· Sources
ADIT:
- Pollution. Une usine soviétique d'uranium a rendu toute une vallée radioactive, Au Kirghizistan, le cancer sur les ruines du nucléaire: 1) http://www.liberation.fr/page.php?Article=168247&AG 2) "site de sauvegarde" - Plutonium from Sellafield in all children's teeth! (Mais "Government admits plant is the source of contamination but says risk is 'minute' ") - La Chine prévoit de construire de nouvelles centrales nucleaires: La Chine prévoit de construire une nouvelle centrale nucléaire d'une capacité installée de 2 GW dans la province du Zhejiang, dans l'est de la Chine. La Chine possède déjà quatre centrales nucléaires d'une puissance totale de 8.7 GW. Les experts chinois prévoient que la la capacité installée des centrales nucléaires devrait alors représenter 4% de la production d'électricité. 20 nouvelles centrales nucléaires devraient être construites pour atteindre cet objectif. Le Zhejiang abrite déjà a Qinshan la première centrale nucléaire construite sur le continent chinois. Cette dernière a une puissance de 2.9GW. Kang Rixin, directeur général de la China Nuclear Industry Group Corporation, a affirmé (...) que le Zhejiang, qui dispose de bonnes conditions économiques et géographiques, deviendrait la plus grande base de production de l'électricité nucléaire de Chine. Source: Quotidien du peuple, 27/10/2003 - Détecteurs de fumée dangereux pour l'environnement Le Belge jette chaque année des milliers de détecteurs de fumée dont les composants radioactifs s'éparpillent dans l'atmosphère après le passage par l'incinérateur, affirment vendredi Het Belang van Limburg et la Gazet van Antwerpen. Les conséquences pour l'environnement sont si dramatiques que la vente de ces appareils a été interdite dans les pays voisins. La ministre chargée de la Protection des Consommateurs, Freya Van den Bossche (sp.a), a chargé ses services d'examiner la possibilité d'imposer une telle interdiction en Belgique. (MJN) © BELGA BRUXELLES 19/12 (BELGA) - Finlande: Areva wins nuclear contract By Paul Betts in Paris and Christopher Brown-Humes in Stockholm, Financial Times; Dec 19, 2003 |
Areva, the French nuclear
group, and its partner Siemens of Germany yesterday won a €3bn ($3.7bn)
contract to build in Finland the first new nuclear power plant in Europe
for more than a decade.
(...) Framatome is 66 per cent owned by Areva and 34 per cent held by Siemens. (...) The new Finnish 1,600-megawatt plant is expected to be operational in 2009. Finland opted for nuclear power because it did not want to depend on natural gas imports from Russia. · Source LVE: L'ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des déchets radioactifs) a ouvert un nouveau centre de stockage de déchets nucléaires faiblement radioactifs où sera stockée une partie des déchets générés par l'exploitation, la maintenance et l'exploitation des centrales d'EDF. Jusqu'à présent entreposés sur chaque centrale, ils représentent la grande majorité (80% en masse) des déchets nucléaires produits par EDF. Le centre de Morvilliers (Aube) devrait ainsi recevoir jusqu'à 750.000 tonnes de déchets au cours des trente prochaines années. Le Monde (19/12), Record pour Tore Supra Pour obtenir de bonnes réactions de fusion, il faut satisfaire à trois conditions. Disposer d'un mélange gazeux (plasma) assez dense, le chauffer à au moins 100 millions de degrés, et ce pendant un temps suffisamment long. Aucune machine n'y parvient actuellement. Toutes sont spécialisées dans un ou deux de ces paramètres. En octobre 1997, le Joint European Torus (JET) de Culham (Grande-Bretagne) a ainsi produit 16 mégawatts (MW) de puissance fusion, mais pendant une seconde seulement. Tore Supra, la machine française, installée à Cadarache (Bouches-du-Rhône) pour tester différentes techniques pour les réacteurs à fusion de demain, a permis, début décembre, de conserver et de protéger - on dit isoler - pendant plus de six minutes (4 min 25 s en 2002) un plasma qui a reçu 3 MW de chauffage. Avec ITER, les physiciens veulent presque tout. La température, la densité et la puissance de fusion (500 MW pendant 400 s). Il est même envisagé, lorsque ITER sera parfaitement opérationnel, de faire fonctionner le réacteur sur de très longues périodes, mais en mode dégradé (200 MW). |
· Allemagne:
Après
31 ans de fonctionnement, la centrale nucléaire de Stade (Basse
Saxe) a été arrêtée vendredi 14 novembre,suite
du document...
