Dans le cadre du programme "Sciences
fondamentales en médecine" soutenu par le présidium
de l'Académie des Sciences de la Russie (ASR), des scientifiques
russes ont constaté qu'une faible dose de radiation chronique s'avère
plus destructive sur le génome humain qu'une forte radiation ponctuelle.
Cette étude menée par les chercheurs de l'Institut de biophysique théorique et expérimentale de l'ASR et de l'Institut de physique des hautes énergies, a pour but de déterminer l'influence du rayonnement chronique sur les astronautes et les pilotes volant à des altitudes variant de 10 km à 30 km. En effet, le rayonnement ionisant auquel sont exposés les pilotes et les astronautes peut causer des maux importants, parmi lesquels des tumeurs malignes. La difficulté de cette étude est liée à la nature changeante de chaque vol à haute altitude ainsi qu'à sa non reproductibilité, rendant impossible le suivi médical exact des pilotes et les mesures des rayonnements ionisants. Les chercheurs ont alors décidé de reproduire l'expérience sur terre avec des souris. Ils les ont soumis à des champs de radiation à l'aide d'un accélérateur de particules. Ayant analysé le sang et les globules blancs des souris, les scientifiques russes ont alors constaté que par un rayonnement variant de 21,5 cGy (centi-Gray) à 31,5 cGy le niveau de détérioration de l'ADN pouvait atteindre 6%. |
Cette détérioration provoque l'instabilité du
génome. Un rayonnement de 31,5 cGy est considéré comme
faible alors qu'avec une dose de 150 cGy de rayonnement ponctuel, soit
5 fois supérieur que la précédente, ils n'ont détecté
pratiquement aucune détérioration. Ceci est lié au
caractère chronique de la radiation causant des formations importantes
d'oxygènes actifs. Cependant les chercheurs russes n'ont pas encore
déterminé la nature de ces détériorations et
ils poursuivent leurs études afin de savoir si cette instabilité
génétique peut apparaître dans d'autres types de cellules.
Pour en savoir plus, contacts:
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Alors qu'à Tchernobyl,
la catastrophe fut niée, les différents pouvoirs orchestrent
aujourd'hui sa prise en main. Au cœur d'un monde restructuré par
la peur, du réacteur à la cour d'école, du travailleur
aux populations, la simulation nous dit que l'accident aura bien lieu.
Même lorsque la mise en scène semble ratée, elle atteint
ses buts: la soumission des corps, l'habituation des esprits à un
monde géré militairement, des individus acteurs de leur propre
servitude.
Le film du Groupe LOuise BEcquerel "CECI EST UNE SIMULATION" est disponible sur le web à ces adresses: http://www.myspace.com/119708147 http://myspacetv.com/ http://nonukatall.magnify.net/ |
En complément d'information la deuxième livraison du Bulletin antinucléaire (700Ko), édité par La CCSN, un dossier sur la gestion de crise avant, pendant et après "l'accident majeur", l'habituation des populations à la catastrophe: la pseudo-réhabilitation des villages contaminées par Tchernobyl; la gestion militaire de la Nouvelle Orléans; les simulations d'accidents autour des centrales nucléaires en France; la médecine de catastrophe; la traduction d'un texte de Mike Davis sur la gestion des quartiers pauvres au niveau mondial, des lectures, des films, des comptes rendus d'activités antinucléaires... |