série d'articles que je n'ai pas le temps de vous commenter parce que j'ai un peu trop de boulot. Revenons un peu sur le débat sur l'Energie. Est-ce un débat? Plutôt non parce qu'il est éclaté en régions (ce qui est sympa) et donc fragmenté, parce que les institutionnels y sont trop présents et les autres absents par manque de moyens et de temps. (suite)
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suite:
Qui peut se payer des voyages à Toulouse, Metz, Caen, Lyon et Marseille? Evidemment aucun associatif... Enfin ce débat a été organisé mais le discours du ministre Michel Barnier ne laissait pas de doute. Le nucléaire est la seule voie, le retraitement une pure merveille et SPX un miracle technologique. C'est bien ce type de discours quand on doit débattre du sujet le lendemain. Difficile de faire plus mal. Bon cela ramène le débat à son niveau. La nouvelle formule est: «CAUSE? CAUSE ET JE FAIS CE QUE JE VEUX». Cela nous change du «ferme-là» ou «cause toujours» c'est une variante intéressante! En ce qui concerne les nouvelles normes et la naissance de l'OPRI, sujet fort important s'il en est, je vous invite à intervenir car nous risquons de retourner très loin en arrière si on laisse faire. Et pourtant l'UNSCEAR a clairement indiqué qu'il n'y avait aucune raison de changer les recommandations de la CIPR 60 en particulier celle de la dose limite à 1 mSv par an. Quant aux sites de déchets ils sont encore à la une. Transparence, maître mot, ne signifiant rien ici, est à la base de consultations mais on sonde déjà les terrains sans attendre. Il sera nécessaire de prendre des décisions, OK mais on pourrait attendre de faire une synthèse. Quelle concertation si on continue les réunions et les sondages géologiques en même temps? Et pourtant la loi a fixé un délai pour arriver à une décision. Est-il si nécessaire de bousculer les étapes? Non, mais par contre cela signifie que le choix se fera sur d'autres critères que des critères scientifiques. Qu'importe la sécurité des populations? Bonne lecture et à bientôt. p.1
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