· Watchdog confirms fish radiation find Official tests have confirmed the presence of radioactive waste from the Sellafield nuclear plant in farmed salmon. The Food Standards Agency (FSA) decided to conduct its own investigation into Technetium-99 (Tc-99) after a Greenpeace study found traces in samples of fish. The environmental campaign group found very low levels Tc-99 in fresh and smoked salmon bought from Sainsbury's, Tesco, Asda, Safeway, Waitrose, and Marks & Spencer. The FSA said the levels it found were below those reported in last month's Greenpeace report. According to a spokesman, a person would need to eat more than 91 tonnes a year of fish containing Tc-99 at the amount it detected to reach the EU dose limit. The FSA's tests were conducted in conjunction with the Scottish Environmental Protection Agency and involved 14 fish farms in waters off Scotland and one in Northern Ireland. The findings detected traces of Tc-99 in fish at the Irish farm and four of the Scottish farms. Dr Jon Bell, chief executive of the FSA, said: "The vast majority of the samples did not pick up anything. In those that did, the levels were very low and below a cause for human health. It is clearly not acceptable that something that could be avoided has ended up in the human food chain in this way." The FSA Jean McSorley, nuclear campaign coordinator for Greenpeace, said: "Technetium from nuclear reprocessing shouldn't be in fish bought by consumers. The fact that we have had our results confirmed is good but the real problem is how do you stop the discharges. There is no immediate harm to health. However, we know from other instances that radioactive waste may accumulate in sea food." |
· Un
tournant dans la mesure de la radioactivité?
Une nouvelle organisation de la mesure de la radioactivité dans l´environnement est discrètement en train de se mettre en place en France. Elle devrait marquer un tournant dans l´information du public et peut-être mettre un terme à des années de polémiques et de suspicion depuis l´affaire du nuage de Tchernobyl, au printemps 1986. L´arrêté du 17 octobre portant organisation d´un réseau national de mesures de la radioactivité de l´environnement a été publié au “JO” le 28 octobre dernier. La mise en place de ce réseau devrait être effective au début de l´année prochaine. Les premières mesures seront très certainement mises en ligne au cours du premier semestre 2004, une fois la base de données organisée et le site web installé. La grande nouveauté de ce réseau est qu’il fédère pour la première fois toutes les mesures que des organismes publics, comme l´Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ou le CEA, des industriels, comme EDF ou la Cogema, ainsi que des laboratoires universitaires ou associatifs, effectuent depuis des années chacun de leur côté. Un éparpillement qui ne permet pas de se faire une idée globale de la contamination radioactive. Les laboratoires indépendants sont invités à participer au réseau, à la différence des industriels qui, eux, y sont obligés. L´IRSN, l´organisme public d´expertise nucléaire (1.500 experts), sera chargé de gérer ce nouveau réseau sous la houlette de la Direction générale de la sûreté nucléaire et de la radioprotection (DGSNR). La commission d´accréditation sera chargée d´agréer les laboratoires afin qu´ils puissent être rattachés au réseau. Valable pour quatre ans, l´accréditation sera obtenue après comparaison par l´IRSN des mesures de contamination d´échantillons d´air, d´eau et de sols effectués par chaque laboratoire. Des exercices identiques d´intercomparaison (“ring test” en anglais) sont effectués couramment par les grands laboratoires spécialisés dans l´analyse chimique des aliments. C´est le seul moyen de s´assurer que les instruments de mesure sont calés sur les mêmes paramètres. |
Arrêt du nucléaire en Belgique: conséquences et alternatives ? Pour la Belgique, l'adieu au nucleaire est
desormais un fait acquis. Du moins, en terme de decision politique. Car
si la ministre en charge de l'energie, Fientje Moerman, a confirme la fin
prochaine d'une electricite d'origine nucleaire en Belgique, les
interrogations restent grandes
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Sources: Magazine Alternatives n°3 (2e trimestre 2003) Publicorp, 13, rue Rosenwald 75015 Paris http://www.liberation.com/page.php?Article=136473 http://revue-politique.com/6_01_07766.htm http://senat.fr/rap/o97-4841/o97-484121.html Voir aussi Le Monde, 8 oct: Le lancement possible du réacteur nucléaire EPR très critiqué EDF sauve ses comptes grâce aux provisions sur le nucléaire [27 septembre 2003] François Roussely peut respirer. Durement attaqué ces derniers mois sur sa gestion de l'entreprise publique, le président d'EDF s'apprête à présenter jeudi prochain des résultats semestriels – les premiers de l'histoire d'EDF – meilleurs que prévu. Mais une fois de plus, pour parvenir à cette situation, la direction du groupe a puisé dans les réserves financières de l'entreprise, en l'occurrence ses provisions passées