L'arrêt d'urgence dimanche soir d'un réacteur de la centrale Sosnovy Bor, près de Saint-Petersbourg, illustre l'état de délabrement du parc nucléaire civil de l'ex-URSS. Le fantôme de Tchernobyl a la dent dure. Alors que chaque année en avril on commémore le sinistre anniversaire de la catastrophe de la centrale ukrainienne, la fiabilité et la sécurité des autres installations toujours en service dans l'ex-bloc de l'Est continuent de se détériorer, laissant planer la menace d'un nouveau drame. Malgré la pression internationale et l'inquiétude des spécialistes qui connaissent les risques que font courir à la planète 26 réacteurs nucléaires issus de la «technologie soviétique» des années 1960-70, Moscou fait toujours la sourde oreille ou s'en tient à des promesses jamais concrétisées sur le terrain. Sur ces 26 réacteurs, 15 sont des copies conformes de Tchernobyl, des unités de type RBMK à eau bouillante et graphite. Les 11 autres répartis dans des centrales installées en Slovaquie, Bulgarie et Russie sont des modèles VVER-230 à eau sous pression. Cette double famille remonte à l'âge de pierre de l'atome : dans le cas des VVER, « les cuves qui renferment le coeur du réacteur sont construites dans des matériaux qui résistent mal aux radiations et présentent des dangers de rupture au niveau des soudures ! », s'insurge Roland Desborde, président de la Crii-Rad, un laboratoire français indépendant. «Autant dire qu'ils sont irrécupérables, mais ils fonctionnent toujours». | 30 ans d'âge
L'incident qui s'est produit dans le bloc Nème1 de Sosnovy Bor, une centrale de quatre RBMK située au nord-ouest de Saint-Petersbourg, concerne l'autre classe de réacteurs «irrécupérables» eux-aussi. «Ils souffrent de défauts génériques liés à leur conception, à leur qualité et à leur sûreté en exploitation», soulignait déjà l'Institut français de protection et de sûreté nucléaire (Ipsn) dans un rapport qui date de 1996. Rien de nouveau donc sous le soleil si ce n'est l'émotion légitime que suscite immédiatement le moindre coup dur. Au Réseau sortir du nucléaire, on suit la vie quotidienne de ces centrales «potentiellement dangereuses» à la loupe, en dépit des difficultés d'obtenir des informations. «Dès qu'un pépin arrive, les Russes mettent une chape de plomb. Plus rien ne filtre», déplore Pascal Braud, de l'association. Le militant a toutefois consulté hier ses archives: «A Sosnovy Bor, on sait que le plus vieux réacteur a été mis en activité en 1975. Des témoignages d'anciens employés précisent aussi que la maintenance est effectuée par des ouvriers incompétents. Il y a eu d'ailleurs récemment des accidents mortels au travail. On sait enfin que le bloc nème1 a déjà été arrêté en urgence en septembre dernier à cause de la pluie qui aurait provoqué un court circuit sur un câble. Là, il s'agirait d'une chute brutale de puissance. Visiblement, les Russes tentent de faire marcher ce réacteur coûte que coûte, malgré sa vétusté». |
-- démantèlement
de Sellafield (Courrier
International et sauvegarde)
-- Un réacteur de la centrale nucléaire de Cattenom arrêté suite à un incendie, 16 mai Le réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) a été arrêté dimanche en début d'après-midi suite à un incendie dans une partie non nucléaire des installations, a indiqué la direction de la centrale dans un communiqué. "Un incendie s'est déclaré sur la partie classique des installations dans un local de passage des câbles électriques. Selon les procédures, le réacteur (numéro 2) a été passé à l'arrêt", a précisé la direction, précisant que cet "incident" qui s'est produit dimanche à 12h15 avait déclenché le plan d'urgence interne d'Electricité de France. |
L'incendie, qui n'était
pas visible de l'extérieur de la centrale, a été éteint
vers 14h30, a-t-on appris auprès de la préfecture et de la
direction de la centrale. Les pompiers de Thionville (Moselle), qui avaient
été envoyés sur place, ont pu quitter le site.
