CONTROVERSES ÉNER...GÉTHIQUES
et NUCLÉAIRES

Contre-vérités ou contre-déclarations
Voir: Les "pieds dans le plat" ou... rétablissement de vérités cachées!
dont le BILAN mondial du nucéaire...
(Pour les perles, c'est ICI!)
* juin 2011: ADIT, Accident nucléaire: une certitude statistique (www.politis.fr) sauvegarde resosol
* décembre 2010 (ADIT, réseau Sortir du nucléaire):
Enfouissement des déchets: la "réversibilité" est une escroquerie
* mars 2007: un éditorial du Figaro!... (ADIT, 17 mars 2007, www.lefigaro.fr/):
L'éditorial de Nicolas Barré
Utopie atomique
     De l'utopie rêveuse au réalisme technicien, on trouve les opinions les plus diverses au Parti socialiste sur le nucléaire. Aussi, après les avoir toutes partagées, Ségolène Royal vient-elle de fixer le dernier état de sa doctrine: la France, donc, devrait ramener de 80% à 50% la part du nucléaire dans sa production d'électricité d'ici à 2020.
     Non seulement cet objectif est irréaliste, mais il remet en cause une option stratégique majeure portée par ce pays depuis plus d'une génération. Le choix du nucléaire est en effet l'une des rares poli­tiques publiques qui, depuis la mise en service du premier réacteur d'EDF en 1978, font l'objet d'un large consensus dans notre pays. Toutes les majorités l'ont confirmé, même si cela n'a pas toujours été facile à gauche. La France a compris avant les autres - bien avant que l'on commence à parler d'effet de serre - l'intérêt qu'il y avait à disposer d'une source d'énergie autonome. Il faut s'en féliciter : l'an dernier, grâce au nucléaire, nous avons économisé 16 milliards € sur notre facture énergétique.
     Alors que le monde vit la fin de l'ère de l'énergie abondante et bon marché, le tournant anti­nucléaire prôné par Mme Royal reviendrait à programmer, pour notre pays, un énorme choc énergétique. L'objectif fixé par la candidate socialiste implique en effet l'arrêt d'une vingtaine de réacteurs sur les 58 que compte notre parc nucléaire. Bien placée jusqu'ici pour faire face à la pénurie à venir d'énergie, la France renoncerait ainsi à l'un de ses atouts stratégiques essentiels! 
Et ce au moment où des pays comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne citent notre pays en exemple pour relancer leur propre production d'électricité nucléaire.
     Les pistes de substitution évoquées par la candi­date socialiste sont des leurres, ce dont beaucoup de ses camarades sont d'ailleurs persuadés. Il est tout simplement impossible de remplacer une vingtaine de tranches nucléaires, soit un tiers de notre production d'électricité, par des énergies renouvelables - solaire, éolien ou biomasse - qui ne représentent que 1%(*) de notre consommation d'énergie. La vérité est que l'arrêt d'un si grand nombre de réacteurs se traduirait par la mise au chômage technique partielle d'EDF et d'Areva, et obligerait la France à construire des centrales classiques, lesquelles augmenteraient considérablement nos émissions de gaz à effet de serre. Est-ce bien souhaitable?
     Notre époque a quelques raisons de se méfier de ce dont l'homme moderne est capable. Le réchauffement de la planète et les dérèglements climatiques constituent de vrais défis. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, on entrevoit la main de l'homme lorsque les « éléments » se déchaînent: Prométhée plus fort que Zeus! Et l'on en vient presque à se demander si le temps qu'il fait n'est pas un peu le temps que nous faisons...
* Un seul commentaire du webmaistre:
     Les énergies renouvelables (principalement le bois) représentent en fait 6,9% (il y a là une confusion - volontaire... - de confondre production et consommation...). Si l'énergie nucléaire fait bien 80% de l'électricité, cela ne fait que 16% de notre consommation d'énergie, largement moins que notre potentiel d'économies d'énergie!
· novembre 2003: Le rédacteur d'un document « Confidentiel défense » concernant le réacteur EPR, Bruno Lescoeur, directeur de la branche énergie d'EDF explique très clairement que les faiblesses de l'EPR ne doivent pas être connues des citoyens: «Il me semble que les hypothèses, règles utilisées et analyses associées ne devraient pas figurer dans les rapports de sûreté accessibles ou susceptibles d'être accessibles publiquement»...
· Les centrales nucléaires rejettent de la radioactivité dans l'air et dans l'eau. Ces rejets sont-ils «en dessous des seuils de dangerosité»?
     Vivre près d'une installation nucléaire est réellement dangereux car il n'existe pas de seuils en dessous desquels des irradiations ne seraient pas dangereuses: la CIPR elle-même (Commission internationale de radioprotection, instance internationale officielle dont fait partie l'Autorité de sûreté nucléaire française) reconnaît que «toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique». (CIPR, 1990).
     Elle reconnaît aussi qu'«il est impossible d'établir un système de radioprotection uniquement sur des concepts scientifiques et des considérations de santé» (ce qui signifie: «Il faut bien que des gens soient irradiés si on veut faire fonctionner des centrales nucléaires»!).
     La CIPR avoue également que «le choix des limites de dose implique des jugements sociaux»: cela signifie que ces seuils ont été inventés dans le but de rassurer les riverains....