au titre du démantèlement de ses centrales nucléaires. Le résultat net du premier semestre d'EDF devrait dépasser légèrement 700 millions d'euros. Le résultat d'exploitation devrait quant à lui ressortir aux alentours de 5,5 milliards d'euros. Ces deux chiffres ont été obtenus à partir d'un volume d'affaires qui dépasse 23 milliards d'euros, en progression de 9%. Notons que le chiffre d'affaires est la seule donnée à faire l'objet d'une comparaison avec celui du précédent exercice car, pour la première fois également, le traitement des comptes a été réalisé selon les normes internationales IAS. En fait, le résultat net d'EDF au premier semestre a bénéficié d'un coup de pouce décisif qui a pris la forme d'une reprise de provisions liée à l'allongement de 30 à 40 ans de la durée de vie des centrales nucléaires. L'impact de cette reprise de provisions sur les comptes est considérable, puisqu'il dépasserait le milliard d'euros. Cette opération en rappelle une autre: en 2001, EDF avait déjà réussi à sauver ses comptes grâce à la renégociation du contrat passé avec Cogema pour la gestion des combustibles usés issus de ses centrales nucléaires. A l'époque, cette reprise de provisions avait représenté 1,1 milliard d'euros... Frédéric de Monicault
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Source ADIT:
à une grave pénurie d'électricité La fin de la saison des pluies dans le courant du mois de juillet devrait s'accompagner du retour de la chaleur accablante de l'été dans la plaine du Kanto. Avec des températures pouvant monter jusqu'à 38% et un taux d'humidité moyen de 75%, les habitants de l'immense métropole seront tentés de faire fonctionner leur climatiseur à plein régime en milieu de journée. Si aucun nouveau réacteur n'est actif "il est possible que la situation de l'offre et de la demande devienne extrêmement tendue", avertit Tokyo Electric Power Company (TEPCO), la plus grande compagnie privée d'électricité de la planète, qui fournit le tiers des besoins de la deuxième économie du monde. TEPCO avait entre septembre et avril fermé toutes ses centrales pour inspections après la découverte de falsifications de rapports de sécurité depuis la fin des années 1980. Elle en avait remis en fonction deux en mai et juin. "Nous faisons de notre mieux pour assurer une offre stable d'énergie. Cela dépend beaucoup du temps", a déclaré à l'AFP un porte-parole de TEPCO, Akiko Tanaka. "Nous voulons redémarrer six à huit réacteurs supplémentaires cet été", a-t-elle ajouté, en précisant que 44% de la production provient en temps normal du nucléaire. Si la température augmente fortement à la fin de la saison des pluies, la demande devrait atteindre 64.500 MW, ce qui conduirait à "une pénurie considérable" de 5.500 MW, selon les derniers chiffres de la compagnie qui dessert plus de 43 millions d'habitants de la région du Kanto. Pour pallier la baisse de l'offre, TEPCO a remis en action des centrales thermiques et s'est assuré l'aide de compagnies d'autres régions. |
Elle prévoit même en cas de besoin de faire
appel à la compagnie ferroviaire régionale JR East dotée
de ses propres générateurs et dont les heures de pointe sont
le matin et le soir, alors que le pic de consommation de TEPCO sera le
milieu de journée.
Côté demande, des mesures d'économie et de meilleure répartition de la consommation ont été recommandées par le ministère de l'Economie (METI), qui a commencé par lui-même. "Naturellement, notre bureau est très sombre. Nous avons réduit l'éclairage et l'usage des ascenseurs", a raconté à l'AFP un responsable du METI. Les thermostats des climatiseurs des entreprises sont fixés à 28°C au lieu de 26°. Mais les économies les plus considérables pourront être réalisées en changeant l'organisation des usines, par le travail de nuit par exemple. Le géant diversifié Toshiba va ainsi faire travailler les ouvriers de deux usines certains week-ends pour fermer deux jours de la semaine de juillet à septembre, a expliqué Junko Furuta, porte-parole du groupe. Le constructeur automobile Honda a dit qu'il fermerait 16 sites dont deux usines le jeudi 24 juillet. Le numéro un du secteur Toyota n'a pas de centres de production dans le secteur de TEPCO mais réduira la consommation de ses bureaux. Nissan envisage de transférer sur les heures de faible consommation électrique les activités de production sans caractère urgent de ses cinq sites de la région, a indiqué un porte-parole. Enfin, les Japonais, amateurs de bière et grands utilisateurs des milliers de distributeurs automatiques de boissons non alcoolisées des rues de la capitale, ne devraient pas être privés, si l'on en croit le fabricant Kirin. "Nous pensons qu'il est possible de fournir les mêmes quantités que d'habitude", a déclaré son porte-parole Hiroki Umezawa. La dernière grande coupure d'électricité de la région de Tokyo avait affecté quelque 2,8 millions de foyers de la capitale et de préfectures avoisinantes par une chaude journée de juillet 1987. |
· Source "4 saisons
du jardinage": Chauffage électrique
interdit à Lyon!