Des "investigations vont avoir lieu pour savoir de quoi cet incendie provient", a ajouté un porte-parole de la centrale nucléaire, précisant que le réacteur numéro 2 ne pourrait pas redémarrer avant le terme de cette enquête. La centrale de Cattenom, la plus importante de France après celle de Gravelines (Nord), possède au total quatre unités de production de 1.300 MW chacune. Leur première mise en service, couplage sur le réseau, a eu lieu respectivement pour les réacteurs 1 à 4, en 1986, 1987, 1990 et 1991. |
· Source
ADIT: Al-Zawahri Says Al Qaeda Has Nuke
Bombs -Biographer
Sun Mar 21, 2004 09:54 PM ET SYDNEY (Reuters) - Al Qaeda's second-in-command Ayman al-Zawahri claims the militant Islamic organization has bought briefcase nuclear bomb! s on the central Asian black market, according to Osama bin Laden's biographer. Pakistani journalist Hamid Mir has told an Australian Broadcasting Corporation television program, to be aired on Monday night, that when he interviewed Osama bin Laden and al-Zawahri in 2001 he asked whether al Qaeda had nuclear weapons. Mir said al-Zawahri laughed and said: "Mr Mir, if you have US$30 million, go to the black market in central Asia, contact any disgruntled Soviet scientist and a lot of dozens of smart briefcase bombs are available. "They have contacted us, we sent our people to Moscow, to Tashkent, to other central Asian states and they negotiated and we purchased some suitcase bombs," Mir quoted al-Zawarhi on the ABC program "Enough Rope," recorded last Monday from Islamabad. The Egyptian al-Zawahri, a doctor, is regarded as the brains of al Qaeda and a key figure behind the September 11, 2001 attacks on the United States. Al Qaeda is suspected of having an interest in acquiring weapons of mass destruction, whether nuclear, biological or chemical, but no evidence of a program was found in searches of its bases after the fall of the Taliban in Afghanistan. Security experts say it is highly unlikely that bin Laden and his al Qaeda network have got anywhere close to acquiring nuclear weapon technology, but they do not rule it out. Experts have long said it might be easier for al Qaeda to create a dirty bomb -- a cocktail of non-fissile material and explosives capable of creating damage -- but that would spread radioactivity over only a limited area. |
Espagne: L'ELE
(European Legal Entity) du projet ITER s'installera en Espagne
Le programme ITER consiste a la construction d'un reacteur experimental de fusion par confinement magnetique. A terme, le programme devrait demontrer la faisabilite scientifique d'un reacteur electrogene. L'axe principal de recherche d'ITER est l'etude des plasmas en combustion, c'est-a-dire des plasmas dont le chauffage est assure par les particules alpha creees lors des reactions de fusion et non pas par des sources exterieures. L'importance des moyens financiers, scientifiques et technologiques necessaires a la realisation de ce projet a amene la communaute scientifique a se regrouper. Quatre pays se sont declares candidats pour accueillir l'ITER : le Canada, le Japon, la France et l'Espagne. Pour maximiser les chances europeennes, l'Union Europeenne a decide de presenter une candidature unique. Un argument a particulierement motive cette decision : le candidat sera ainsi en mesure de recevoir un appui unanime des negociateurs europeens face aux candidatures japonaise et canadienne. C'est finalement le site de Cadarache en France qui a ete retenu comme candidat europeen. L'Espagne, quant a elle, accueillera le siege de L'ELE (European Legal Entity). |
La principale entite juridique
du projet ITER (l'ILE) aura en charge la construction et l'exploitation
d'ITER. L'ILE (ITER Legal Entity), maitre d'ouvrage et exploitant nucleaire
de l'installation sera la seule responsable vis-a-vis des engagements industriels
ainsi que de la conformite technique. Elle sera secondee dans sa tache
par differentes agences dont une entite europeenne (l'ELE). Sa mission
sera notamment de mobiliser les contributions financieres et en nature
des Etats membres et du programme Euratom.
Source: ABC, 02/12/03 ; http://www.itercad.org/dpiterfrancais.pdf Réacteur en feu en Ukraine, LE MONDE 06/01 Un réacteur de la centrale nucléaire de Rivné, en Ukaine, a été arrêté dimanche à la suite d'un incendie dans un transformateur, a rapporté mardi le quotidien national Segodnia, selon lequel cet accident n'a provoqué aucune hausse de radioactivité. Le feu s'est déclaré dimanche soir dans un transformateur de l'unité N°1, qui a été immédiatement mis hors service. L'incendie a été rapidement éteint et la direction de la centrale a créé une commission spéciale pour enquêter sur ses origines. Le réacteur arrêté doit être relancé ces prochains jours. Cette installation atomique compte trois réacteurs VVER-440 à eau pressurisée. La mise en service du quatrième bloc, en cours de construction, est attendue cette année. (AFP) |
BMJ-British Medical Journal
Effect of low dose of ionising radiation in infancy on cognitive function in adulthood: Swedish population based cohort study BMJ Volume 327, pp 19-21 Exposure to low doses of ionising radiation in infancy affects intellectual capacity in later life, conclude researchers from Sweden in this week's BMJ. CT scanning, which delivers high doses of ionising radiation, is increasingly being used in young children after minor head trauma. The study involved 3,094 men who had received radiation therapy before age 18 months during 1930-59. At age 18 or 19 years, their intellectual capacity was tested and high school attendance was recorded. The proportion of boys who attended high school decreased with increasing doses of ionising radiation to both the front and back parts of the brain. |
A significant dose-related response was also seen
for learning ability and logical reasoning, but not for spatial recognition.
Intellectual development could be adversely affected when the infant brain is exposed to ionising radiation at doses equivalent to CT scans of the skull, say the authors. The risk and benefits of CT scans in minor head trauma need re-evaluating, they conclude. Contact: Linda Millington
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