· Il est trop souvent affirmé: «Le rayonnement alpha est peu pénétrant (une feuille de papier l'arrête)». En effet, cette propriété si elle est intéressante lorsque l'émetteur alpha est à l'extérieur de notre corps, devient redoutable lorsqu'il y pénètre puisqu'alors ce rayonnement perdra toute son énergie dans les cellules touchées et les cellules voisines!...
· «En 1988, une directive secrète a été adressée aux médecins soviétiques, leur interdisant d'établir tout lien entre la catastrophe de Tchernobyl et les maladies qu'ils observaient. L'AIEA était au courant, l'Agence de Vienne n'a rien dit» ( source L'ÉCOLOGISTE, No 1, automne 2000, témoignage du Pf. L. Skouratovskaya, Tribunal permanent des peuples, session de Tchernobyl, Conséquences sur l'environnement, la santé et les droits de la personne, Vienne, 2-15 avril 1996, pp. 59-66)
· Extrait de la G@zette Nucléaire N° 201/202, 11/2002: La dosimétrie Mondiale est interprétée encore de nos jours depuis les désastres de HIROSHIMA et NAGASAKI avec un seul flash radiologique: ces catastrophes ont surtout servi à (tâcher de) démontrer que les dangers du rayonnement dans le domaine des “faibles doses” n’étaient pas très élevés, ce qui a permis un développement bon marché de l’industrie nucléaire mondiale avec des normes de “protection” administratives suffisamment souples et non contraignantes.
     Des chercheurs demandèrent des explications sur les hypothèses utilisées. Le responsable, JOHN AUXIER, du Laboratoire National de OAK RIDGE, se déclara incapable de fournir des précisions sur les hypothèses qu’il avait utilisées car “ses dossiers s’étaient égarés et furent détruits au cours d’un déménagement.”
     Il s’agissait de secrets militaires servant de base à la protection sanitaire pour les habitants de la planète entière!
     On apprend maintenant, par des bouches officielles, que depuis 1975, beaucoup de spécialistes ont de sérieux doutes sur la validité de ces calculs ;
     Les calculs servant actuellement à la radioprotection mondiale sont des faux.
     D’ailleurs dans le rapport RST n°4 /édition TEC et DOC / juillet 2000 de l’ACADÉMIE DES SCIENCES (sous couvert de M Maurice TUBIANA, pourtant ardent défenseur du nucléaire) on peut lire : “ Nous savons que les fondements sur lesquels repose toute la philosophie de la radioprotection sont périmés mais nous ne voyons pas clairement quoi leur substituer.
     (...) ils ne peuvent avouer l’effet dévastateur des faibles doses radioactives sur la santé des populations car cela mettrait en cause toute la politique civile et militaire nucléaire Mondiale. Pourtant le rapport “ BEIR V ” publié aux États-Unis conclut que les radiations atomiques sont beaucoup plus dangereuses qu’on ne le croyait. Le rapport de THOMAS et MC NEILL a montré que :“ la CIPR sous estime le risque réel de 2 à 5 fois pour les cancers et de 10 fois pour les risques d’atteinte à la santé autres que le cancer.”
· Le lobby nucléaire nous assène sans cesse que l'électricité française est produite à 80% par le nucléaire: il faudrait enfin faire savoir que cela représente moins de 15% de l'énergie consommée en France!
· Mensonges sur Tchernobyl ! (un séisme?) (suite à l'émission de Arte le xx/xx/2000)
· Message en provenance de la liste de diffusion Sortir du nucléaire - 1er octobre Nouvelles règles de sécurité nucléaire au Japon:
TOKYO, (AFP) - La préfecture d'Ibaraki a annoncé vendredi de nouvelles règles de sécurité après l'accident dans le centre nucléaire expérimental de Tokaimura, au nord-est de Tokyo. Voici la première règle (diffusée à la radio et à la télévision):
    Vous pouvez empêcher totalement les effets des substances radio-actives en vous calfeutrant chez vous.Ben, pisqu'on vous le dit! On se croirait en France...
    Pour en savoir beaucoup plus, et la vérité... enfin: "Tout nucléaire: une exception française", par Perline 110 pages, illustré
· "Géologiquement parlant, le sous-sol est le plus mauvais endroit pour stocker des déchets à long terme: il contient de l'eau qui circule et pénètre partout": Claude Allègre, alors président de BRGM (Bureau des Recherches Géologiques et Minières)
· "Le nucléaire civil n'a pas fait de morts autres que les 31 de Tchernobyl" ; L'UNICEF (hiver 97) a noté, depuis 1988, de nombreux dérèglements chez les enfants de Tchernobyl: 
     - désordre du système nerveux +43% - circulation +43% - digestifs +28% -génitaux urinaires + 39% - muscles +62% - sang +24% - anémie + 10% - endocrinien + 8% - diabètes + 28% - défauts du coeur +25% - tumeurs malignes + 38%... 
· Désinformation!(Source Silence)
· La propagande d'EDF dans les médias et... les écoles! (Source SILENCE
· Autre " cathéchisme EDF du nucléaire"
· Comparer radioactivité naturelle et artificielle n'a guère de signification. L'une est toujours diffuse et l'autre généralement concentrée. D'autre part, il ne s'agit pas des mêmes isotopes et la radioactivité artificielle se concentre dans les chaînes alimentaires. Chiffrer le risque d'une radioactivité artificielle par une comparaison avec la radioactivité naturelle est donc parfaitement fallacieux.
Une statistique internationale sur les arrêts non programmés dans les centrales nucléaires