La communauté urbaine de Lyon vient d'adopter le principe de la suppression du chauffage électrique dans l'ensemble de son parc social (110.000 logements...). Elle conditionne également l'attribution de crédits aux nouveaux logements sociaux à l'adoption d'une charte HQE (Haute Qualité Environnementale) |
· Source S&Avenir, mai, La Tanzanie se tourne vers l'atome: Une loi votée par le parlement tanzanien va autoriser l'utilisation de l'énergie nucléaire. Selon le ministre des Sciences Zabein Muhita, l'usage de cette technologie asurrerait un important développement au pays, qui tire actuellement son énergie de l'hydroélectricité, du charbon et du gaz. La Tanzanie serait ainsi le premier Etat du continent à faire le choix du nucléaire. Très pauvre, ce pays d'Afrique de l'Est est riche en... uranium. |
Les Etats-Unis vont s'équiper de nouvelles armes Selon un communiqué du Los Alamos Study Group, largement repris par les médias américains, les Etats-Unis doivent décider en août 2003, de s'équiper de nouvelles armes nucléaires. Cette organisation antinucléaire américaine a pu se procurer le compte-rendu d'une réunion d'un groupe d'experts du Pentagone qui s'est tenue le 10 janvier 2003. Ce compte-rendu révèle que dans la semaine du 4 août 2003, une réunion "secrète" se tiendra au Quartier général du Commandement stratégique (STRATCOM) des Etats-Unis (Omaha, Nebraska) pour décider des nouvelles armes nucléaires à construire, des essais à effectuer, et de l'intégration de ces armes sur missiles et bombardiers. L'objectif principal de cette réunion étant de trouver des arguments convaincants pour emporter l'adhésion du Congrès. Lors de cette conférence au STRATCOM, quatre comités aborderont les points suivants: - la sécurité et la certification des armes nucléaires actuelles: comment garantir les futures armes sans avoir recours à des essais? - le futur arsenal nucléaire: quels types d'armes devront le composer? quelles stratégies seront appliquées pour choisir ses armes? - la capacité des structures du ministère de la Défense et de la NNSA (National Nuclear Security Administration) à soutenir les nouveaux programmes - les politiques et stratégies nucléaires: comment expliquer cette nouvelle politique de dissuasion nucléaire. Cette nouvelle étape se situe dans la ligne politique engagée depuis la Nuclear Posture Review (NPR) de l'administration Bush de janvier 2002. |
Ainsi, la voie est ouverte à la nouvelle
stratégie militaire américaine de frappe préventive
(doctrine s'appuyant sur des bombardements massifs "Shock and Awe", choquer
pour se faire respecter) s'appuyant sur les nouvelles ogives nucléaires
anti-bunker, les "mini-nuke"
plus performantes, désormais appelées Robust Nuclear Earth
Penetrator, (RNEP).
Reste à convaincre le Congrès qui seul peut décider de l'abrogation de la loi interdisant de construire des armes nucléaires de faible puissance. Depuis janvier 2003, le 108e Congrès examine un programme (House Policy Committee, Différentiation and Defense : An Agenda for the Nuclear Weapons Program) s'appuyant sur des recommandations toutes ciblées sur le renforcement et la pérennisation de l'arsenal nucléaire américain: - financer sur la prochaine décennie un programme permettant d'allonger la durée de vie des armes nucléaires - appuyer le programme de préparation des essais nucléaires prévoyant un test nucléaire souterrain dans les 18 mois à venir - soutenir les études sur la destruction de cibles profondément enterrées par différents types de munitions, y compris des armes nucléaires - donner un nouvel essor à un programme d'armes nucléaires conforme aux approches de la sécurité nationale. Abroger l'interdiction de la recherche sur les armes nucléaires de faible puissance - soutenir la modernisation des différentes infrastructures de la NNSA (laboratoires, usines, équipements de fabrication) et notamment les programmes permettant de développer et de renforcer le maintien et la sécurité des armes nucléaires en réserve. Contact: Jean-Marie Collin, 04-78-36-93-03 - jean-marie.collin@obsarm.org Voir aussi 2008, 2009, 2010, 2011 |